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4,19

sur 832 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce roman, complètement déjanté, vient faire un intermède dans la série #bourbonkid
Il y a du sang à gogo et des dialogues dignes d'une série B d'horreur. J'entends les cris préenregistrés qui pourraient ponctuer les scènes de massacre. J'avoue que ce livre se lit très rapidement car l'intrigue est simpliste. de nombreuses références musicales et cinématographiques des années 80 ponctuent l'histoire. Il faut prendre ce livre comme un divertissement et pas comme un roman à conserver précieusement. Ce sera le cas pour moi.
C'est toutefois une bonne lecture.
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Cinquième opus de notre ami Anonyme et son univers déjanté. Par contre, pas de Bourbon Kid ici. En fait, on ne retrouve rien n'y personne des quatre premiers tomes. Donc pas de Sanchez, Elvis, Dante, vampires, momies, goules ou n'importe quelle créature sortie d'un bestiaire Dungeons & Dragons.

Direction un autre bled, B Movie Hell, pour une nouvelle histoire de tuerie. Oui, B Movie Hell. Village de 3672 habitants et qui voit débarquer un mystérieux tueur affublé d'un masque surmonté d'une crête rouge qu'on nommera l'Iroquois. L'auteur exploite effectivement tous les clichés des mauvais films de série B et même si ça démarre bien, l'intrigue ne vole pas haut et on le remercie de l'avoir pondue avec son roman le plus court à ce jour.

On oublie l'humour noir et la liberté qu'Anonyme s'était donné pour façonner son univers fantastique/gore. Maintenant, ce sont les références au sexe et flatulences qui sont maitres. le pivot central des événements est d'ailleurs un bordel, le Minou Joyeux, où le tenancier de la place, Silvio, passe ses journées à s'assurer de la qualité de sa marchandise.

Tout est pas mal dit sur le quatrième de couverture en ce qui concerne l'histoire, le tout affublé de personnages stéréotypés et d'humour d'adolescent. Les personnages ne sont pas attachant, sauf peut-être pour Bébé. le problème dans tout ça est qu'encore une fois, on est incapable de lâcher la lecture. On embarque dans le moule, on met son cerveau à "off" et on tourne les pages encore et encore et encore. Il est quand même fort notre Anonyme! Mais bon, je reste pragmatique alors que j'ai eu le temps de reprendre du tonus cérébral et je donne quand même la note de passage.
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the red mohawk
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J adore anonyme.
Malgré un début chaotique, j avais repris et j ai craqué pour cet univers déjanté.

Psycho killer nous présente un nouveau personnage, l,iroquois. Qui est il cet être étrange au masque jaune et à la crête rouge? Tueur en série? Un hyper méchant ou un super gentil?
J ai choisi mon camp en ce qui le concerne et même s il se place derrière le bourbon kid et derrière Elvis aussi bien sûr, je l ai bcp apprécié.

L univers est semblable à celui du bourbon kid meme sinon change de ville, bienvenue à b movie Bell, surprenant n est ce pas?
Bon le décor est planté maintenant place à l histoire et la, de mon côté ça a pêche un peu.
Malgré un récit légèrement porno et franchement bargeot bah j aîmoins accroché. Trop de blabla pas assez de meurtres degueu et de n importe quoi cohérent. J ai plus eu la sensation d un thriller, pas classique, mais pas de anonyme non plus.
La part porno a pris la place de ce que j ai aimé dans la série du bourbon kid.

Ça ne m empêchera de continuer mes lectures de l'auteur, il m'en reste deux à lire et je pense retrouver l'iroquois.... cool, il,me,plaît ce tueur quand même.
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C'est désormais officiel, Anonyme et moi, on est fâché tout plein.

Au sortir d'un dégueulasse le pape, le kid... je décidais, n'écoutant que mon courage relatif et accessoirement une PAL m'enjoignant misérablement de l'écourter, de renouveler ma confiance à celui qui fit battre la chamade mon p'tit coeur de rocker en des temps aujourd'hui reculés.
Mal m'en a pris.
Ça m'apprendra à n'écouter les p'tites voix de dedans ma tête !
Mais non, Elvis, cette idée de reprise de biniou acoustique en tutu à pompons et mocassins à glands, en dansant le sirtaki, n'est peut-être pas l'idée du siècle ! Ni de celui-ci, ni d'aucun autre ! File donc ranger ton Graceland, mon p'tit bonhomme, et que ça sau...roule !

Psycho Killer en nanar accompli, option série Z, ça le fait.
Prenez un bled paumé empli...de paumés. B Movie Hell qu'il s'appelle, le patelin, ça aurait déjà dû me mettre la puce à l'oreille.
Bref, pour dire, le gars omnipotent du coin dirigerait, comme qui dirait, un bordel plutôt bien coté au guide des bordels plutôt bien cotés: le Minou Joyeux ! On commence déjà à faire dans l'élevage de puces, là.
Et v'là t'y pas qu'un sombre desperado sorti de nulle part - enfin si, du bois, visiblement, mais chut, c'est une surprise - agissant sous les traits d'un immonde masque horrifique fait rien que dézinguer tout ce qui bouge. Tout ce qui bouge pas itou donc, jouer à 1,2,3 soleil ! en pensant benoîtement échapper à ce défourailleur patenté, on oublie.
Mais quel sombre héros de l'amer pour sauver tout ce petit monde en voie de disparition aussi imminente que brutale, hein, qui, je vous le donne en cent ?!

Voili, voilou.
Un pitch de malade. Un vocable un peu moins excrémentiellement olfactif que celui de notre dernière rencontre et c'est avec un entrain moyen que j'ai moyennement dégusté un récit qui, on va pas se mentir, tape dans le moyen.
Penser qu'en mélangeant aléatoirement, sans véritable talent, meurtres en série, sexe et langage ordurier, est forcément gage de panard intense.
Ben non.
Psycho Killer se lit vite et s'oublie encore plus rapidement.
Et c'est bien là son seul fait d'arme notoire.
Très largement dispensable...
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Ce nouvel opus d'Anonyme est une petite déception par rapport à la tétralogie du Bourbon Kid, joyeux bordel qui mélangeait allègrement polar, fantastique et grand-guignolesque de manière totalement décomplexée. En j'ai eu l'erreur de lire "Le Pape, le kid et l'iroquois" avant.
J'ai apprécié de retrouver l'atmosphère délirante de l'auteur, même si elle est clairement apaisée.
La grosse déception tient à l'histoire qui se révèle un pâle calque des aventures du Kid avec des ficelles plus que similaires qui ôtent tout suspense ou presque à l'affaire.
Mais au final il laisse un goût d'inachevé.
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Je connaissais cet auteur anonyme uniquement de réputation grâce à son cycle du « Bourbon kid » qui a fait beaucoup parlé de lui. Les échos perçus de cette tétralogie avaient de quoi titiller l'amateur d'humour noir, de gore, de pop-culture et d'oeuvres subversives et violentes que je suis. Pourtant, je me suis pencher avant sur ce one shot du nom de « Psycho Killer » au speech alléchant et sanglant.


La démarche de l'écrivain est proche de celle d'un Tarantino pour le cinéma (d'où la rumeur sur son identité) à savoir s'inspirer et détourner les série B des années 80 pour les remettre au goût du jour avec moult références cinématographiques. L'intrigue est d'ailleurs fortement influencée par les slashers (Halloween, Vendredi 13,...) et le cinéma d'exploitation.


Peut-être suis-je un peu blasé mais j'attendais mieux de ce roman dont j'ai entendu à maintes reprises vanter les mérites. Ma principale déception vient de son intrigue, finalement très classique, qui ne créé pas la surprise. Les révélations et divers rebondissements ne nous mettent jamais sur les genoux. Presque tout y est convenu (beaucoup de clichés notamment pour les personnages) et n'est malheureusement pas aussi déjanté et drôle que prévu. Toutefois, il faut reconnaître à l'auteur un sens du rythme qui ne permet pas à l'ennuie de s'installer. Autre critique que je lui fais : de ne pas être assez descriptif et de survoler un peu trop vite les passages sensibles. C'est mon côté psychopathe mais plus de minutie dans les descriptions auraient permis de secouer davantage le lecteur et de le faire se sentir mal à l'ais ; un but normalement recherché dans ce genre d'ouvrage.


Malgré ma déception, j'ai passé une agréable lecture qui ne m'a pas découragé à lire son précédent cycle du « Bourbon Kid ».
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Une histoire bien menée, fluide, qui se lit bien
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si vous avez aimé les précédents roman de l'auteur vous serez en terrain connu.
Même si c'est plus référencé cinéma que musique par rapport à la tétralogie, ça en a la couleur et l'odeur.
Évidemment l'effet de surprise ne joue plus comme les fois précédentes parce que les éléments sont les mêmes mais ça remplit son rôle:c'est rock,ça flingue et ça taille à tout va et ça saigne abondamment.
Du grand classique de la part d'Anonyme
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Ancien agent spécial devenu inutile car alcoolique, Munson est envoyé sur les lieux d'un massacre par son ancien patron, officieusement (oups y'a anguille sous roche). Il est accompagné d'un ponte de son département, Milena Fonseca. Un tueur masqué a crête rouge bute des hommes à tour de bras (et de façon trash) dans une petite ville paumée mais remarquable, B Movie Hell. Ça commence bien.
Mais Munson à des capacités que n'ont plus les agents d'aujourd'hui...
Première lecture :
Thriller lu d'une traite, en 2 heures. Bien mené, intrigue attirante (dont grande part dans un bordel). Persos masculins tordus... Un bon film de série B (hahaha, croyez que c'est voulu ?) Et puis...
Seconde lecture :
Et puis je me suis réveillée à 2h du matin avec une idée gravée en tête : qu'est-ce que c'est que ce truc misogyne à souhait ?
1. Pourquoi Psycho Killer ? S'il fallait garder un titre anglophone, le titre original, Red Mowhawk, correspond bien mieux à l'histoire (et à la couverture :D)


ATTENTION SPOILER !


2. LES PERSONNAGES FÉMININS : AAAAAAAAAAAAAARGH ! Bourrés de clichés :(

Milena, la femme "forte' : puissante, férue d'arts martiaux, révèle vite son côté gnangnan lors de ses appels téléphoniques. Se laisse avoir par un malade alors qu'elle a été prévenue et qu'elle est censée être le cerveau de l'équipe. Et quand elle devient intéressante, est égorgée comme un porc. Voyez l'analogie ??
Bébé, la "pute innocente" : aime le rose, est fan de Dirty Dancing (puis de Coyote girls). En rentrant chez elle sera probablement dégoûtée des mecs, et redeviendra donc la fille parfaite (comme si elle avait toujours 5 ans : elle va adorer sa chambre) conforme à l'idée que son père garde d'elle.
Jasmine, la "pute folle" : elle ne prend de l'importance que dans les 3 dernières pages, quand elle se barre avec le 'héros' (parce qu'elle est magnifique et folle). C'est la minorité ethnique ?

EN BREF : Quelle image de la femme a l'auteur en général ? Ça fait peur... Une patriote intouchable, une pute docile et une "vierge" innocente, elles sont toutes caricaturales et ont des rôles de mise en valeur des 'héros'.
L'auteur a visiblement voulu en faire un film de série B, mais celui des mauvais temps pour la femme : elle est gentille, ou elle meurt.
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