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Citations sur Otages (166)

Un homme n’a jamais peur, quand je parle de la peur, je parle de la grande peur, celle qui ne nous quitte pas, nous les femmes, dès l’enfance : la peur du viol. La peur de cette salissure-là. Elle est dans notre histoire de femmes. Elle nous relie les unes aux autres, quel que soit le pays, le milieu social. Les femmes sont sœurs dans la peur du viol.
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C’est encombrant la plainte, pour soi, pour les autres. C’est vulgaire aussi et ça prend du temps.
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J'aime la nature. Je crois en elle comme certains croient en Dieu. C'est le même sentiment, de plénitude, la même sensation, de grandeur, le même étonnement à chaque fois : le mystère des saisons qui se succèdent, la profondeur des océans, la force des montagnes, la couleur du sable et de la neige, le parfum des fleurs et des mousses en forêt, l'immensité qui nous rend si petits.
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J'aurais toujours plus d'indulgence pour un ignare qui devient un salaud que pour un type instruit qui devient une ordure, c'est comme ça, même si dans les deux cas la saloperie est inadmissible.
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Ce jour-là, quand mon mari m'a annoncé qu'il s'en allait, je n'ai pas pleuré. C'était une nouvelle comme une autre que j'aurais pu intégrer aux nouvelles du jour : la courbe du chômage, le réchauffement climatique, la hausse des prix, la guerre. C'était à la fois important et pas du tout important. Cela faisait partie des affaires générales et non de mon intimité. C'était ça le plus étrange.
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J'aime la nature. Je crois en elle comme certains croient en Dieu. C'est le même sentiment, de plénitude, la même sensation, de grandeur, le même étonnement à chaque fois : le mystère des saisons qui se succèdent, la profondeur des océans, la force des montagnes, la couleur du sable et de la neige, le parfum des fleurs et des mousses en forêts.
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Je rêvais d'un autre avenir, même si je savais que c'était plié d'avance, que les rêves n'étaient pas pour les gens de mon milieu.
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Les hommes sont plus libres, dès le début. Ils n’ont pas cette histoire de chair qui les lie à tout jamais à leur progéniture. C’est cela qui fait la différence entre nous.
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Mon temps me semble compté, précieux. Je me sens si souvent emportée, bousculée, moi qui aimerait parfois regarder le ciel et les nuages qui passent, m’allonger dans les bois, fermer les yeux, sentir le feu de la terre.
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J'ai résisté. Je suis forte, les femmes sont fortes, davantage que les hommes, elles intègrent la souffrance. C'est normal pour nous de souffrir. C'est dans notre histoire ; notre histoire de femmes. Et ça restera longtemps ainsi. Je ne dis pas que c'est bien, mais je ne dis pas que c'est mal non plus. C'est aussi un avantage : pas le temps de se répandre. Et quand on n'a pas le temps de se répandre, on passe à autre chose. Vite fait bien fait : on n'ennuie personne.
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