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"La survie", nos héros vont tenter de fuir le pôle sud où ils sont restés coincé lors de l'épisode précédent.

Un album aux couleurs toutes en douceur, de gris, d'ocre, et aussi de rose dans l'introduction pour souligner le caractère magique, superbe, au rythme lent qui colle bien au récit. Mais qui dit rythme lent dans un format au nombre de page limité fait qu'on reste un peu sur notre faim, on se rattrapera vite en lisant la suite...
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Toujours de magnifiques dessins dans un style raffiné. L'histoire, avec un retour au passé revêt un aspect dramatique. La fin est pleine d'actions et de suspense et on attend impatiemment la suite de l'histoire.
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La glace se refermant lentement mais irrémédiablement sur la coque du Léviathan, l'équipage n'a d'autre choix que d'abandonner le navire et embarquer sur les chaloupes. Commence alors un voyage qui pourrait bien être leur dernier... Car la mer est la plus indomptable et imprévisible des créatures. Matthieu Bonhomme le montre d'ailleurs avec beaucoup de talent. La mer est ici un personnage à part entière dont l'humeur évolue, tout comme les personnages, au fil de l'intrigue. L'auteur déploie une toute nouvelle palette de couleurs, constituée de différentes teintes de bleu, pour mieux nous plonger au coeur de l'intrigue. L'errance du capitaine et des siens à bord des chaloupes est l'occasion pour l'auteur de mettre une nouvelle fois en évidence son talent de conteur. C'est ainsi que nous découvrons tout un pan du passé du capitaine. Un passé qui se révèle étroitement lié à celui du jeune Esteban et qui apporte une belle touche d'émotions au récit. La petite touche fantastique qu'ajoute Matthieu Bonhomme à la fin du récit rend la BD encore plus captivante. La fin nous laisse plus qu'impatient de lire la suite !
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Le Cap Horn est l'un des endroits les plus dangereux de la planète. Et il est certain que le métier de chasseur de baleines n'est pas de tout repos, surtout vers 1900. C'est le cadre qu'a choisi Matthieu Bonhomme pour nous raconter les aventures d'Estéban, jeune indien embauché sur le baleinier Léviathan.

Le tome 3 démarre en pleine situation de crise, alors que le navire est pris dans les glaces de la banquise. C'est l'heure des choix, il faut un plan, le capitaine et son équipage se concertent et décident de laisser la cargaison sur place et de repartir en mer malgré les dangers encourus, à bord des barques de sauvetage.

Cette BD est avant tout caractérisée par la grande humanité qui se dégage des personnages. Esprit d'équipe, camaraderie, respect de la vie humaine, entraide, abnégation et sacrifice sont des principes naturellement mis en pratique par les personnages sans être explicitement revendiqués, et sans mièvrerie. Une authentique poésie se dégage de certaines scènes, par exemple lorsqu'à l'abri des regards, l'enfant et une mouette, que l'on devine affamés, discutent à propos du partage de la nourriture : est-ce réel ? est-ce imaginé ? L'essentiel du récit se situe sur les vagues démontées de l'Antarctique, mais on assiste également à une très belle scène de flash-back, qui apporte un éclairage sur les secrets du capitaine et de sa relation avec l'enfant.

Les dialogues sont précis et incisifs, sans fioritures. Les couleurs de l'album sont comme il se doit, froides et sombres, et le graphisme est simple et efficace, entièrement au service de l'histoire. Cet album, pour tout public, est pour moi une totale réussite.
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Après un tome 1 très "aventure", un tome 2 qui aborde la folie (du capitaine) et la lutte entre baleiniers (sur fond de progrès technologique), voilà un tome 3 qui aborde la survie dans les glaces du Pôle Sud et l'injustice. En effet, quand les hommes et Esteban reviennent, épuisés et affamés, ils sont arrêtés et mis en prison suite aux plaintes du baleinier lésé (cf. tome 2).

Esteban retrouve Tonto et s'échappe...

Entretemps, Esteban a reçu les confidences du capitaine (qui pensait mourir sur le canot) sur ce qui les lie, le passé et la mère d'Esteban... C'est très touchant, et bien vu.

Une série décidément pleine de surprises et de ressources qui n'en finit pas de me séduire.
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J'ai reçu La survie, tome 3 des aventures d'Esteban par Matthieu Bonhomme dans la cadre du programme Masse critique : merci à l'éditeur et à Babelio

Le Léviathan chasse sur la route des baleines, entre le Cap Horn et l'Antarctique, un des endroits les plus inhospitaliers du monde. Esteban, un jeune indien de 12 ans qui a réussi à embarquer comme mousse à bord du baleinier, s'est rapidement révélé très habile au lancer du harpon. En 1900, les navires à voile commencent à subir la concurrence des bateaux à vapeur équipés de lance-harpons mécaniques et les rapports ne sont pas cordiaux. Engagé dans une course poursuite acharnée au cours du précédent album, le Léviathan s'est trop avancé dans les glaces et s'est laissé prendre. le commandant décide d'abandonner le navire et la cargaison d'huile pour tenter de sauver l'équipage à bord des six chaloupes. A la seule force des rames, ils s'engagent sur l'océan en furie, mais un des esquifs est bientôt séparée des autres par le passage d'un iceberg géant.

Bien que le dessin, assez proche des Chroniques outremers dans sa gamme chromatique et dans son tracé, me plaise moins, je préfère pourtant cet album pour le scénario.
Tout d'abord, l'humanité - les rapports humains dans leur diversité, leur grandeur et leurs petitesses - est au coeur de l'histoire. L'austérité de la vie à bord, sous la menace permanente des icebergs et des tempêtes, la rudesse mêlée de solidarité des marins, sont évoqués avec pudeur et justesse. Esteban, qui parle aux oiseaux et partage les contes de son folklore natal avec ses compagnons, apporte une note de fraîcheur et de fantaisie. Une très belle scène d'intimité entre l'enfant et le commandant lorsqu'il se croit perdu, apporte des éclaircissements sur les liens très forts qui les unissent et sur son passé où il retrace un épisode assez méconnu de la colonisation en Amérique du sud et des rapports avec les indiens natifs.
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Je n'ai pas lu les deux premiers albums, mais les huit premières pages de celui-ci reprennent la fin du tome 2. le baleinier Léviathan a été pris par les glaces, l'équipage doit faire quelque chose pour ne pas mourir de froid ou de faim. Ils se répartissent donc dans les chaloupes et tentent d'atteindre la terre ferme. Un long voyage commence à travers les icebergs, face à d'énormes vagues... Voilà un beau récit d'aventure passionnant et des dessins superbes qui plongent le lecteur dans un univers marin dur et exigeant. le personnage d'Esteban, jeune indien de douze ans, est très attachant et cet épisode nous dévoile un peu de son passé.

Après cette lecture et en attendant un nouvel épisode, je vais sans tarder essayer de me procurer les tomes 1 et 2.

Merci à Babelio et aux éditions Dupuis pour cette très belle découverte pour moi et la confirmation d'une très bonne série pour mes trois moussaillons...
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Après deux tomes édités chez Milan sous le label Treize étrange, "le voyage d'Esteban" se poursuit chez Dupuis et est rebaptisé "Esteban" par la même occasion. Un changement de cap qui n'empêche pas Matthieu Bonhomme ("Le marquis d'Anaon", "Messire Guillaume") de poursuivre le récit initiatique de ce jeune orphelin qui rêvait de devenir harponneur, toujours avec le même brio.

L'apprenti marin a beau être intégré à l'équipage du Léviathan depuis ses exploits du premier tome, cela ne l'empêche pas de se retrouver en très mauvaise posture, coincé sur la banquise suite à l'affrontement du tome précédent avec l'équipage d'un baleinier à vapeur muni d'un canon à harpons. Entouré par un enfer de glace, c'est bel est bien de survie qu'il s'agit lors de ce troisième volet. Des conditions extrêmes qui vont également pousser le capitaine charismatique du Léviathan à se livrer au jeune Estéban et à dévoiler une partie de ce passé qui semble le lier à Esteban depuis le début de la saga. Une tranche de vie qui conforte la dimension humaine du récit et un passé qui va également permettre à l'auteur de présenter le personnage de Tonto.

Une des grandes forces du récit reste le réalisme et la crédibilité de la description des actes de ces hommes entièrement dévoués à la chasse à la baleine. Mais au-delà du côté humain de l'histoire imaginée par Matthieu Bonhomme, c'est l'aspect "aventure" qui a le vent en poupe dans ce troisième tome. Après la course poursuite haletante du volet précédent, c'est le sort réservé à Esteban et ses compères qui vient tenir le lecteur en haleine dans ce nouveau volet.

Graphiquement, le trait simple et efficace de Matthieu Bonhomme continue de faire des merveilles, tandis que la colorisation adéquate de Delphine Chedru parachève le tout et place cette histoire dans une ambiance proche de la perfection.

Un excellent troisième tome et une saga qui dans le fond et dans la forme est fort comparable à celle d'"Achab". de l'aventure comme on en redemande !
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J'avais lu le tome un à sa sortie, il y a de ça quelques années. Lorsque j'ai vu que le tome 3 faisait partie de l'opération Masse critique, j'ai tenté ma chance. N'ayant pas lu le tome 2, je me demandais si la lecture ne s'avérerait pas difficile. Mais l'introduction nous replonge dans l'histoire, nous resitue le lieu de l'action et les aventures passées. Je trouve d'ailleurs cette idée de prologue intéressante. Les 8 premières pages contrastent avec les autres de par leur couleur, plusieurs nuances de rose. La suite de l'histoire n'hébergera plus que du gris, du bleu nuit, du noir, une palette bien plus sombre collant parfaitement à l'histoire.
L'entraide et la solidarité rend les personnages attachants et l'imagination fertile (ou le don de parler aux animaux?) du personnage principal, le jeune Esteban, ajoute encore une dose d'humanité.
Ayant tendance à craindre les séries de BD en plusieurs tomes, je n'ai absolument pas été déçue par ce dernier.
Encore merci à Babélio et aux éditions Dupuis.
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Le "Léviathan" est prisoonier des glaces. Esteban et tout l'équipage se retrouvent embarqué sur les 4 barques pour essayer de rejoindre la terre ferme. Mais trés vite celle d'Esteban et du capitaine se retrouve isolée des 3 autres. La lutte pour la survie est éprouvante mais sera également l'occasion de quelques confidences.
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