Suite aux événement du tomes précédent, Vince est donc devenu l'un des douze Janitor du Vatican. La première mission de cet agent-secret au service de sa Sainteté consiste à se rendre à Davos, pour y assister au forum économique, officiellement, toujours en tant que garde du corps.
Si le tome précédent se voulait encore très réaliste au niveau de l'intrigue, à l'exception d'une légère touche de fantastique, l'intrigue de ce deuxième volet est beaucoup plus capilo-tractée. Il faut en effet avouer que le délit d'initié sur fond de troisième guerre mondiale n'est pas crédible pour un sou. La petite touche de fantastique, faite d'apparitions mystérieuse d'une petite fille, trouve par contre un semblant d'explication, et s'annonce intéressante pour la suite de la saga, tout comme le passé de notre héros.
Tout comme lors du tome précédent, l'action est également au rendez-vous de ce tome. La course poursuite motorisée digne des grandes productions hollywoodiennes est ici remplacée par une course poursuite à ski digne de 007.
Et pour la mise en images des aventures de ce James Bond en soutane qui ne respecte aucun voeux de chasteté, on retrouve le talentueux
François Boucq ("Bouncer", "Bouche du diable"). Dans un style inimitable, il propose à nouveau des personnages qui traînent toujours leur vécu sur leur tronche et même si sa présence sur une production assez classique peut surprendre, son dessin fait toujours mouche.
Du bon récit d'espionnage !