Oui-Oui au pays des jouets

En son temps, Polnareff chantait La poupée qui fait non.

Allez savoir pourquoi, j'y pensais ce matin et ça me déprimait un peu, en ce début de journée ensoleillé.
Je sais que ça ne va pas durer et que bientôt, le soleil va prendre sa douche, et nous avec.

Bref, pour tenter de remettre mon moral sur les rails, je décidai d'enrayer la machine en me plongeant dans une lecture plus optimiste.

Une idée m'est venue !
Envoyer Oui-Oui dérider La poupée qui fait non.

La tâche s'avérait ardue, moult clients réclamant à corps et à cris une virée dans le taxi de notre héros.

Tout d'abord, Nestor Bouboule, l'ourson ami de Oui-Oui, qui visait une chasse aux champignons hallucinogènes. Sans doute n'avait-il pas compris que la mode du week-end était plutôt à la chasse aux chocolats.
Le cerveau comprimé dans sa casquette, le pauvre avait parfois bien du mal.

Ensuite, Mirou, la sexy call-oursonne s'engouffra dans le véhicule.

Et puis, bien évidemment son meilleur ami Potiron, célèbre nain au bonnet rouge, un peu escroc sur les bords, voulut faire un bout de route avec Oui-Oui.

Plus la journée avançait, plus notre héros désespérait de retrouver la poupée qui fait non.
Il décide alors d'ignorer les potentiels clients suivants, déterminé à mener sa quête à bien.

Mais le destin s'en mêle encore une fois, sous la forme d'une voiture de flics ripoux qui lui font signe de s'arrêter sur le bas-côté.

Deux méchants lutins l'attendent à l'arrière du véhicule et l'obligent à leur donner une bonne partie de sa recette du jour.
Oui-Oui jure qu'on ne l'y reprendra plus et décide d'aller chercher la poupée qui fait non dans un autre endroit que le pays des jouets.

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C'est une histoire extraordinaire, l'émotion est à son comble et j'ai été embarquée comme rarement dans toute ma vie de lectrice.

Je conseille cette lecture à tous mes amis, ainsi qu'aux autres lecteurs de babelio.

Gardez néanmoins l'esprit ouvert, c'est une lecture exigeante, qui vous ravira néanmoins.

Je précise toutefois que la violence de certaines scènes peut choquer les plus sensibles, qui devraient peut-être s'abstenir.
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Oui-Oui est taxi driver la nuit à Miniville, une cité ou règne la corruption, le banditisme, la perversion et la violence.
Il vient de transporter Nestor Bouboule, un ourson en peluche, un des ses amis qui porte toujours sa casquette à l'envers. Il deale des champignons hallucinogènes qu'il ramasse dans la forêt du pays des jouets. Après l'avoir déposé près d'un bar, il a pris Mirou pour une nouvelle course. C'est une oursonne très sexy, une de ses amies, une call girl au grand coeur. Puis après c'est au tour de Potiron de prendre place dans le véhicule. C'est un nain futé et le meilleur pote de Oui-Oui. Il porte toujours un bonnet rouge avec une tête de pirate. C'est un escroc à la petite semaine qui arnaque les nigauds qui lui font confiance.
La journée est enfin fini pour Oui-Oui qui retourne chez lui. Il voit dans son rétroviseur une bagnole de flic qui lui fait des appels de phares pour qu'il s'arrête. M. le gendarme sort de la voiture de police et va voir Oui-Oui. Ce flic est corrompu jusqu'à la moëlle. Il lui ordonne de se rendre à l'arrière du véhicule de police. Notre héros obtempère, il n'a pas le choix. Là l'attendent Sournois et Finaud, deux lutins pervers et sadiques, membres de la pègre de Miniville.
- Et alors notre petit cadeau, tu y as pensé ?
Oui-Oui leur donne la moitié de sa recette et regagne sa voiture. Il regarde dans son rétroviseur la voiture de flics repartir. Bientôt il quittera cette cité pourrie. Il hésite encore pour sa prochaine destination entre le pays de Candy ou celui des Bisounours.

C'est le tout premier livre que j'ai lu car je l'avais reçu lors d'un prix remis à l'école primaire. J'ai adoré et ensuite j'ai lu toute la collection des Oui-Oui à la bibliothèque de l'école. J'ai toujours gardé un bon souvenir de cette lecture et ensuite j'ai lu pratiquement tous les livres écrits par l'auteur Enid Blyton. UN très très bon souvenir de ma petite enfance.

Le premier livre que j'ai lu... et qui a inauguré une loooongue liste... !!!
J'ai adoré Oui-oui et Potiron qui m'ont donné le goût de la lecture.

Pourquoi ce petit pantin de bois se nomme Oui-Oui ?
A votre avis ?
C'est parce qu'il dit toujours oui-oui en hochant la tête, ce qui fait tinter un grelot qu'il porte à son bonnet. Il aime rendre service aux habitants de la ville de Miniville qui se trouve au pays des jouets, donc il ne peut jamais dire non.
C'est un gentil petit pantin que tout le monde reconnait à son bonnet bleu surmonté d'un grelot et son foulard jaune à pois rouges.
A Miniville, il y a beaucoup de monde : des poupées, des oursons, des polichinelles, des chiens, des chats, des souris... mais chose curieuse, tous ces habitants sont en bois, en peluche ou en plastique.
C'est le gobelin Potiron qui a fait connaître le pays des jouets à Oui-Oui. C'est un endroit merveilleux où tout le monde vit heureux. Il y a Isidore Macaque le petit singe mais aussi Flod le policier, Monsieur Polichinelle le garagiste, Clic-Clac le clown, Monsieur Paille, Mademoiselle Chatounette, Mirou la petite oursonne, Moustache le chat de Potiron, Hi-Han le gentil âne, Zim le chien turbulent, Monsieur Grosminou qui est un chat très orgueilleux, Monsieur Fagotin un grand singe dont il vaut mieux se méfier car il n'est pas toujours de bons conseils... tous des amis à Oui-Oui qui l'accompagnent dans de nombreuses aventures.
Premier tome de la collection des Oui-Oui.
Dans la version originale, le nom de Oui-Oui est Noddy.
(Paru en 1949 sous le titre : ''Noddy goes to toy land''. Traduction française en 1962)

Premier coup de foudre littéraire! Ce tout petit livre a réussi à emmener très très loin dans l'imaginaire une petite fille de 6 ans. Je me souviens du pays des jouets comme si j'y avais séjourné.

Un livre très jeunesse pour les jeunes enfants aimant la lecture, j'aime beaucoup la douceur et la mignonnerie de l'histoire à vrai dire.