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Citations sur Le cramé (12)

Cramé: fou, téméraire et inconscient, ne connaissant pas la peur et bravant les coups et les blessures, jusqu'à défier la mort elle-même. Il avait fait tout ça, et le ferait encore, c'était dans ses gènes depuis son enfance, dans son passé.
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Il ne pouvait s'empêcher de sourire. Il y avait une chaleur humaine entre ces flics. Leur vie et leur boulot n'étaient pas faciles : les "objectifs", les tentations, les risques de bavure ou de s'en prendre une. Mais ils le surmontaient avec solidarité, jusqu'à l'amitié sans faille. [...] Un peu comme dans ma bande, pensa-t-il [Le Cramé] avec amertume. jusqu'à ce qu'un traître s'annonce sur le pas de la porte... (p.98)
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Des projecteurs claquèrent, essayant de creuser cette nuit qui avait la couleur et l’odeur d’une serpillière sale, des pas furtifs, des cliquetis d’armes, les flics approchaient. La jeune fille fit glisser sa visière vers le bas.
— Tu vas y rester, le Cramé.
— Non, je t’ai dit qu’on nous a donnés, et rien que pour ça je m’en sortirai ! Allez file, fais du bruit et évite les balles, ils vont croire que je me suis barré avec toi.
La motarde fit rugir son 1 100 Benelli en serrant la poignée de frein et en faisant brûler son pneu arrière dans le demi-tour. Puis elle lâcha les gaz et sa bête cabra dans les profondeurs du brouillard.
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(…) tout repartirait comme avant. Il savait que c’était faux, qu’il se mentait. Tant qu’il y aurait cette promesse, celle qu’il avait faite à la mère du petit Louis, il ne serait pas apaisé. Le Cramé ne supportait pas l’échec, et encore moins les promesses non tenues.
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Inutile de demander ce qu'il advenait lorsque le gosse était trop "abîmé". Le Cramé était à cran, il avait compris que les "réseaux" se débarrassaient des gamins dès qu'ils avaient passé la date limite, et renouvelaient leur stock avec des produits frais. Quelle bande d'enfoirés ! Quel monde de merde ! (p.117)
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La bave acide de la haine mordait sa lèvre inférieure, son flingue tremblait de plus en plus, au moins deux fois plus vite que le dernier vibromasseur d’Amanda Lear
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Viviani voulut sortir le premier. Le crépitement des balles… puis son corps était venu s’éclater contre la baie vitrée de la banque, l’éclaboussant de sang, comme sur un écran de télé géant. Les otages femelles se mirent à hurler… Gosta jeta un oeil sur Tino et Stéph, ils avaient chacun un gros sac en bandoulière, bourré à craquer de billets, une cagoule noire sur la gueule et un fusil-mitrailleur en main.
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Le gosse eut un geste de recul. Il avait l’impression de voir Lucifer en personne. Le Cramé avait des montées de fièvre, de la fumée sortait carrément de ses cheveux, de ses vêtements au niveau des épaules. Et son sourire donnait envie de courir le plus vite possible. Quant à son regard : celui d’un fou, du gars qui se serait enfilé quatre pipes de crack et qui partait massacrer toute une famille avec un couteau de boucher !
Le gosse ne se fit pas prier une deuxième fois.
— Ou… oui, m’sieur, fit-il, avant de détaler comme un lièvre.
Gosta essaya de desserrer les dents et les poings et se mit à descendre la voie cimentée qui menait aux caves.
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Bien sûr, chaque rabatteur rêvait de prendre la place d’un guetteur, qui lui-même rêvait de faire sauter le revendeur et ainsi de suite. Mais les règles étaient strictes, celui qui voulait « faire le malin » avait droit à un tabassage à coups de batte de baseball ou à un « fumage en travers de la gueule » avec un calibre à grenaille. Les places étaient chères, et seuls ceux qui avaient été en cabane et n’avaient pas parlé avaient les meilleures. De fait, le passage en prison était prisé chez les jeunes de ces bandes, de plus, il leur permettait de se faire des relations. Provoquer la police, enfreindre volontairement la loi, se faire arrêter et prendre un plaisir fou à se foutre de la gueule des flics qui vous interrogent avant de passer en jugement et, en cas de multirécidives, plonger pour quelques mois, c’est ce à quoi aspirait chaque membre de ces organisations. Ils étaient ici chez eux, et savaient que, quoi qu’il advienne, ils y reviendraient.
Et les flics, de plus en plus désabusés, le savaient, eux aussi…
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Sans savoir ce qu’il faisait, il se dirigea droit vers le bureau de sa secrétaire et s’arrêta devant la femme.
— Laissez Carla, je vais la recevoir… lâcha-t-il.
Lise Duart croisa le regard du « commissaire » et sentit une décharge lui secouer le corps. Quelque chose dans les yeux de cet homme la ramenait à la violence, à la peur, mais aussi, à son fils, Louis. Proche de la dépression nerveuse, elle le mit cela sur le compte de son attente depuis trois jours. Mais, à partir de cet instant, un arrière goût d’inachevé, de déjà-vu, ne la quitterait plus.
— Mon… Monsieur… ? balbutia-t-elle, comme on respire après une longue apnée.
— Commissaire Gabriel. Je remplace le commissaire Dumont. Heu… venez avec moi.
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