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N'écrit pas de la science-fiction qui veut apparemment , enfin c'est mon humble avis misérable et prétentieux …

Je ne connais pas bien l'auteur , mais il me fait l'effet ( présomptueux sans doute ) d'être sans réelle culture de SF , en tous cas , une culture étant intimement ressentie et intimement opératoire dans un processus créatif personnel .
En tous cas il n'est certainement pas tombé dedans quand il était petit …

L'auteur ici , qui écrit bien , décrit un univers qui même s'il est crédible d'un point de vue romanesque , n'est finalement que prétexte malgré un effort créatif indéniable .
La recette est bonne , mais l'oeuvre est ratée . Cela fait un peu : j'ai suivi la recette.

Je précise que la caractérisation est bonne , mais elle donne aussi l'impression de plafonner ( c'est désagréable ) .

Tous les ingrédients sont là , mais sinon c'est raté , assez factice , pour ce qui est du ressentis du lecteur amateur de ce genre très codé finalement .

Ce livre ferait cependant et surement , une assez bonne lecture jeunesse à mon humble avis .

C'est un roman d'aventure sur un monde principalement océan.
Avec mystère , gardien du temple à la motivation aux ressorts ambigus , aventure et braconnage ...

En conclusion , je dirais que tous cela fait assez appliqué comme travail .
C'est curieux , c'est un bon texte ( sur la forme ) mais qui n'a pas véritablement une âme , pas plus qu'il n'aurait du gout d'ailleurs .
L'univers affiche une dimension bien apprêtée , un peu comme « : les beaux habits du dimanche , naguère » …

Le lecteur suit le personnage principal à vie en péril et fragile.
Un être touchant qui arpente depuis peu une existence largement dénuée de sens , et qui est lancé par l'auteur , à la poursuite d'un hypothétique animal marin ( un grand poisson ) , que je qualifierais de monstre marin classique d'un point de vue fonctionnel …
Le héros qui a du temps contre son grés se lance dans cette recherche en tentant de damer le pion à des contrebandiers …

Finalement la SF c'est peut-être comme le piano , il faut commencer jeune .

Sourires …

Ps : je précise que c'est un court roman .
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J'ai découvert par hasard ce roman de planet-opera. J'aurais bien pu passer à côté puisque la science-fiction n'est pas le domaine habituel de cet écrivain. Et justement ! Tout le monde n'est pas fait pour écrire de la SF.

Pendant ma lecture des premières dizaines de pages, j'ai été plutôt agréablement surpris. le contexte est original. Mais arrivé à peu près au quart du roman, je tombe sur ça :

Ramorine se transforme alors en un piège mortel ! Un caillou jeté dans cette soupe chimique se dissoudrait avant d'atteindre le fond... Et il y a des iles sur cet océan d'acide ? C'est louche. Et ça continue comme ça persque jusqu'à la fin. On alterne des choses intéressantes entrecoupées d'inepties. J'entends par là qu'il y a au fil du roman des choses invraisemblables concernant l'écologie de la planète, mais pas que. Les protagonistes partent à la recherche d'un animal marin qui s'avère mesurer 150km de long. Un groupe de « touristes » à bord d'un vaisseau le découvre, l'observe sous toutes les coutures... se qui n'est pas des plus aisées avec un animal de cette taille. Mais ils sont rejoints par des braconniers qui s'attaquent à cette créature. Jusque-là, passe encore. Mais, alors qu'ils viennent tous de la même direction, ils se retrouvent à encercler les touristes qui sont pris au piège parmi les câbles des harpons... Hein ? Quoi ? D'un côté les touristes, de l'autre côté les braconniers. Et les voilà tous empétrés ? N'importe quoi ! Mais ce n'est pas le pire.

Bref. Premier quart, j'étais enthousiaste. Deuxiéme quart, J'ai maugréé contre toutes les invraisemblances du contexte.Troisième quart, j'en ai pris mon parti en me disant que je retrouvais les fantaisies de certains romans de Brussolo. Fin du roman... elle est un peu trop baclée et sans véritable lien avec tout ce qui précéde.

En bref : C'est le seul roman SF de cet écrivain et il peut continuer comme ça. S'il en écrit d'autres, je ne ferai pas partie de ses lecteurs
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Olivier Bleys est connu pour ses romans et ses biographies, il a reçu plusieurs prix dont le prix François Mauriac de l'Académie Française. Voir un jeune écrivain prometteur s'immiscer dans le monde sclérosé (actuellement) de la SF française est une bonne nouvelle. Cerise sur le gâteau, la quatrième de couverture fait référence à un grand de la SF américaine: Jack Vance.

Un garde-pêche à la retraite va partir aux confins de l'univers connu pour voir de ses propres yeux un animal prodigieux: "le mégathalos" qui n'est pas référencé dans sa bible "Le guide Outre-Monde des Chasses et des Pêches".

L'écriture de ce court roman est fluide et très agréable, malheureusement ce n'est pas suffisant pour faire un bon livre. le monde de Canisse n'est que partiellement développé, on en perçoit quelques bribes; pourtant les humains vivant sur cette planète on développé une culture originale, ainsi que des stratégies de défense particulières contre la rigueur des lieux,... Très vite, trop vite, surviennent l'épisode de la chasse et la révélation finale.

Je ne suis pas convaincu par ce roman mais gageons qu'Olivier Bleys est capable d'une SF plus ambitieuse.
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Salut les Babelionautes
J'ai mis plus de six jours pour lire ce court roman d'Olivier Bleys, simplement par ce que j'ai repris le boulot en intérim.
Malgré un bon début, avec un personnage que l'on trouve sympathique, le récit que nous a concocté L Auteur ne m'a pas emballé.
Donc on va suivre Xhan, Gardes Pêches Sidéral mis a la retraite pour cause de maladie, dans sa quête d'un poisson mythique.
Canisse est une Planète Océan, avec très peu de terre émergées et un Peuple d'îliens tentant de survivre.
Mais Canisse attire les Braconniers Spatial car ses Océans abrite le " mégathalos", gigantesque poisson ou cétacé, cela reste encore une énigme.
Xhan, qui dans sa carrière a côtoyé toutes les Mers de l'Univers connu ne veut pas mourir sans le voir de ses yeux.
Mais se rendre sur Canisse est difficile, car elle se trouve en dehors de la sphère spatiale connue.
C'est dommage, mais je n'ai pas gobé l'appât au bout de la ligne de Xhan, sans parler de la fin qui est pour moi incompréhensible.
Espérons qu'Olivier Bleys, si l'envie lui prend de continuer dans la SF, nous offre autre chose.
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Un bon planet opera, à l'écriture fluide et aux décors originaux.
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Canisse est une planète mystérieuse de l'Outre-Monde, quasi entièrement recouverte d'océans. Elle attire de nombreux braconniers, qui la convoitent pour ses coquillons, mais aussi pour ses mégathalos, des poissons aux dimensions vertigineuses. Mais seuls quelques pilotes expérimentés des Grandes Lignes savent s'y rendre. Alors, lorsque Xhan, ancien garde-pêche intergalactique, rencontre l'un d'eux, et qu'en plus, celui-ci lui offre de l'y conduire, Xhan ne réfléchit pas longtemps, d'autant que sa santé se détériore et que c'est sans doute sa dernière chance. le voici donc avec son compagnon Moox en route vers Canisse. le voyage se déroule sans encombre, mais c'est sur place que les déboires commencent. La planète est très inhospitalière, la mer y a la fâcheuse particularité de devenir cycliquement acide, les braconniers sont des barbares mal dégrossis et les autochtones de pauvres indigènes faméliques à la merci des tempêtes et des bêtes sauvages. Mais Xhan n'a pas fait tout ce voyage pour rien, et il partira à la recherche des mégathalos, quoi qu'il lui en coûte.
Au début j'ai vraiment bien aimé ce roman au vocabulaire travaillé, à l'écriture agréable, à l'univers onirique et parfois poétique et je me suis laissée entraînée dans cette histoire, à travers les océans de l'Univers.
Mais au fur et à mesure de ma lecture, mon intérêt a chuté. Je m'attendais à plus de péripéties sur Canisse où il ne se passe finalement presque rien, et j'ai eu l'impression que l'auteur avait ouvert plusieurs pistes sans parvenir à en creuser vraiment aucune.
Quant à la fin de l'histoire, elle m'a achevée : bâclée et sans aucun intérêt, on regrette d'avoir fait tout ce chemin à travers les galaxies pour en arriver là !...
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Mais que c'est mauvais !Laissez-moi vous raconter.Un garde-chasse à la retraite s'en va voir sur une planète perdue le plus gros poisson de l'univers connu. Ce voyage sera également son dernier.Dans ce roman, tout est médiocre : le personnage central est creux (et affublé d'un cancer parfaitement anachronique), les voyages spatiaux sont décrits d'une façon à peine digne des voyages en avion des années 50 (provincialisme inclus), les indigènes de la planète Canisse sont dignes de la vision des indiens d'amérique par les conquistadors espagnols, et je vous passe la vision de ce monstre de 150 km de long (!) dont on ne verra en fait que l'évent, les branchies et une ou deux nageoires.J'ignore en fait dans quelle tradition littéraire l'auteur de ce roman veut le placer. Ce que je sais, c'est que sil s'agit de SF, elle est dépassée depuis au moins 50 ans ... et ça n'en aurait certainement pas été le meilleur exemple à l'époque. Je note par ailleurs que c'est un exemple de plus dans le catalogue de Folio SF d'une incursion d'un auteur mainstream dans la SF. Parfois, c'est une bonne idée. Souvent, hélas, c'est nul. En l'occurence, c'est tout bonnement affligeant.Je crois que l'auteur aurait mieux fait de nous pondre un roman non SF de pêche à la baleine : c'aurait pu avoir la même profondeur, sans pour autant être affligé de tares .... aussi ridicules car trahissant la méconnaissance de l'auteur de ce qui fait le paysage sur lequel il écrit son récit.Donc, vous l'aurez compris, ne le lisez tout simplement pas.
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La SF française c'est souvent un sujet épineux. Nombreux sont ceux qui tentent le coup, mais bien peu au final réussissent à inventer un univers suffisamment riche et original pour se démarquer de nos cousins britanniques et américains. Cependant, lorsque Livraddict et les Editions Folio nous ont proposé cet ouvrage inédit, j'ai senti qu'il pouvait faire changer l'opinion que j'avais des auteurs de science-fiction français. Alors, en fin de compte, que vaut Canisse ?
Lien : http://perpetuumobile.canalb..
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Canisse est un roman assez court, et que j'ai dévoré en deux petites heures samedi matin, bien au chaud dans mon lit. Cela faisait un moment que je n'avais pas lu d'une traite comme ça !

Dès les premières pages, on est intrigué par le personnage principal, un vieux garde-pêche que l'administration veut forcer à prendre une retraite anticipée ; petit à petit, on en apprend un peu plus sur lui, sans que se dissipe un certain mystère... On en est là, à s'interroger sur quelques détails laissés au gré des pages par l'auteur, quand l'intrigue démarre : on oublie tout, et on plonge à la suite de Xhan à la poursuite de cet étrange poisson, dont un non moins étrange inconnu lui a parlé....
Lien : http://chez-craklou.over-blo..
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La première impression que j'ai eue en lisant ce livre, impression qui a duré jusqu'à la fin, c'était de lire un nouvel épisode de la saga des Princes-Démons de Jack Vance. Dans la forme s'entend, pas dans le fond. L'histoire que nous raconte ici Olivier Bleys n'a rien à voir avec les aventures de Kirth Gersen. En revanche, les ambiances y sont les mêmes. Cette façon par exemple qu'ont les personnages de prendre leur vaisseau spatial pour se rendre sur telle ou telle planète, comme nous, nous prenons notre voiture pour aller dans telle ou telle ville, nous rappelle immanquablement les récits de Vance. Et Outre-Monde, cette partie de l'univers colonisé mais vivant en dehors des lois rappelle, nécessairement, l'Au-Delà de Vance. D'une façon plus générale, les récits de l'un comme de l'autre suggère un space-opera intimiste. Bel oxymore. Dans un cas comme dans l'autre, ce qui intéresse l'auteur, c'est bien plus l'individu que la multitude.
Sauf que, et c'est là que le bât blesse, l'auteur français n'a pas l'humour de l'auteur américain (du moins dans ce livre) et n'a surtout pas son sens, il est vrai inégalable, du récit. Il n'a pas sa folie.
Je n'ai pas trouvé non plus les personnages très attachants. Ils ne sont pas assez développés à mon goût et perdent par conséquent beaucoup de consistance. L'histoire aurait pu être très originale mais manque, elle aussi, de développement. Et si, tout simplement, ce roman était trop peu épais (205 pages) ? un comble de dire ça pour moi qui proclame ma lassitude des pavés. Même l'étude des Canissiens, qui n'est pourtant pas sommaire manque tout de même, là encore en comparaison avec ce que nous fait l'ami Jack, de profondeur.
Quant à la fin, j'avoue n'y avoir pas tout compris. Comme si, par hâte d'en finir, l'auteur nous balançait une conclusion vite fait, sans souci de vraisemblance ou de crédibilité.
Il n'en est pas moins vrai que le livre se lit facilement et non sans plaisir. Il ne figurera juste pas dans mon Panthéon personnel. Mais ça n'est pas bien grave.
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