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EAN : 9782884713634
64 pages
Lucky Luke (01/04/2016)
3.86/5   394 notes
Résumé :
Par une nuit orageuse, Lucky Luke arrive dans la bourgade boueuse de Froggy Town. Comme dans de nombreuses villes de l'Ouest, une poignée d'hommes y poursuit le rêve fou de trouver de l'or. Luke souhaite y faire une halte rapide. Mais il ne peut refuser l'aide qui lui est demandée: retrouver l'or dérobé aux pauvres mineurs du coin la semaine précédente. Avec l'aide de Doc Wesnedsay, Lucky Luke mène une enquête dangereuse, car il est confronté à une fratrie impitoyab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (107) Voir plus Ajouter une critique
3,86

sur 394 notes
Lucky Luke, les westerns du mardi soir à la télé, j'ai adoré enfant et adolescent.
Maintenant, comme pour beaucoup d'oeuvres classiques des trente glorieuses, le personnage a connu un coup de mou suite à la mort de ses créateurs et surtout de Goscinny qui avait su admirablement tirer parti des potentialités du héros créé par Morris. Goscinny et Morris avaient multipliés les chefs d'oeuvre de la veine aventure comico parodique. Matthieu Bonhomme choisit une veine beaucoup plus réaliste avec L'homme qui tua Lucky Luke.
Dès la première planche, Lucky Luke est au sol et une voix off crie de joie. Elle a tué la légende. Lucky Luke n'est plus. Que s'est-il passé ?
Quelques jours plus tôt, un cow-boy solitaire arrive sous une pluie battante dans la petite ville de Froggy Town. Lucky Luke a une réputation et, alors qu'il a maille à partir avec le shérif et sa famille, les habitants influents de la ville lui demande d'éclaircir le vol d'une cargaison d'or par de supposés indiens. En parallèle du shérif, qui ne voit pas ça du tout d'un très bon oeil, Luke se lance dans un enquête assez compliquée qui va aller de surprise en surprise.
L'intrigue en elle même est plutôt réussie, même si elle ne révolutionne pas non plus le genre. Mais ce qui fait de cet album une petite perle, c'est l'ambiance et les personnages.
Bonhomme réussit un mélange parfait entre les BD des années 1960 et 1970 (la bagarre dans le saloon, page 35), les films hollywoodiens de l'âge d'or de John Ford surtout (l'homme qui tua Liberty Valence pages 45 à 49) ou d'Howard Hawks (Rio Bravo, pages 54, 55) et bien d'autres mais aussi aux westerns spaghettis de Sergio Léone ou américains de Clint Eastwood (Impitoyable est une énorme référence). Mais tout est digéré et intégré au service de l'histoire.
Les personnages sont beaucoup plus fouillées que dans les BD classiques (ce n'est pas non plus un grand challenge!) le personnage de Lucky Luke est moins sur de lui, moins maître de lui-même et de ses émotions, plus humains en quelque sorte, même si on n'apprend rien ni sur son passé, ni sur ses amours. Doc Wesneday, complètement inspiré du Doc Holiday du règlement de comptes à OK Corral, est lui aussi parfait d'ambiguïté, de ce mélange entre bravoure, philosophie et perversité.
Pas d'humour dans cet album, ou très peu, un running gag sur le tabac, ou comment Lucky Luke a été obligé d'arrêter de fumer, mais pas plus. On est dans un hommage, mais ni dans un copié collé ni dans une parodie.
Les dessins sont justes magnifiques, totalement éloigné de ceux de Morris, mais en utilisant pourtant certaines de ses techniques (des aplats de couleurs en décors pour se centrer sur les personnages (page 42), par exemple. Des paysages incroyables des montagnes rocheuses, des ambiances de saloon et de villes crasseuses de boue. On s'y croirait.
Une très belle réussite.
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Voici un très, très bel hommage à Morris de la part de Matthieu Bonhomme. En effet, il est allé déterrer le Lucky Luke des origines, celui d'avant Goscinny, le Lucky Luke qui se bagarre, qui est un vrai dur et qui sacre à l'occasion ; le Lucky Luke nerveux qui fronce les sourcils et qui n'a pas un éternel sourire aux lèvres.

Très bel hommage également car Morris, en son nom propre et non dans la façon que René Goscinny a eu de faire évoluer le personnage et la série, avait pour ambition de parodier le cinéma du genre, de détourner ses codes mais pas de faire de la BD d'humour.

Matthieu Bonhomme est donc particulièrement fidèle à Morris, l'homme dans ses convictions, plus qu'à son trait. Il ne cherche pas à copier ni à imiter le dessin de Morris comme peut le faire Achdé. En revanche, le scénario est très soigné, plus basé sur une enquête, sur une ambiance, une atmosphère que sur de l'humour.

Il n'y a pour ainsi dire pas d'humour dans cet album tout comme il n'y en avait pour ainsi dire pas dans un album comme Sous le Ciel de L'Ouest, par exemple, notamment la première histoire. En revanche, les clins d'oeil au cinéma du genre sont nombreux, les éclairages et même une scène de pluie où Lucky Luke, l'homme sans âge enfile un poncho, comme l'homme sans nom incarné par Clint Eastwood dans les films de Sergio Leone.

Le titre est lui aussi, bien évidemment, un clin d'oeil à L'Homme Qui Tua Liberty Valence de John Ford même si le scénario rappelle davantage celui de L'Homme Aux Colts D'Or d'Edward Dmytryk. (Pavlik m'a indiqué également qu'il y a une référence à Impitoyable d'Eastwood auprès de laquelle j'étais passée sans l'apercevoir. Merci Julien.) L'auteur s'est même permis un autre clin d'oeil amusé au cinéma, avec James Bond, sans tomber dans l'épaisse caricature et le trop plein de références. Enfin, je vous laisse lire les noms et les inscriptions marquées sur les croix du cimetière à la fin de l'ouvrage.

Je suis vraiment bluffée par la qualité tant de la BD que de l'hommage au créateur de Lucky Luke. Il se permet même d'expliquer pourquoi il s'est arrêté de fumer. Les mises en couleurs sont magnifiques et dignes du Morris des grands jours.

Le synopsis est le suivant : alors qu'il arrive à Froggy Town — littéralement ville des grenouilles — la bien nommée qui se fait arroser constamment, Lucky Luke a affaire à un drôle d'illuminé qui veut le défier, or, ce drôle d'illuminé n'est autre que James Bone, le shérif de la ville. Cependant, son frère Anton vient le raisonner. Ce dernier semble avoir beaucoup d'ascendant sur le shérif…

Lucky Luke apprend également auprès de Doc Wednesday, un ancien fin tireur désormais ravagé par le tabac et l'alcool, que la diligence transportant tout l'or des mineurs s'est faite attaquer par un mystérieux indien. Les frères Bone ont mené l'enquête mais celle-ci les a mené hors de leur juridiction et elle est désormais au point mort.

Lucky Luke est donc chargé par un comité de citoyen de bien vouloir retrouver l'indien qui a tué le convoyeur ainsi que l'or volé. On lui explique alors que le convoyeur était accompagné d'un certain Steve Bone, le troisième des frères Bone. Ce dernier accepte d'emmener Lucky Luke et Doc Wednesday sur les lieux de l'attaque.

Notre héros ne tarde pas à découvrir le clou d'un fer un cheval et des traces qui le mènent chez un vieux pionnier acariâtre et violent. Tout cela lui paraît bien étrange et c'est ce qu'il confie à Jolly Jumper qui, lui aussi est redevenu muet, comme aux origines.

Je vous laisse découvrir cette très belle bande dessinée qui s'adresse plutôt à des ados ou des adultes qu'à des enfants et qui est esthétiquement très réussie, dont le scénario est excellent, et dont la fidélité à l'esprit du premier créateur de Lucky Luke est irréprochable. Je suis certaine que Morris lui-même aurait adoré cette BD. du moins, c'est mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose. Chapeau Matthieu Bonhomme.

P. S. : Après revisionnage du film Impitoyable de Clint Eastwood sur les bons conseils de Pavlik, il semble que cet album doive finalement beaucoup à ce film : pluie torrentielle, dépôt des armes à l'entrée de la ville, Doc Wednesday de l'album qui ressemble au English Bob du film (joué par Richard Harris) et surnommé " Doc " au lieu de " Duke " par Gene Hackman, fidélité de la parole donnée par Lucky Luke au Doc qui rappelle celle d'Eastwood, etc., etc. Pas de doute, on est bien dans l'esprit de Morris de vouloir détourner des images du cinéma dans ses BD.
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Proposer un épisode inédit des aventures du poor lonesome cow-boy, tout en se démarquant totalement du style habituel de la série, il fallait oser. Pari risqué, nom d'un p'tit Bonhomme, mais la réussite est bien là, et, sur la tête à Matthieu, elle ne tient pas qu'à un cheveu.

Mattieu Bonhomme s'attaque à un mythe. Car Lucky Luke, ce héros à la brindille innocente coincée au bord des lèvres et au six-coup réputé superluminique, fait depuis toujours partie de notre imaginaire d'enfant au sein de l'inoxydable quatuor de la bédé franco-belge : Tintin-Astérix-Lucky Luke. Oui, je sais, un quatuor en général ça se pratique à quatre, mais j'ai retiré Spirou qui ne m'a jamais paru à la hauteur. Ces bédés de notre enfance, nous les connaissions toutes par coeur, à force de les relire encore et encore, parce que les bédés étaient rares à l'époque, en tout cas, les bédés qui pouvaient passer entre mes mains. Par chance, Lucky Luke a été une bédé plus accessible que les autres, pour une raison toute simple : quelques albums en version souple étaient offerts gratuitement dans certaines stations-services, avec des pleins d'essence. Et voilà comment j'ai pu lire un jour mes premières bédés, en ces temps lointains, où la littérature et la bande dessinée n'entraient pas spontanément dans le budget familial. Merci Total.

Que ce soit pour commémorer la mort de Morris il y a 15 ans ou la naissance de Lucky Luke il y a 70 ans, cet album hommage est le bienvenu. Matthieu Bonhomme adopte une stratégie nouvelle et choisit un chemin résolument différent du prolongement actuel de la série cosigné par Achdé et Laurent Gerra. Ici, pas de pastiche parodiant la plume de Morris (Achdé fait merveille dans ce créneau) et pas de calembour rigolo ou de situation cocasse à la Goscinny (Gerra rempile pour la 4ème fois et, avec les talents d'imitateur qu'on lui connait, parvient à imiter le ton). Matthieu Bonhomme revient à la source de la série, aux premières intentions de Morris, avec une formidable évocation des westerns américains, de l'âge d'or (John Ford) à la période crépusculaire (Clint Eastwood).

Rappelons pour la forme les nombreuses références au cinéma d'Hollywood, déjà évoquées dans de nombreuses critiques : L'homme qui tua Liberty Valence, pour le titre, Impitoyable, pour la ville mise en coupe réglée, mais également, pour la mise en scène du duel, la famille de shérifs, et le personnage de Doc Wednesday, tous les films inspirés de la fusillade d'O.K. Corral.

Le scénario est inspiré, subtil, pas si manichéen que ça (contrairement à la plupart des westerns spaghettis de la bande dessinée). Nous apprenons comment une fratrie parvient à faire la loi dans Froggy Town (librement inspirée de Daisy Town) avec une mauvaise volonté manifeste, et pourquoi Lucky Luke, appelé à la rescousse par les notables de la ville, devient pionnier de la lutte anti-tabac et abandonne la cigarette au profit de sa fameuse brindille (l'absence de tabac, qui échappe invariablement au héros, est le seul gag récurrent de l'album).

Matthieu Bonhomme reste fidèle à son style de dessin où la nature est omniprésente, sauvage, et finement esquissée en quelques traits bien placés qui parviennent à évoquer la majesté des paysages des Rocheuses. le coup de crayon rappelle celui de la série Esteban qui l'a rendu célèbre, avec un petit supplément d'aplats de couleur pétante monochrome et vintage (rose, jaune, orange, mauve, bleu canard), recouvrant l'intégralité d'un décor ou d'un personnage, comme seul Morris osait le faire dans ses albums (et c'est la seule concession de Matthieu Bonhomme au style de Morris).

Ces aplats sont subtilement utilisés et obéissent à des codes symboliques. Par exemple, dès que Laura Legs – le personnage féminin glamour de l'album, dans tout western qui se respecte, il faut un personnage féminin glamour – apparaît, les cases précédentes, les personnages ou les objets du décor (la diligence et son attelage au grand complet page 27, le couple page 43, le fauteuil page 55) deviennent rose bonbon. Laura Legs est une vieille connaissance de Lucky Luke, elle le connaît depuis la tournée du « Grand-Duc » et son rôle a été joué à l'écran par la délicieuse Nancy Morgan, aux côtés de Terence Hill, dans un film sorti en 1991 inspiré de l'album Daisy Town.

Passons sur quelques références au Far West réel (« la main du mort » page 24 est le jeu qu'avait Wild Bill Hickok quand il s'est fait descendre en 1876 par une balle tirée dans le dos, sinistre présage, son enterrement a été payé par son ami Charlie Utter, dont nous découvrons par hasard le nom sur une tombe au premier plan dans un cimetière page 53) et revenons un instant au personnage de Doc Wednesday, l'un des personnages les plus intéressants de cet album.

Doc Wednesday fait bien entendu référence à Doc Holliday, l'ami des frères Earp. Même sonorité du nom, même profession, joueur de poker professionnel, as de la gâchette, une toux à cracher ses poumons (due à une tuberculose). Tous ces points communs apparaissent dans l'album et dans la vraie vie de Doc Holliday. Doc Holliday apparaît dans une bonne dizaine de films mettant en scène le fameux duel à OK Corral à Tombstone, aux côtés du shérif Wyatt Earp. Cet épisode de l'histoire de l'Ouest est également relaté dans plusieurs séries BD dont Blueberry et... Lucky Luke !

Mais l'indice le plus évident reste à venir. Dans la toute dernière page, sur une tombe, deux dates rappellent que Doc Holliday le tuberculeux, né (lui aussi) en aout 1851, mort (lui aussi) en novembre 1887 à 36 ans, avait survécu à tous les duels, avait réussi à échapper à toutes les balles, mais n'avait pas suffisamment pris soin de lui, un comble pour un Doc.

« Tu ne dois pas mourir. Prends soin de toi... Vis longtemps… Fais-le pour moi. » sont les dernières paroles de Doc Wednesday à Lucky Luke. « Oui Doc… Je te le promets. » répond Lucky Luke à Doc Wednesday. « Ouaip. Je vais prendre soin de moi. J'ai promis. » répond Lucky Luke à Laura Legs, à la dernière page de l'album, en abandonnant définitivement l'idée de fumer et en cueillant sa première brindille d'herbe sur la tombe de son ami.

Du grand art.
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Naaaaan, quelqu'un vient de flinguer Lucky -beaucoup moins pour le coup- Luke.
Mais si, vous savez, le gars qui tire plus vite que son ombre. Ça devait être un jour sans soleil.
Liberty Valance doit se sentir moins seul...

Sale ambiance à Froggy Town.
Temps de merde.
Sherif Bone de merde avoisinant les 12 de QI en descente.
Et cerise sur le paquebot -p'tit hommage à St Naz', ça fait plaisir- un vil gredin vient de spolier tout l'or destiné aux mineurs.
La fratrie Bone, visiblement peu encline à pourchasser l'immonde scélérat, c'est à Lucky Luke que reviendra l'insigne honneur de lever le voile sur cet épais mystère.

De l'hommage, du beau, du pur, du tatoué, c'est qui qu'en veut ?
Ben moi, du coup, y a pas de mal à se faire du bien.

Toujours délicat de toucher à l'idole.
Alors que certains s'y essayent avec plus ou moins de réussite, cf Astérix, d'autres tapent direct dans le mille, voire le mythe.
Mais qu'il est bon cet album personnel, certifié western pur jus, hommage classieux et respectueux à l'univers originel.
Exit les figures emblématiques qu'étaient les Dalton, Calamity Jane, Billy the Kid, bonjour Doc Wesnedsay, attendrissante légende de l'Ouest au bout du rouleau.

Bonhomme multiplie à l'envi les codes du genre, donnant à son récit une force peu commune.
Le scénar', sans susciter un étonnement de folie, tient la route et ce malgré deux-trois évènements cousus de fil blanc.

Le coup de crayon est sobre, aéré, lumineux.
Il me rappelle un peu celui de Brüno capable de vous transporter avec très peu de détails.
Autre idée de génie, cette quête, systématiquement vouée à l'échec, de tabac vital à l'équilibre de notre poor lonesome cow-boy.
Ou l'art consommé de contourner une loi anti-tabac sans jamais tomber sous son coup.
Car oui, fumer tue. Vivre aussi, alors...

L'exercice s'avérait casse-gueule.
Le résultat claque comme une balle de colt 45.
Merci Bonhomme !
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En pleine nuit, sous une pluie torrentielle, un cowboy solitaire débarque à Froggy Town. Dans la grange attenante à l'hôtel, il demande au vieil homme, un gamin derrière lui, s'il peut s'occuper de son cheval pour la nuit. le vieil homme est tout étonné de l'entendre prononcer son nom, à savoir Lucky Luke. Aussitôt, le gamin conduit le cowboy vers l'hôtel. le tavernier lui propose alors sa meilleure table, de quoi manger et une chambre pour la nuit. C'est alors qu'un homme, assez énervé, entre et défie Lucky Luke. Ce dernier ne se laisse pas démonter et, bloquant le chien de l'arme du jeune homme, réussit à le désarmer. Mais le voilà aussitôt menacé d'une carabine. À son bout, le frère aîné du premier, Anton. Ces deux frangins, James et Anton, semblent imposer leur loi dans cette bourgade, James, le simplet, étant devenu shérif l'on se demande bien comment. La loi interdisant les armes, le cowboy n'a d'autre choix que de la leur laisser. le lendemain, la nouvelle s'est répandue dans tout Froggy Town de la présence de l'homme qui tire plus vite que son ombre. L'on se presse ici et là pour l'entr'apercevoir. Ce dernier reçoit la visite des messieurs du comité des citoyens. Ils l'informent que la diligence qui amenait la récolte d'or des mineurs à Silver Canyon s'est fait dévaliser. La présence de Lucky Luke est une bénédiction mais visiblement pas pour tout le monde...

Nom d'un p'tit Bonhomme! Matthieu reprend haut la main ce personnage renommé et reconnu de tous et rend un bel hommage à Morris.
Dans cette bourgade de Froggy Town, les 3 frères Bone règnent en maître. Aussi voient-ils d'un mauvais oeil l'arrivée de Lucky Luke que sa réputation devance. Mis au fait de cette étrange disparition d'or, il sera sollicité pour retrouver le coupable, aidé d'un certain Doc Wednesday, affaibli par l'alcool et le tabac. Voilà un western rondement mené, une enquête somme toute classique mais terriblement efficace. L'on s'amuse de la notoriété de Lucky Luke, personnage devenu mythique, de sa quête de tabac, des facéties de Jolly Jumper. Les personnages sont fouillés et attachants. Matthieu Bonhomme s'approprie parfaitement le personnage et donne un ton particulier à cet album, peut-être moins drôle. Graphiquement, l'auteur respecte les codes couleurs de Morris et nous offre de magnifiques planches. Une réussite. Ouaip.
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critiques presse (9)
Bibliobs
30 janvier 2017
Pour cet album très sombre, qui n'aura pas de suite, Matthieu Bonhomme a refusé de singer les traits de Morris et pris le parti d'un hommage à la touche très personnelle. Une vraie réussite !
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Du9
26 septembre 2016
Mathieu Bonhomme fait clairement référence à la première période de la série (dont le sommet est atteint entre les cinquième et huitième tomes ), quand Morris était aussi au scénario.
Lire la critique sur le site : Du9
Telerama
20 avril 2016
Le héros de notre enfance a certes (un peu) vieilli. Ça tombe bien, nous aussi !
Lire la critique sur le site : Telerama
Bedeo
14 avril 2016
Un bien bel hommage au personnage. On pourrait simplement regretter de ne pas avoir réellement exploité le titre de l’album !
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
11 avril 2016
Il aborde ici le genre ultra-référencé du western sous l’angle de l’hommage respectueux, faisant défiler les scènes iconiques qui ont fait la renommée du cow-boy solitaire.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
11 avril 2016
Une réinterprétation décalée du mythe qui permet, enfin, d’humaniser l’homme qui tire plus vite que son ombre…
Lire la critique sur le site : BDZoom
Auracan
07 avril 2016
Quel hommage ! Matthieu Bonhomme sort des sentiers battus pour nous présenter un Lucky Luke « new look » du plus bel effet.
Lire la critique sur le site : Auracan
Sceneario
05 avril 2016
L'une des meilleures surprises de cette année 2016. Un très bon western et un très bon Lucky Luke que les amateurs de bonne bande dessinée apprécieront à sa juste valeur.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
04 avril 2016
On déguste avec grand plaisir ce pas de côté, qui réussit l’exploit d’être à la fois drôle et crépusculaire.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (46) Voir plus Ajouter une citation
- Quelle délicieuse rencontre ! A qui ai-je l'honneur ?
- C'est pas possible ! Laura Legs !
- Si je m’attendais à tomber sur le cow-boy solitaire !
- Laura, je te présente Doc Wednesday.
- Enchanté Madame. Vous illuminez ma journée.
- Enchantée , Monsieur Wednesday.
- Mummy, ça veut dire quoi solitaire ?
- Ça veut dire "célibataire", mon chou.
- Non... Solitaire, pour Luke, ça veut dire... solitaire.
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"_Il n'y a rien de plus fort que les liens qui unissent des frères, n'est-ce pas ? ...Et c'est quelque chose que je ne connaîtrai jamais.
_Oui...tu n'es qu'un pauvre cow-boy solitaire.
_T'avais raison Laura...C'est des mecs bien les frères Bone."
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"Vous et moi nous avons fait notre vie avec notre colt. Nous savons qu’il y a forcément quelque part, dans l’arme de quelqu’un qui approche, la balle qui va nous descendre…"
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LE CONDUCTEUR DE LA DILIGENCE : J' sais encore compter jusqu'à zéro. Rien c'est rien.
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- C'est vrai qu'vous avez eu Phil Defer ?
- Mon oncle Henry il dit que vous avez eu aussi les cousins Dalton, c'est vrai ou pas ?
- C’est mal de tuer un homme, petit... Tu lui retires tout ce qu'il a et tout ce qu'il aurait pu avoir.
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