Entre trois et deux étoiles.
Crimes à la librairie est un recueil aux nouvelles de qualité très inégale. En fait, l'ennui est qu'il "tire" dans tous les sens. On a droit à quelques récits de détection classiques, d'autres qui frôlent l'espionnage et certains l'horreur. Trois facettes généralement destinées à trois types de lecteurs.
Si j'ai eu le bonheur de découvrir la plume de
Richard Ste-Marie et de
Jacques Côté, plusieurs déceptions ont gâché mon plaisir de lecture. Je songe, entre autres, aux textes très banals de
Chrystine Brouillet et de Camille Bouchard, deux noms des lettres pourtant reconnus.
Le comble du malaise (involontaire) atteint son paroxysme avec la nouvelle de
Ariane Gélinas qui nous offre une version maladroite du roman le Parfum. N'y voyez pas là un hommage, mais plutôt un emprunt non-avoué qui pêche par excès.
Bref,
Crimes à la librairie ne livre pas la marchandise. Dommage. Dommage.