Slam et street art parlent de personnages qui vivent à Belleville, lieu chargé d'histoire, riche de peuples qui viennent de toutes parts et confrontés parfois à des situations extrêmes.
Une oeuvre abrupte, fragmentaire, composées de cris et de tags, graphismes, collages, photos (superbes) qui renoue finalement avec le mouvement Dada, lequel était né du dégoût de la guerre (la grande), 14-18.
UNE NUIT À BELLEVILLE, c'est mon exploration des bas-fonds contemporains, des marges où survivent les exilés illégaux. C'est noir, tragique, insupportable, réel, surréel, violent ; il y a parfois de l'amour, de l'espoir, de la chaleur, de la beauté dans ces instants de vie saisis. Les photos et les graphismes sont superbes. Je compose mon oeuvre en sélectionnant des bribes, des fragments, avec un sens aiguisé de l'image et de l'écriture. La puissance de la langue et du témoignage, transmue une réalité terrible en oeuvre d'Art.