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sur 919 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Orly, environ 20h, le 27 octobre 1949. le vol F-BAZN d'Air France, un Constellation de la firme Lockheed, décolle pour New-York, avec une escale prévue dans la nuit aux Açores.
À bord, onze membres d'équipage et trente-sept passagers, dont deux "stars" : le boxeur et amant d'Edith Piaf, Marcel Cerdan, parti aux USA rejoindre la chanteuse et reconquérir le titre mondial ; la violoniste virtuose Ginette Neveu qu'attend une tournée de concerts dans les plus grandes villes des USA.
Peu avant 3h du matin le 28 octobre, alors qu'il devait se poser sur l'aéroport de Santa Maria, l'avion disparaît..

L'auteur revient sur l'histoire déjà bien connue de ce vol, notamment du fait de la légende qu'elle créa autour de l'amour entre Piaf et Cerdan. On n'en apprendra pas beaucoup plus sur les causes de la catastrophe : une erreur de navigation qui n'amène pas l'avion là où il était attendu.
Adrien Bosc s'attache plus au destin des victimes. Si ceux de la violoniste et du boxeur sont sans doute trop connus pour être romancés, qu'en est-il des autres ? Comment démêler la réalité de la fiction ? Tout cela est en outre assez convenu : la reconversion d'anciens aviateurs de guerre ; les jeunes basques qui courent faire fortune aux USA ; l'ouvrière alsacienne qui part toucher l'héritage de sa tante des Amériques ; le couple au bord de la rupture... Trop de clichés !
La construction de la narration est habile : les péripéties du vol et les suites de l'accident constituent un récit chronologiquement linéaire. L'auteur vient y insérer des flash-back sur la personnalité des passagers et membres de l'équipage, et les raisons de leur présence à bord.
Pour le reste, l'écriture manque de saveur et de relief. le lecteur est souvent au bord de l'ennui. En tournant la dernière page, il se demande comment ce roman a pu obtenir un prix aussi prestigieux.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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J'avais envie de lire ce livre… Conseillé avec enthousiasme par ma kiné, il reçoit le Grand Prix du roman de l'Académie Française… Petit bémol, j'avais moyennement apprécié la prestation d'Adrien Bosc à la Grande Librairie, mais bon, pas de quoi m'arrêter.
Et bien, c'est rare, mais je n'ai pas accroché à la lecture de Constellation. L'idée de départ était bonne pourtant, même très bonne. le crash de l'avion Constellation le 27 octobre 1949 qui est resté dans les mémoires car Marcel Cerdan était à bord. Il partait rejoindre Edith Piaf aux Etats-Unis et reconquérir son titre de champion du monde.
Adrien Bosc, par ce roman, avait le projet de redonner « vie » aux autres passagers, aux personnels aériens, les oubliés de l'Histoire… Toutes ces personnes qui se sont croisées quelques heures pour mourir ensembles aux Açores. Ainsi que ceux que le « hasard », la destinée, a épargnés. Pour diverses raisons, ils n'ont pas pris ce vol.
Sur le papier, intéressant, et qui aurait pu être passionnant, émouvant… mais non. La magie n'a pas fonctionné. A aucun moment, l'écriture d'Adrien Bosc m'a emportée, captivée… c'est relativement bien écrit, mais trop emmêlé, brouillon pour bien se repérer dans les évènements, les histoires. Avec trop de références dans tous les sens, pour bien appréhender les choses. de plus, parfois, même trop souvent à mon goût, Adrien Bosc fait référence à des évènements ou personnes qui n'ont rien à voir dans cette histoire. Un peu comme s'il voulait à tout prix les « placer », les plaquer… étaler sa culture ? (je suis sans doute trop dure). Les récits des différentes vies sont trop rapides, trop superficielles pour que l'on s'y attache.
Bref, premier roman que je vais vite oublier.
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Comment expliquer ? Je n’ai pas été réceptive à cette lecture. Plus j’avançais, plus j’y trouvais quelque incomplétude, quelque manque. Je ne comprenais pas où l’auteur voulait en venir. J’avais le sentiment de lire un strict hommage à des gens décédés tous ensemble, et c'est tout. Des gens qui en fait, ne se connaissaient même pas. Des étoiles d’une même Constellation crashée sur un rocher. Oui, mais c’est peu pour en faire un roman. L’écriture est certainement très belle, mais je n’ai pas senti de quel côté de son imaginaire l’auteur voulait m’emmener, mis à part celui de réfléchir sur la tristesse du gâchis de ces vies en devenir, toutes reprises sans exception dans cette catastrophe aérienne. S’il y a eu une dimension artistique ou métaphysique plus fine, plus raffinée, elle n'est pas passée par chez moi, et j’en suis la première désolée. Moi j’aurais aimé sentir davantage de tissu romanesque dans les vies évoquées, ou pouvoir profiter de plus d’ampleur narrative. Au lieu de cela, j’ai eu le sentiment que l’auteur créait des similitudes pour composer une oeuvre, mais qu'il est resté confiné dans un lieu trop restreint de son imagination.
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Comme je l'ai déjà dit il y a quelques jours, cette année j'ai décidé de lire quelques bouquins de la rentrée littéraire. Je les ai choisi un peu au pif, la couverture m'a guidé, les quelques échos que j'ai entendu aussi et puis un petit peu la quatrième de couv. J'avais déjà fait main basse sur un exemplaire de "Constellation" d'Adrien Bosc avant qu'il ne reçoive son Grand Prix du Roman de l'Académie Française. J'avoue que si il l'avait eu plus tôt, j'aurai pris un autre livre. Comme les Palmes de Cannes, je crains un peu les livres primés ...

Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d'Air France, le Constellation, lancé par l'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. le 28 octobre, l'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l'île Santa Maria, dans l'archipel des Açores. Aucun survivant. La question que pose Adrien Bosc dans cet ambitieux premier roman n'est pas tant comment, mais pourquoi ? Quel est l'enchaînement d'infimes causalités qui, mises bout à bout, ont précipité l'avion vers le mont Redondo ? Quel est le hasard objectif, notion chère aux surréalistes, qui rend "nécessaire" ce tombeau d'acier ? Et qui sont les passagers ? Si l'on connaît Marcel Cerdan, l'amant boxeur d'Édith Piaf, si l'on se souvient de cette musicienne prodige que fut Ginette Neveu, dont une partie du violon sera retrouvée des années après, l'auteur lie les destins entre eux. "Entendre les morts, écrire leur légende minuscule et offrir à quarante-huit hommes et femmes, comme autant de constellations, vie et récit."

... je fais bien de craindre les livres primés parce que là ... comment le dire avec tact ? ... pas aimé, pas aimé du tout.

Adrien Bosc nous livre là son premier roman et oulàlàlàlà quel style pompeux et chiant ! On dit parfois que les gens s'écoutent parler, lui il se regarde écrire (ou il s'écoute lire, je ne sais plus). le style m'a gonflé, Adrien Bosc part la plupart du temps dans des élucubrations de folie telles qu'au final, on ne sait plus où on en est ni même ce qu'il nous raconte. Beaucoup ont salué justement ce style, nous disant qu'il était bien travaillé, bien fin etc ... Personnellement, je dois dire qu'il faut que ma lecture soit fluide, pas forcément facile non plus mais agréable à lire, pour que j'apprécie un livre et ce n'est pas le cas ici.

Et c'est bien dommage parce que ce récit sur l'accident d'avion qui a coûté la vie à Marcel Cerdan avait tout pour me séduire. Je n'étais bien évidemment pas née lorsque cette catastrophe aérienne a eu lieu, j'étais donc curieuse d'en apprendre un peu plus. Alors, tout ne m'a pas déplu heureusement. J'ai aimé certains passages du livre qui nous permettent de faire connaissance avec les autres passagers qui n'étaient pas célèbres. Mais la plupart du temps, j'ai eu envie de sauter des lignes pour avancer plus vite et échapper aux phrases interminables et presque pénibles dont le roman est émaillé.

Dommage ...
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Intrigue sur Constellation : Sur la première liste des sélections des prix Goncourt, Renaudot, Flore, du roman de l'Académie française. Ne reste en lisse que pour ce dernier après avoir été éliminé des autres. Donc, curiosité.

Le sujet est intéressant : le crash de 1949 où périrent Marcel Cerdan, Ginette Neveu et les 46 autres passagers anonymes que fait revivre, merci à lui, Adrien Bosc.

Avis partagé : l'écriture n'est pas concise. Impression de copier/coller : Internet et lettres. du texte qui vient là, on ne comprend pas dans quel but. Exemple la montre Mickey : sa fabrication, son chiffre d'affaire, etc.

Les citations d'auteurs en début des 31 petits chapitres sont un régal.
On sent beaucoup de recherche de documentaires de la part de ce jeune auteur. Lecture agréable. A suivre…
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Si j'ai choisi cette lecture c'est sans doute parce que je suis influençable. Grand Prix du roman de l'académie française 2014 : voilà de quoi attiser ma curiosité.
"Le 27 octobre 1949, le nouvel avion d'Air France, le Constellation, lancé par l'extravagant M. Howard Hughes, accueille trente-sept passagers. le 28 octobre, l'avion ne répond plus à la tour de contrôle. Il a disparu en descendant sur l'île Santa Maria, dans l'archipel des Açores."
L'avion transportait le boxeur Marcel Cerdan amant d'Edith Piaf. Mais Adrien Bosc a voulu en savoir plus sur les autres passagers. D'une ouvrière dans une usine textile à Mulhouse à la violoniste Ginette Neveu, il retranscrit ces vies ( le pourquoi du vol) et la fatalité qui les a réunies.

Adrien Bosc a voulu rendre vie et hommage à ces passagers de ce vol, célèbres ou non. Mais le hic c'est que j'ai eu la sensation de lire un document. Précis, détaillé mais dépourvu d'émotion. Certains passages m'ont intéressée, alors que d'autres m'ont laissée sur le carreau ( trop confus à mon goût). Pire, je n'ai pas trouvé que l'écriture sortait du lot...
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Mis en avant lors d'une des rentrées littéraires, le sujet m'avait laissé sceptique. J'ai donc attendu sa sortie en version poche au cas où le roman ne me convienne pas. Parfois cela m'arrive d'attendre une version moins expansive quand je ne suis pas sûr d'apprécier un roman. Dans le cas de ce livre, je suis contente d'avoir vu juste, il ne m'a pas convaincu !

J'ai lu les critiques élogieuses à l'encontre de cette histoire et je dois avouer que je ne les comprends pas. A mes yeux le roman est bien trop léger dans le fond comme dans la forme. En plus il est amené de façon décousu, ce qui me rebutait plus je tournais les pages.

On nous amène dans les derniers instants de vies des passagers du fameux avion « le Constellation » qui avait à son bord entre autre le boxeur Cerdan. L'auteur nous contraint à imaginer leurs vies, dont il est allé vérifier les données ou qu'il comble par son imaginaire si besoin. On va donc passer de la vie de personnalités à celles du passager lambda, sans fil conducteur à part cet avion. Ces chapitres n'ont donc aucun lien les uns avec les autres à part nous amener à nous poser des questions sur le réel intérêt de ce roman. Les histoires recherchées et vérifiées par l'auteur nous servent donc un bien beau travail d'investigation. Une fois terminé, on ce demande si le terme « roman » est exact ici. Moi je n'y ai vu qu'un documentaire, mais sur un sujet qui ne m'intéressait pas.

L'auteur ne cherche pas à approfondir ses personnages et tout en superficialités nous conte un grand nombre de vies qui ne me semble pas captivante. C'est donc bien pantois que je referme cet ouvrage. Quelle était la volonté de l'auteur ? Parler de l'avion, du boxeur, d'Edith Piaf ou encore des passagers ? Je pense que je ne connaîtrais jamais la réponse. Déçue du roman, de l'histoire et de son engouement par la presse.
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Si le Constellation, nom donné au nouvel avion d'Air France, est au coeur du récit, c'est également la constellation des liens humains qui ancre ce récit dans sa réalité. Une image qui nous montre l'éclatement des liens et l'attachement que nous accordons à certaines personnes et à leurs histoires.
Mais sous des airs érudits, le récit réellement documenté d'Adrien Bosc, grand prix du roman de l'académie française 2014, déçoit par une multitude de personnages sans réelles attaches entre eux, aux histoires souvent déconnectées les unes des autres. Un récit parfois technique (quand il évoque l'avion), qui passe parfois par l'utilisation surprenante de la première personne (qui intègre l'auteur au récit) avant de revenir à une description successive des personnages qui peuplent son roman.
L'écriture lisse et recherchée de ce premier roman ne parvient quand à elle jamais à masquer l'absence de sentiments qui se dégage de l'oeuvre. Une lecture décevante pour ma part malgré de jolies qualités d'écriture et une recherche réelle et documentée.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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Je viens de finir de lire "Constellation" d'Adrien Bosc ( stock) et je dois d'abord saluer le travail de bénédictin de l'auteur qui a reconstitué au mieux les éléments du drame des Açores où 48 personnes perdirent la vie dont Marcel Cerdan ,notre "bombardier" marocain et Ginette Neveu, viloniste de classe mondiale ,disparue à 30 ans . Cela dit ,je dois dire mon insatisfaction , l'auteur nous raconte ce que l'on a reconstitué de la tragédie, les boites noires n'existant pas encore à l'époque semble-t-ilet entrelarde son récit" d'histoires vécues" sur certains passagers (9 hitoires sur 14 passagers ,15 autres nommés) ,les 11 membres d'équipage ,ce qui , après avoir pris note de Cerdan et de Neveu nous laisse 6 anonymes de chez anonyme et qui le resteront à jamais ---et encore ne suis-je pas sûr de ce décompte macabre , la liste des 32+2 passagers + 11 membres d'équipage aboutissant à un total de 45 morts . Mystère ,où sont passés les trois manquants ? Ces neuf histoires son plus ou moins interessantes ,dans la mesure où nous connaissons déja la fin et puis quel besoin de faire intervenir Blaise Cendrars à la fin ? L'homme à la main coupée avait certes beaucoup "bourlingué mais pas dans ---ni dans ce---Constellation . Malgré l'admiration que je porte à l'auteur de Moravagine ,je trouve qu'il arrive là comme des cheveux sur la soupe . Finalement ,c'est un livre qui ne manque pas de qualités,qui a surement nécessité un grand travail de recherche mais que je trouve d'un interet restreint d'autant qu'il ne nous explique pas clairement les causes de l'accident .nous en serons toujours réduits aux hypothèses .
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Il y a 37 passagers dans l'avion qui décolle le 27 Octobre 1949 d'Orly pour New York. Parmi eux, nombre d'inconnus à part Marcel Cerdan et la violoniste prodige Ginette Neveu. le boxeur s'est résolu à prendre l'avion sur les demandes pressantes d'Edith Piaf son amoureuse restée à New York et qui se languit de son absence. Il a même fait expulser trois passagers pour avoir une place sur ce vol. La musicienne, elle, part donner une série de concerts, accompagnée de son frère. Parmi les inconnus ou presque inconnus : Bernard Boutet de Monvel, un peintre célèbre de l'autre côté de l'Atlantique, trois bergers pyrénéens qui vont tenter leur chance en Amérique, une jeune ouvrière qu'attend l'héritage de sa marraine, un homme divorcé qui revient vers sa femme, le créateur des objets dérivés Walt Disney, une jeune femme qui vient d'échapper à la mort dans un terrible accident et qui part à Cuba pour trouver le repos.......Trente sept passagers plus onze membres d'équipage qui ne survivront pas au crash de "l'avion des stars" trompé par le brouillard et les mauvaises transmissions qui règnent cette nuit là au dessus des Açores.
L'auteur évoque ces victimes, leur vie passée, mais aussi ceux qui auraient du se trouver sur ce vol et que le destin a épargné : les trois personnes dont l'équipe de Marcel Cerdan a pris les places, le jeune luthier qui devait accompagner Ginette Neveu pour prendre soin de ses violons, et d'autres encore. Il relate le déroulement de l'enquête : longue, pénible : les boites noires n'existaient pas encore, et évoque d'autres crash d'avion, tous aussi meurtriers.
Il s'interroge sur le hasard qui a fait que certains des passagers ne devaient pas être là, comme Marcel Cerdan qui initialement devait prendre le bateau - un voyage qui aurait pris beaucoup plus de temps- mais qui a cédé aux supplications d'Edith Piaf. Quelle chaîne d'événements les ont menés dans cet avion ? et quelle est celle qui a permis aux autres d'échapper à cet accident ? Des questions qui bien sûr resteront sans réponse.
Constellation est un livre court d'à peine plus de deux cent pages. le sujet était intéressant : c'est ce qui m'a donné envie de le lire. Malheureusement je m'y suis vite ennuyée. Beaucoup d'énumérations, une sorte de compte rendu journalistique. Et le style de l'auteur ne rattrape pas la sauce.....


Lien : http://lecturesdebrigt.canal..
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