Raymond Blanc
191 pages
Le Masque (01/01/1968)
/5
1 notes
Le Masque (01/01/1968)
Résumé :
On me qualifie de bon garçon lorsque je ne gêne personne :
-FELIPE, le photographe, quel brave type ! Il n’a pas pour un sou de malice.
Si le hasard me met en travers des visées de quelqu’un, l’épithète change et la locution interjective fuse :
-Pauvre type !
Si j’étais violent, je serais un imbécile quand même, mais on me respecterait :
-Attention à FELIPE, il a mauvais caractère.
Je dois à ce manque de vi... >Voir plus
-FELIPE, le photographe, quel brave type ! Il n’a pas pour un sou de malice.
Si le hasard me met en travers des visées de quelqu’un, l’épithète change et la locution interjective fuse :
-Pauvre type !
Si j’étais violent, je serais un imbécile quand même, mais on me respecterait :
-Attention à FELIPE, il a mauvais caractère.
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un joli petit exercice de virtuosité : à la moitié du livre, le mystère du meurtre en lieu clos est résolu par le sagace inspecteur. Et on se demande ce qu'il va advenir du « pauvre type », tel que se qualifie lui-même le sympathique narrateur. Va-t-il réussir un joli coup qui le sortira de sa situation ? Va-t-il inversement justifier ce qualificatif ?
Suspense d'autant plus intense qu'on se demande bien ce qui pourrait encore advenir, puisque l'affaire est résolue.
Et bien, rassurez-vous, ce polar réserve encore des surprises et la seconde moitié se dévore aussi rapidement que la première.
Le fait que tout cela se déroule dans une Catalogne de la fin du franquisme ajoute une petite touche dépaysante. Et le tout fait un bon petit polar, sans prétention mais fort agréable.
Suspense d'autant plus intense qu'on se demande bien ce qui pourrait encore advenir, puisque l'affaire est résolue.
Et bien, rassurez-vous, ce polar réserve encore des surprises et la seconde moitié se dévore aussi rapidement que la première.
Le fait que tout cela se déroule dans une Catalogne de la fin du franquisme ajoute une petite touche dépaysante. Et le tout fait un bon petit polar, sans prétention mais fort agréable.
Citations et extraits (2)
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Au commissariat de police de Ripoll, Borrello rencontra son vieil ami l’inspecteur Cubells. Ils se donnèrent une fraternelle accolade.
- Marcelino !
- Alberto !
- Tu ne vieillis pas.
- Le temps n’a pas de prise sur toi, on dirait même que tu rajeunis.
Cet échange d'amabilités dura dix bonnes minutes, la famille, les distractions, les promotions, les décorations, tout y passa. Puis ce fut le travail.
- Marcelino !
- Alberto !
- Tu ne vieillis pas.
- Le temps n’a pas de prise sur toi, on dirait même que tu rajeunis.
Cet échange d'amabilités dura dix bonnes minutes, la famille, les distractions, les promotions, les décorations, tout y passa. Puis ce fut le travail.
On me qualifie de bon garçon lorsque je ne gêne personne :
-FELIPE, le photographe, quel brave type ! Il n’a pas pour un sou de malice.
Si le hasard me met en travers des visées de quelqu’un, l’épithète change et la locution interjective fuse :
-Pauvre type !
Si j’étais violent, je serais un imbécile quand même, mais on me respecterait :
-Attention à FELIPE, il a mauvais caractère.
Je dois à ce manque de vivacité d’esprit ma nomination de juge local de San Juan de los Angeles. Personne ne voulait remplir cette compromettante fonction, alors, on a donné mon nom à mon insu. Je n’ai pas eu le courage de refuser :
Pauvre type !...
-FELIPE, le photographe, quel brave type ! Il n’a pas pour un sou de malice.
Si le hasard me met en travers des visées de quelqu’un, l’épithète change et la locution interjective fuse :
-Pauvre type !
Si j’étais violent, je serais un imbécile quand même, mais on me respecterait :
-Attention à FELIPE, il a mauvais caractère.
Je dois à ce manque de vivacité d’esprit ma nomination de juge local de San Juan de los Angeles. Personne ne voulait remplir cette compromettante fonction, alors, on a donné mon nom à mon insu. Je n’ai pas eu le courage de refuser :
Pauvre type !...
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