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3,27

sur 919 notes
Cette recension in extenso de l'accident d'avion qui coûta la vie au boxeur Marcel Cerdan et à une cinquantaine d'autres aviateurs et passagers se lit sans peine mais sans beaucoup de plaisir. Apparemment admirateur de Perec, Bosc s'est attelé à collectionner les moindres détails liés de près ou de loin à cette tragédie aérienne, de la technique aéronautique au panorama littéraire et artistique de l'époque, en passant par les rêves d'émigration des riches et des pauvres. Tout cela est fort complet mais fort peu cohérent, et il faut avoir la foi du charbonnier (ou plutôt celle de l'éditeur) pour trouver dans ces détails (ce ne sont même pas des coïncidences) un "destin". Bref, une déception qui n'est sauvée que par certain moment où, au détour d'un échange avec un témoin, l'auteur lève pudiquement un coin de voile sur ses propres déchirements profonds.
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Un abandon, j'ai lu la moitié parce que je n'avais rien d'autres sous la main.

L'idée de base était intéressante mais je l'ai trouvé très mal exploitée.
Un chapitre raconte un événement de l'histoire un personnage puis on passe au suivant sans aucun lien entre les deux. de temps en temps, on parle de l'avion mais c'est extrêmement résumé, pas d'émotions, pas de paroles.

Au fil de ma lecture, j'ai surtout eu l'impression que l'auteur voulait étaler ses connaissances, faire une suite de mots pour faire joli mais sans réel fond.

En bref, je me suis profondément ennuyée.
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Je n'ai pas trop aimé ce livre. A part le fait de rappeler que tous ces gens sont disparus. J'ai quand même appris certaines choses, découvert Ginette Neveu.
Chaque personnes avait une raison de prendre ce vol et comme nous sommes tous reliés, il y avait forcément des "concours de circonstances", des hasards, de la chance...
C'est bien écrit avec pour moi certaines longueurs.
Ce petit livre fait parti de mon défit petit mois petit livre.

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Orly, environ 20h, le 27 octobre 1949. le vol F-BAZN d'Air France, un Constellation de la firme Lockheed, décolle pour New-York, avec une escale prévue dans la nuit aux Açores.
À bord, onze membres d'équipage et trente-sept passagers, dont deux "stars" : le boxeur et amant d'Edith Piaf, Marcel Cerdan, parti aux USA rejoindre la chanteuse et reconquérir le titre mondial ; la violoniste virtuose Ginette Neveu qu'attend une tournée de concerts dans les plus grandes villes des USA.
Peu avant 3h du matin le 28 octobre, alors qu'il devait se poser sur l'aéroport de Santa Maria, l'avion disparaît..

L'auteur revient sur l'histoire déjà bien connue de ce vol, notamment du fait de la légende qu'elle créa autour de l'amour entre Piaf et Cerdan. On n'en apprendra pas beaucoup plus sur les causes de la catastrophe : une erreur de navigation qui n'amène pas l'avion là où il était attendu.
Adrien Bosc s'attache plus au destin des victimes. Si ceux de la violoniste et du boxeur sont sans doute trop connus pour être romancés, qu'en est-il des autres ? Comment démêler la réalité de la fiction ? Tout cela est en outre assez convenu : la reconversion d'anciens aviateurs de guerre ; les jeunes basques qui courent faire fortune aux USA ; l'ouvrière alsacienne qui part toucher l'héritage de sa tante des Amériques ; le couple au bord de la rupture... Trop de clichés !
La construction de la narration est habile : les péripéties du vol et les suites de l'accident constituent un récit chronologiquement linéaire. L'auteur vient y insérer des flash-back sur la personnalité des passagers et membres de l'équipage, et les raisons de leur présence à bord.
Pour le reste, l'écriture manque de saveur et de relief. le lecteur est souvent au bord de l'ennui. En tournant la dernière page, il se demande comment ce roman a pu obtenir un prix aussi prestigieux.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Constellation, du nom de l'avion également connu sous l'appellation F-BAZN, c'est l'histoire d'une catastrophe aérienne historique puisqu'elle causa la mort de Marcel Cerdan mais pas seulement: il y avait aussi la virtuose Ginette Neveu, le père du merchandising de Disney ou encore de jeunes anonymes en partance pour l'Amérique. L'auteur rend hommage aux 48 victimes et nous livre ses investigations sur la raison de leur présence sur ce vol. du hasard qui fit que certains passagers n'embarquèrent pas aux coïncidences troublantes , Adrien Bosc en fait un roman qui réussit à dépasser la simple narration d'un fait divers. "J'ai relié ces destins comme autant d'étoiles d'une constellation" explique l'auteur. La musique en filigrane accompagne cette étonnante aventure dont on sent qu'elle surprend l'auteur lui-même, au fur et à mesure de ses découvertes.
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Je découvrais la plume d'Adrien Bosc avec ce roman paru en 2014, et je suis un peu mitigée...
Le roman est construit de sorte que l'on alterne les destins de ces personnes disparues tragiquement dans la nuit du 27 au 28 octobre 1949. Il n'y a donc pas d'ordre chronologique, mais ce n'est pas si mal. Chacun des passagers était dans cet avion pour des raisons totalement diverses. Et ce crash aurait pu en être parmi d'autres si il n'y avait pas eu à bord du Constellation, le boxeur Marcel Cerdan et la violoniste Ginette Neveu. Ce sont les 2 figures "importantes" que l'histoire et les journaux de l'époque ont retenus. Mais Adrien Bosc nous donne à voir les vies de ces civils, ces anonymes, pour qui tout s'est arrêté sur le flanc du Mont Redondo, aux Açores.
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Grâce à l'auteur, les mémoires et les vies de ces gens reprennent leur places dans la "grande" Histoire. Vous dire que c'est bouleversant serait un euphémisme. Adrien Bosc, avec force détails, nous livre une photographie de ces derniers instants de calme, quand tout le monde espère encore atteindre New York au petit matin et entamer une nouvelle vie.
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J'ai été plus gênée par les envolées lyriques inutiles que l'auteur distille ça et là. Il se perd en instant philosophique qui ne servent pas le livre selon moi. Il évoque d'ailleurs, à plusieurs reprises, un auteur franco-suisse, Blaise Cendrars... Et je n'ai toujours pas saisi ce qu'il venait faire ici 😕
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Une belle lecture pour la dévoreuse de biographie que je suis. Des portraits intimes et touchants que je vous conseille de découvrir, malgré ces quelques pages dont le roman se passerai bien...
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"Constellation" d'Adrien Bosc est un roman captivant qui explore le tragique accident du vol d'Air France F-BATH en 1949. L'auteur plonge dans les destins des passagers du vol, mêlant fiction et réalité pour raconter les histoires de ces individus qui ont trouvé la mort dans cette catastrophe aérienne. Bosc retrace avec minutie les parcours de ces vies brisées, en donnant vie à des personnages réels et fictifs, explorant leurs espoirs, leurs rêves et les circonstances qui les ont conduits à monter à bord de ce vol fatal. Au fil des chapitres, l'auteur nous dévoile les liens subtils qui unissent ces passagers, créant ainsi une constellation d'histoires entrelacées.

"Constellation" est un roman magnifiquement écrit qui réussit à captiver les lecteurs dès les premières pages. Adrien Bosc démontre une maîtrise exceptionnelle de la narration, en mélangeant habilement des faits réels et de la fiction pour créer un récit émouvant et évocateur. Son style d'écriture est à la fois poétique et précis, nous permettant de plonger profondément dans les vies des passagers du vol F-BATH.

L'un des aspects les plus marquants du livre est la manière dont l'auteur parvient à donner vie à ces personnages, qu'ils soient réels ou fictifs. Chaque passager, y compris le célèbre boxeur Marcel Cerdan, est dépeint avec une grande empathie, et l'on ressent leur humanité à travers leurs histoires et leurs aspirations. Adrien Bosc rend hommage à ces vies perdues en les immortalisant dans ses pages, en leur offrant une voix et en nous permettant de les connaître intimement.

La structure du roman, basée sur une constellation d'histoires entrelacées, est brillamment exécutée. Les chapitres se succèdent, offrant des portraits individuels des passagers tout en révélant les connexions subtiles qui les relient. Cela crée une toile complexe et fascinante où chaque histoire, y compris celle de Marcel Cerdan, est un maillon important de l'ensemble. L'auteur parvient à maintenir un équilibre délicat entre l'intimité des destins individuels et la perspective plus large de la tragédie collective.

En plus de son talent narratif, Adrien Bosc démontre également une profonde compréhension des contextes historiques et sociaux de l'époque. Il explore les dynamiques politiques, les enjeux sociaux et les aspirations culturelles des années 1940, offrant ainsi une toile de fond riche et détaillée. Cela donne au roman une dimension supplémentaire et nous permet de mieux comprendre les forces qui ont façonné la vie des passagers.

Malgré toutes ses qualités, "Constellation" peut parfois souffrir d'une certaine lenteur narrative. L'auteur prend le temps de développer chaque histoire individuelle, ce qui peut donner une impression de rythme plus lent. Cependant, cette lenteur permet également d'approfondir les personnages et de créer une atmosphère immersive, ce qui peut être apprécié par les lecteurs qui préfèrent une immersion profonde dans l'histoire.

En résumé, "Constellation" est un livre émouvant et captivant qui explore les destins tragiques des passagers du vol F-BATH. Adrien Bosc parvient à créer une constellation d'histoires entrelacées, mêlant fiction et réalité avec une maîtrise narrative exceptionnelle. Son style d'écriture poétique et précis donne vie aux personnages, y compris à la figure emblématique du boxeur Marcel Cerdan. Malgré une certaine lenteur narrative, le roman offre une plongée profonde dans les vies des passagers, soulignant la fragilité de l'existence et les liens qui nous unissent tous. "Constellation" est un hommage poignant aux victimes de cette tragédie aérienne et une réflexion sur la condition humaine.
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Je ne comprends pas comment on peut attribuer un prix à ce livre. C'est un amalgame raté de petites histoires sans consistance. Ni récit, ni roman, ni chant d'amour. Des livres à partir d'un événement auquel on tente de tisser des liens, des fils en tous sens, c'est déjà vu, déjà fait. Ca marche quand l'émotion est présente, mais je n'en ai pas senti le début d'une once. Allez, si, peut-être quand sur la fin il évoque Blaise Cendrars. (Tiré par les cheveux, cela dit.)
Parce que Bosc met sans doute beaucoup de lui dans ce livre, beaucoup de ses sources, de ses inspirations, qu'il mélange, mais le cocktail ne prend pas.
Enfin, il a eu un ou des prix.
J'en reste avec l'impression que ceci est un "livre à écrire et garder pour soi, éventuellement à montrer à des proches, pour qu'il vous connaisse mieux, qu'ils comprennent ce qui vous fait résonner, vibrer, mais, un livre publier, non."
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Un bon premier roman qui traite de l'accident survenu en 1949 à l'"avion des stars". (Marcel Cerdan, Ginette Neveu, ...) L'auteur s'intéresse également aux vies des anonymes qui perdront également la vie. le roman est très foillé et fourmille d'anectodes (le corps de Ginette Neveu avait été, par exemple, rendu à une famille autre que la sienne).
On peut penser à un documentaire écrit, ce qui n'est pas dérangeant en soi. Cela se lit vite et bien, mais peut-être un poil trop de digressions.
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Un coup de coeur pour ce roman qui reçu à sa sortie le grand prix du roman de l'Académie française. Prix amplement mérité à mon sens pour la construction et la narration du drame du vol F-BAZN.
Le 28 octobre 1949, l'avion d'Air France assurant la liaison Paris – New York percute un massif des Açores. A son bord, le boxeur Marcel Cerdan, star mondialement connue.
Adrien Bosc nous offre une part de la vie de ces hommes et femmes. Bien sûr, il y a Marcel Cerdan. Mais, il y a également Ginette Neveu, une violoniste hors pair. Il y a également les trois Jean-Louis, des basques. Il y a Guy Jasmin et sa mère Rachel Valois.
En tout, ce sont 48 âmes dont les membres d'équipage qui périront dans ce crash.
48 personnes dont les familles se retrouvèrent anéanties. Car la mort, à la différence des journaux, attribue le même poids au décès d'une personne riche ou pauvre, connue ou inconnue.
C'est un bel hommage que leur rend Adrien Bosc.
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