Il n'y a pas de miroir plus pur que celui de l'amitié.
p.79.
Je suis la mère, monsieur, c'est moi qui ai donné la vie à ce monstre. Je porte la responsabilité de chaque crime qu'il a commis, à commencer par ceux de son père et de son frère qu'il a égorgés sans la moindre compassion. Je ne sais pas quel démon s'est servi de moi pour engendrer un tel être. Monsieur, il n'y a pas un seul jour qui passe sans que je me maudisse de l'avoir mis au monde !... Mon âme est torturée à l'idée qu'il puisse continuer à répandre le sang sur son passage... RAMENEZ-MOI SA TÊTE, JE VEUX LE VOIR MORT !
p.13.
- Ce sont mes frères. Ils les ont attrapés, et après les avoir battus, ils les ont pendus là.
- Et vous avez laissé faire ça, shérif ?
- Qu'est-ce que vous vouliez que je fasse ?... ils étaient totalement hors d'eux... Ils avaient la conviction que ces indiens étaient responsables des atrocités de cette nuit. Impossible de faire entendre raison à ces hommes qui sont d'habitude de braves types !...
- Ouais, des braves types qui ne demandent qu'une occasion pour laisser s'exprimer la cruauté qui sommeille en eux.
p.3.
- Les apparences, Bouncer. Les apparences !... La réalité est un monde d'apparences, les apparences se jouent de notre esprit au point de nous faire croire à la réalité de notre propre existence.
- Pourtant nous sommes bien réels, toi et moi. Nous discutons face à face, je t'entends et je peux te toucher si je veux !
- Les sens sont les complices des apparences ! … Nous sommes un tissu de croyances extrêmement raffiné qui s'effiloche avec le temps !... Je suis vieux et je me sens de moins en moins réel... Nous sommes l'étoffe d'un rêve.