Présenté un temps comme "l'homme le plus malfaisant de Grande-Bretagne", surnommé "The beast" (en référence à l' Antéchrist),
Aleister Crowley, fut d'abord un personnage d'une grande complexité.
Christian Bouchet, parvient à démêler l'écheveau de cette personnalité à multiples facettes, dans cet ouvrage, doté en outre d'une bonne iconographie, dont de nombreuses photos de Crowley à différentes périodes de sa vie.
Né en 1875, Crowley, fils d'un brasseur, élevé dans une foi chrétienne très stricte, se passionna très jeune pour la spiritualité.
Pratiquant l'alpinisme, grand voyageur, il se rapprocha vite de divers courants occultes tels que la société "Golden Dawn".
Mais le caractère de Crowley, le poussa vite a fondé sa propre religion.
C'est dés lors, que sa réputation devint sulfureuse, son culte mêlant magie noire, orgie sexuelle et usage de stupéfiants.
A sa mort en 1947, sa légende veut qu'il lança une malédiction sur le médecin qui refusa de lui prescrire sa drogue, et que ce dernier en mourut...
Crowley reste un personnage intrigant, qui n'a pas manqué d'inspirer bon nombre d'artistes, en particulier dans le milieu du rock.
Ps : Pour l'anecdote, le chanteur Bruce Dickinson du groupe Iron Maiden, a réalisé en 2008 le film "The chemical wedding", mettant en scène
Aleister Crowley, incarné par l'acteur John Schrapnel.
666 the number of the beast !