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3,85

sur 396 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Naaaaan, quelqu'un vient de flinguer Lucky -beaucoup moins pour le coup- Luke.
Mais si, vous savez, le gars qui tire plus vite que son ombre. Ça devait être un jour sans soleil.
Liberty Valance doit se sentir moins seul...

Sale ambiance à Froggy Town.
Temps de merde.
Sherif Bone de merde avoisinant les 12 de QI en descente.
Et cerise sur le paquebot -p'tit hommage à St Naz', ça fait plaisir- un vil gredin vient de spolier tout l'or destiné aux mineurs.
La fratrie Bone, visiblement peu encline à pourchasser l'immonde scélérat, c'est à Lucky Luke que reviendra l'insigne honneur de lever le voile sur cet épais mystère.

De l'hommage, du beau, du pur, du tatoué, c'est qui qu'en veut ?
Ben moi, du coup, y a pas de mal à se faire du bien.

Toujours délicat de toucher à l'idole.
Alors que certains s'y essayent avec plus ou moins de réussite, cf Astérix, d'autres tapent direct dans le mille, voire le mythe.
Mais qu'il est bon cet album personnel, certifié western pur jus, hommage classieux et respectueux à l'univers originel.
Exit les figures emblématiques qu'étaient les Dalton, Calamity Jane, Billy the Kid, bonjour Doc Wesnedsay, attendrissante légende de l'Ouest au bout du rouleau.

Bonhomme multiplie à l'envi les codes du genre, donnant à son récit une force peu commune.
Le scénar', sans susciter un étonnement de folie, tient la route et ce malgré deux-trois évènements cousus de fil blanc.

Le coup de crayon est sobre, aéré, lumineux.
Il me rappelle un peu celui de Brüno capable de vous transporter avec très peu de détails.
Autre idée de génie, cette quête, systématiquement vouée à l'échec, de tabac vital à l'équilibre de notre poor lonesome cow-boy.
Ou l'art consommé de contourner une loi anti-tabac sans jamais tomber sous son coup.
Car oui, fumer tue. Vivre aussi, alors...

L'exercice s'avérait casse-gueule.
Le résultat claque comme une balle de colt 45.
Merci Bonhomme !
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En pleine nuit, sous une pluie torrentielle, un cowboy solitaire débarque à Froggy Town. Dans la grange attenante à l'hôtel, il demande au vieil homme, un gamin derrière lui, s'il peut s'occuper de son cheval pour la nuit. le vieil homme est tout étonné de l'entendre prononcer son nom, à savoir Lucky Luke. Aussitôt, le gamin conduit le cowboy vers l'hôtel. le tavernier lui propose alors sa meilleure table, de quoi manger et une chambre pour la nuit. C'est alors qu'un homme, assez énervé, entre et défie Lucky Luke. Ce dernier ne se laisse pas démonter et, bloquant le chien de l'arme du jeune homme, réussit à le désarmer. Mais le voilà aussitôt menacé d'une carabine. À son bout, le frère aîné du premier, Anton. Ces deux frangins, James et Anton, semblent imposer leur loi dans cette bourgade, James, le simplet, étant devenu shérif l'on se demande bien comment. La loi interdisant les armes, le cowboy n'a d'autre choix que de la leur laisser. le lendemain, la nouvelle s'est répandue dans tout Froggy Town de la présence de l'homme qui tire plus vite que son ombre. L'on se presse ici et là pour l'entr'apercevoir. Ce dernier reçoit la visite des messieurs du comité des citoyens. Ils l'informent que la diligence qui amenait la récolte d'or des mineurs à Silver Canyon s'est fait dévaliser. La présence de Lucky Luke est une bénédiction mais visiblement pas pour tout le monde...

Nom d'un p'tit Bonhomme! Matthieu reprend haut la main ce personnage renommé et reconnu de tous et rend un bel hommage à Morris.
Dans cette bourgade de Froggy Town, les 3 frères Bone règnent en maître. Aussi voient-ils d'un mauvais oeil l'arrivée de Lucky Luke que sa réputation devance. Mis au fait de cette étrange disparition d'or, il sera sollicité pour retrouver le coupable, aidé d'un certain Doc Wednesday, affaibli par l'alcool et le tabac. Voilà un western rondement mené, une enquête somme toute classique mais terriblement efficace. L'on s'amuse de la notoriété de Lucky Luke, personnage devenu mythique, de sa quête de tabac, des facéties de Jolly Jumper. Les personnages sont fouillés et attachants. Matthieu Bonhomme s'approprie parfaitement le personnage et donne un ton particulier à cet album, peut-être moins drôle. Graphiquement, l'auteur respecte les codes couleurs de Morris et nous offre de magnifiques planches. Une réussite. Ouaip.
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Hein ? Quoi ??? On a tué Lucky Luke ??
Mais c'est pas possible ça ! Dites-moi que je rêve...
Z'êtes bien sûr qu'on parle du même Lucky Luke ? le plus légendaire de tous les cowboys du Far West, le flegmatique justicier qui tire plus vite que son ombre, le poor lonesome cowboy accompagné de son fidèle Jolly Jumper, c'est bien de lui qu'on parle là ??
Déjà qu'on lui avait enlevé sa clope au bec, voilà qu' on lui tire dessus et qu'on l'envoie rouler dans la boue !
Ah non, mais, ça va pas du tout ça !!
Et ça s'passe où d'abord ?? A Froogy Town...Avec un nom pareil, faut pas s'étonner qu'il y fasse un temps de chien ! Euh non pas de chien ..c'est plutôt un temps pour les grenouilles. AAhh mais !! Bande de sales crapauds baveux, pustuleux et affreux ! Mais pourquoi vous avez flingué ce héros ..que dis-je, cette légende , ce mythe !!

Je crois qu'il n' y a qu'un seul moyen de le savoir et c'est tout simple : suffit de lire la BD.
Pour les analyses studieuses et pertinentes, je vous renvoie à celles de deux autres mythes de Babelio : Nastasia et Eric75, à qui je tire mon chapeau.
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J'ai passé un excellent moment avec Lucky Luke. Mais pas celui qu'on connait, signé Morris. Non, celui là il est scénarisé et dessiné par Mathieu Bonhomme.
Et là on rigole pas. le flegme du tireur le plus rapide de l'ouest est toujours là, mais on le sent quand même plus tendu... la faute à l'absence de tabac... (même les personnages de BD deviennent irascible, mais où on va).
Bref, une diligence attaquée , un homme abattu, et voici notre héros et son fidèle cheval blanc chargé d'enquêter.
Une bd qui sort du schéma classique de la série. Une bd d'homme, je dirai (et de femme aussi...j'entend déjà la foule déchaînée, j'imagine la plume et le goudron).
Bref, je me suis régalé, parce que, bien qu'un peu plus sérieuse, j'ai retrouvé avec plaisir le cow-boy qui m'a accompagné il y a bien longtemps.
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Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongé dans un Lucky Luke.
Même si celui ci n'est pas à proprement parler un "vrai" Lucky Luke il en est pas moins bon, il est meme très bon, sérieux, noir, un vrai western en somme, ce que j'ai vraiment trouvé original.

Le scénario est efficace et les dessins sont très bon, rien à redire, un album à lire pour tout fans de western (et pas que les fans de Lucky Luke).
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J'ai un sentiment un peu mitigé concernant cet album de "Lucky Luke". En effet, j'ai été gêné par le dessin que j'ai trouve trop simple, bien loin de toute finesse et de toute sophistication, ainsi que par l'histoire, trop sombre, beaucoup trop sombre pour une aventure du célèbre cow-boy. Après tout, Lucky Luke, c'est de l'humour, ce n'est pas censé être sombre ou ténébreux ( à mon avis, en tout cas… ).
Je reconnaît toutefois que l'histoire reste relativement intéressante et ne se lit pas avec un extraordinaire désagrément.
Mais, pour moi, ce n'est qu'un petit album de "Lucky Luke", qui tente d'être sombre, ce qui n'est ni intéressant, ni approprié.
J'ai donc une opinion mitigée.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un "Lucky Luke".
J'ai été intriguée par la couverture et le cow-boy en contrejour sur un fond bleu.
Rien de commun avec le lonely cow-boy de mon enfance.

La première planche nous offre la phrase qui a définitivement appuyé mon choix de prendre cet ouvrage à la médiathèque : "Haha J'ai détruit la légence, j'ai tué Lucky Luke".

On retrouve donc le héros solitaire toujours aussi solitaire, toujours aussi cow-boy et, je tiens à souligner là un joli trait d'humour : en galère pour trouver du tabac. L'honneur est donc sauf, Luky Luke ne fumera pas.

Dans la petite ville de Froggy Town, Lucky Luke est amené à enquêter sur le hold-up d'une caravane. D'affaires de familles en manque de ravitaillement peu à peu, le cow-boy va démêler la situation.

J'ai apprécié l'histoire et j'ai trouvé le récit assez fidèle à la "philosophie" Luky Luke.
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Avec ce Lucky Luke, on se retrouve plus proche de Blueberry ou Comanche. Ce Lucky Luke-là est plus grave et un poil plus noir que celui de Goscinny.
C'est un album fort bien dessiné, avec un scénario correctement ficelé. Cependant, la fin de l' histoire me semble peu vraisemblable... Comme si les auteurs avaient hésité entre vraie noirceur et happy-end... Tant il est vrai que Lucky-Luke se prête assez bien à ce genre de manipulation.
Cependant, c'est une bonne initiative (comme pour Spirou et Fantasio), de confier Lucky Luke à d'autres mains que celles de la série "officielle".
Un album que je relirai avec plaisir.
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Alors là, je dois avouer que j'ai été bluffé ! Vraiment, je ne m'attendais pas à ce que cet ouvrage soit aussi bon.

Sans être un inconditionnel, j'aime bien Lucky Luke, j'ai lu la plupart de ses aventures et j'aime particulièrement certaines d'entre elles, principalement de l'époque Goscinny (Le Juge, Les rivaux de Painful Gulch, Chasseur de Primes…). Toutefois, mon intérêt pour la série baissait de plus en plus chaque année et encore plus depuis la reprise par Laurent Gerra. Je ne suis pas non plus fana de la tendance éditoriale « Machin vu par… » ou « Bidule repris par… ». Bref tout ça pour dire que ça partait mal pour ce Lucky Luke vu par Matthieu Bonhomme.

Mais c'est là que l'album réussit un exploit en renversant complètement la situation. Déjà, la couverture claque ! C'est vraiment une des plus belles couvertures de l'année 2016 (et nous ne sommes qu'en avril au moment de sa sortie !) et donc, forcément on a envie voir ce qu'il y a à l'intérieur.
Et l'intérieur est très bon. L'intrigue est très bien montée et rappelle celles de la grande époque Goscinny. L'auteur maîtrise tous les codes du Western : le saloon, l'arrivée du héros, la défense des villageois face à l'oppresseur, les indiens, les duels, les grands-espaces…

Mais la plus grande force de cet album est qu'au lieu de refaire du Morris trait pour trait, Matthieu Bonhomme ose imposer son style. Ainsi les personnages répondent à leur caractéristiques : Luke a sa tenue traditionnelle, Jolly Jumper (muet) est toujours aussi caustique et rancunier mais le dessin est celui de Matthieu Bonhomme. Le ton est aussi plus sombre, plus réaliste - de mémoire ça fait un petit moment qu'un homme n'avait plus été abattu dans une histoire du cow-boy solitaire -.
En débordant sur 60 pages, il s'affranchit aussi du format 47 pages, format qui très contraignant sur la construction de l'intrigue et des planches.

De plus, comme l'a indiqué Matthieu Bonhomme sur France Inter : « L'intérêt d'un ouvrage comme celui-ci, c'est bien sûr de le bousculer, mais aussi de boucher les trous. J'ai donc exploré ici la question de son sevrage tabagique ». Et effectivement, faire tourner l'histoire sur comment Lucky Luke a arrêté la cigarette se révèle être une très bonne idée. Il faut dire que le passage de la cigarette au brin d'herbe ou du verre de whisky au verre de cola s'est réalisé de manière très artificielle, les auteurs cédant sous la pression des bonnes mœurs et de la protection des enfants, et qu'il n'y a jamais eu de réelle explication. Et là encore, ce sevrage est très bien amené, passant d'abord par un running-gag tout au long de l'album pour arriver à une prise de conscience et une promesse en fin d'album.

Vraiment L’Homme qui tua Lucky Luke est une excellente surprise. Ça faisait vraiment longtemps que je n’avais plus lu un album d'aussi bonne facture sur un héros « classique » et j’en suis presque à regretter que ce soit la seule et unique incursion de Matthieu Bonhomme dans l’univers de Lucky Luke… ou de Lucky Luke dans l’univers de Matthieu Bonhomme.
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Pour un hommage, c'est un hommage. C'est sûr.

Même si j'ai eu l'impression de me trouver dans un tome de Tyler Cross, on ne peut nier que les codes de Lucky Luke sont là. La blonde danseuse, le Doc, les frères plus bêtes que méchants, le père fou et chercheur d'or, les running gags (les grenouilles, le manque de tabac qui "explique" que Luke devienne non-fumeur...).

Ce qui m'a gêné, principalement, en plus du sentiment que Matthieu Bonhomme met un peu trop d'éléments pour une histoire de Lucky Luke, c'est le regard sombre et hostile de Lucky Luke. Car même si on retrouve un Lucky Luke plus conforme aux origines, qui se bagarrent, qui s'énerve un peu... les yeux noirs de noir, c'est moins en phase avec le personnage. Mais pour le reste, il y a un basculement dans le récit, qui arrive juste au moment où je commençais à me demander ce que je lisais... c'est super bien vu et super efficace. Une chouette découverte, même si au final on a sand doute "le Lucky Luke que Bonhomme rêvait de lire", mais c'est ça aussi un hommage, àmha.
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