Sans passion, il n'y a pas de grande histoire.
Je ne céderais pas, je veux vivre encore. (...) Bien sûr que les choses sont âpres avec des moments maudits. Bien sûr que tu chiales la nuit. Tellement tu souffres que la souffrance des autres devient ta lumière. J’ai tellement été con du temps où j’allais bien. Pas tout le temps, mais trop souvent.
C'est important les odeurs pour la mémoire. C'est l'habit du visible.
Nous vivons tous des tragédies, nous avons tous des secrets, les errements de l'âme unissent l'humain. Nous avons ça en commun, nous voudrions être le seul à être la mémoire de la femme aimée, nous voudrions être des amants, avec des étreintes et du jus, entendre "encore, encore". Nous finissons sans talent !
Chers lecteurs, que les mots dansent dans votre cœur. Écrivez! Ça ne guérit pas, ça n'efface pas, les cicatrices restent mais c'est un beau voyage. Ouvrons les portes du sérail.
Faire confiance révèle des qualités. Être en confiance donne du courage.
Vivre la route. Ne jamais quitter la route. Toujours plus loin, toujours en exil. Ne plus vivre l'idée du temps, n'avoir aucune horloge, que des couchers de soleil à l'horizon qui ne cesse de reculer plus on avance.
Je ne veux rien écrire sur l'amer ou le désamour. J'ai été. Je suis mieux aujourd'hui avec ce putain de cancer. Les nuits sont longues. Les petits matins terribles et cruels. Aimer ce qu'il reste. C'est immense.
Je vivais à deux cents à l'heure ma vie que je voulais romanesque. Impossible pourtant aujourd'hui de mettre de l'ordre dans ma mémoire mille éclairs mille nuits toutes pareilles pourtant mille petits matins avec le même chagrin, les bouts de bonheur. Les mêmes odeurs. C'est important les odeurs pour la mémoire. C'est l'habit du visible.
Il fallait oublier qu'il faudrait souffrir encore, à courir après sa vie. Mourir foudroyé. Oui, foudroyé! T'étais là et puis t'es plus là! Pas de souffrance! Pas de vieillesse! Pas d'agonie. Les mains pas forcément propres tu t'envoles avec les anges. C'est fini la mémoire! C'est fini les souvenirs, les chagrins qui t'ont brisé le cœur!