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3,49

sur 50 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Putain Richard, là je dois l'avouer tu m'as scotché (je te tutoie, j ‘ai vaguement l'impression qu'on pourrait être frangin de coeur). Ton bouquin m'a fait passer par tout les degrés de l'émotion. Ca prend aux tripes, c'est d'une beauté à tomber, c'est une invitation aux voyages, aux rêves, une déclaration à cette satanée vie qui n'est pas toujours simple. Ton cri enfiévré m'a secoué, mis la larme à l'oeil, bouleversé. J'aurais aimé continué un bout de chemin avec toi. Bien heureux que l'Aéronef est raté l'arrêt. Emu que tu parles de Roland Blanche (nous avions discuté un soir après « L'Ouest, le vrai » que vous jouiez en tournée il y a une vingtaine d‘années). Un magnifique souvenir pour un de tes fans anonymes. Merci pour tout ça. Richard « Traine pas trop sous la pluie », continue à écrire s'il te plait.
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Hospitalisé suite à une hépatite C, l'auteur nous livre ses souvenirs liés à sa période d'hospitalisation. Il se voit tour à tour accompagné de celui qu'il appelle Grand Singe, capitaine de navires et bien d'autres choses encore. Bref, Richard délire et pourtant il nous dit des choses tellement vraies. Peut-être n'est-on vraiment lucide que lorsque la fièvre nous ronge de l'intérieur. D'ailleurs, cette fièvre, il voudrait ne jamais s'en débarrasser et surtout continuer à écrire...
Il nous livre aussi des souvenirs liés à son enfance, à sa mère et à ce père qui a servi dans l'armée allemande. Il met son coeur à nu et avoue à sa mère, même si elle n'est plus là aujourd'hui pour le lire qu'il ne lui en veut pas d'avoir eu des amants pendant que son père était au front car il faut bien vivre et même au prix de vendre son corps.

Ce livre, dédié à sa femme, est une éloge de la vie, de l'écriture mais aussi de l'amour. J'ai eu un peu de mal à suivre l'auteur dans ses délire mais j'avoue que cela m'a impressionné qu'un si petit livre puisse dire autant de choses à la fois et surtout des vérités que l'on ne devrait jamais oublier ! A découvrir !
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Bohringer j'aime depuis un temps où je n'avais pas l'âge d'aimer Borhinger. J'avais 20 ans, je le lisais, je l'adorais dans Diva, j'écoutais sa musique. Je lisais aussi Philippe Léotard, je pleurais quand je l'entendais parler ou chanter; dans un théâtre accompagnée d'une amie, je l'avais écouté chanter Ferré, perdues que nous étions au milieu d'une génération qui n'était pas la nôtre.
Léotard, si je veux passer un moment avec lui, je dois fouiner dans mes étagères, mais Bohringer, je croise encore ses mots nouveaux.
Et je me les prends en plein coeur.
Surtout là maintenant, où j'imagine trop bien cette chambre d'hôpital et le reste.
Lien : http://ausautdulivre.blogspo..
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« Traîne pas trop sous la pluie » est comme une rengaine dans ce roman fleuve, comme un fil rouge dans un univers flou et marécageux.

Le délire d'un homme malade, seul, au seuil de lui-même.

« Traîne pas trop sous la pluie », comme une injonction à se mettre à l'abri, mais aussi avec une certaine permissivité dans le « pas trop », comme un « allez, traîne un peu puisqu'il le faut, mais reviens quand même à la maison »…

C'est un peu le destin de Richard Bohringer, que de toujours traîner sous cette pluie de la maladie, de la drogue, mais aussi de l'amitié, des déboires, de la créativité et des virées dans la ville…dans les villes, car entre Paris, Bogota, l'auteur slalome dans son délire, entre réalité, invention, passé, présent, animal, homme, virus….

Finalement c'est un roman de la relativité propre à chacun, qu'est-ce que ce fameux « traîne pas trop » dans le fond? Certains rentrent en courant en passant entre les gouttes, d'autres ouvrent un parapluie, d'autres encore prendront le temps de profiter de la nuit et de l'ambiance bien propre à ces intempéries…alors imprègne-toi de ce moment, nous dit quand même le livre, mais ne te perd pas.

Ce roman est un combat pour trouver le chemin du retour.

Une écriture complexe, subtile, et torturée. Tout le monde n'appréciera pas le style, mais néanmoins un récit à conseiller, à tous ceux qui ont eu un jour la tentation, de traîner quelque peu…

Lien : http://madamedub.com/WordPre..
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Lire du Bohringer c'est écouter un ami te raconter ses malheurs, c'est écouter le vent de la douleur souffler dans tes oreilles. C'est le comprendre plus que tu ne t'appréhendes toi-même.
Lire du Bohringer c'est une ode à la vie, au voyage, au temps qui passe et qui ne revient jamais. C'est savoir pardonner, ne rien regretter.
Lire du Bohringer c'est le lire voix haute pour s'imprégner des mots, pour les garder au chaud contre soi, pour ne jamais les oublier.
Lire du Bohringer c'est refermé le livre les larmes au coin des yeux, et la vie au bord des lèvres.
Et ne pas lire du Bohringer ça serait passé à côté d'un écrivain, poète et vagabonds céleste.
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« Écrire à l'instinct, déchirer l'avenir, ne vivre qu'avec le présent. »
Bien conscient qu'il ne produira pas un chef d'oeuvre mais habité par la nécessité d'écrire, c'est avec un style rageur, déstructuré, décousu, parfois violent mais aussi poétique que Richard Bohringer va nous interpeler.
« Il est des blessures qui ne s'ouvrent qu'à la nuit, à l'heure où les rires se taisent, où l'âme a froid et fait trembler le corps »
Il a été hospitalisé pour une hépatite sévère, et fiévreux, malade, affaibli, il va sentir monter en lui les mots.
Les mots qui se bousculent, qui se tordent, se distordent, s'entrechoquent … Parfois en proie au délire, les mots expriment sous forme de phrases courtes, parfois de poèmes, le désarroi de l'homme devant son corps qui ne lui appartient plus, la mort qui rode, si proche …
Remonteront à la surface, les souvenirs d'enfance, les bons et les mauvais choix, la vie qu'on brûle par les deux bouts, les erreurs, les regrets …. Occasion de laisser une trace, un message, de dire à la vie « Vie je t'aime. Je suis en attente de toi, de ton sourire etc… » … Besoin d'écrire pour lutter, pour vivre ….

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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