Mais que c'est mauvais !Laissez-moi vous raconter.Un garde-chasse à la retraite s'en va voir sur une planète perdue le plus gros poisson de l'univers connu. Ce voyage sera également son dernier.Dans ce roman, tout est médiocre : le personnage central est creux (et affublé d'un cancer parfaitement anachronique), les voyages spatiaux sont décrits d'une façon à peine digne des voyages en avion des années 50 (provincialisme inclus), les indigènes de la planète
Canisse sont dignes de la vision des indiens d'amérique par les conquistadors espagnols, et je vous passe la vision de ce monstre de 150 km de long (!) dont on ne verra en fait que l'évent, les branchies et une ou deux nageoires.J'ignore en fait dans quelle tradition littéraire l'auteur de ce roman veut le placer. Ce que je sais, c'est que sil s'agit de SF, elle est dépassée depuis au moins 50 ans ... et ça n'en aurait certainement pas été le meilleur exemple à l'époque. Je note par ailleurs que c'est un exemple de plus dans le catalogue de Folio SF d'une incursion d'un auteur mainstream dans la SF. Parfois, c'est une bonne idée. Souvent, hélas, c'est nul. En l'occurence, c'est tout bonnement affligeant.Je crois que l'auteur aurait mieux fait de nous pondre un roman non SF de pêche à la baleine : c'aurait pu avoir la même profondeur, sans pour autant être affligé de tares .... aussi ridicules car trahissant la méconnaissance de l'auteur de ce qui fait le paysage sur lequel il écrit son récit.Donc, vous l'aurez compris, ne le lisez tout simplement pas.
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