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Critique de brigittelascombe


Une voix rocailleuse issue des tripes qui "éructe"dérives et désespérances sur le zinc du bistrot Au bout du monde, une voix qui raconte, Cuba, le Mexique et les mots écrits sans but, à travers Paulo le patron -écrivain extravagant et tendre"dont le sac à dos est inscrit dans la chair", une voix qui traque Thierry dans les nouveaux territoires, ceux où Thierry s'appelle John,le "lunaire", loin des pouvoirs et des Rollex, loin des femmes qui l'ont plaqué,loin de ses rôles d'acteur, un John qui se saoule cherchant "nuit et jour l'inspiration", une voix qui détaille la Betty de la Solange soeur de Paulo, double elle aussi, qui vend les cigarettes faute de pouvoir voler.
Une voix qui crépite et claque à travers les manques,les blessures et les non dits de ceux qui ont "touché le fond" et vivent en toute fraternité leur mal être.
Une voix qui saigne, s'inscrit, écrit, poétise, s'envole pour dépasser la peur de parler vrai et de dévorer l'autre.
Une voix qui espère émerger du fracas en puisant ses forces dans la nature.
Une voix qui aime les femmes, qui aime la femme et le dit. Alors le chien errant solitaire devenant homme désiré "pourra réinventer un monde meilleur" pour se délivrer des Nouveaux contes de le cité perdue.
Entre John et Richard Bohringer(acteur,réalisateur,chanteur,auteur entre autres de C'est beau une ville la nuit qui livreses combats contre la drogue et l'alcool), il n'y a qu'un pas,celui d'un géant, la voix d'un poète!
Ca c'est de l'écriture!
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