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Chroniqueuse et romancière historique, Amélie de Bourbon Parme entame, avec L'ambition, une trilogie romanesque consacrée à son ancêtre Alessandro Farnèse. Ce premier tome nous plonge en pleine Renaissance italienne, au XVe siècle, et retrace la jeunesse de celui qui deviendra le pape Paul III, sauveur d'une Eglise catholique ébranlée par la Réforme protestante et seul prélat fondateur d'une dynastie – qui le relie à l'auteur.


Lorsque s'ouvre le récit, l'homme qui, au soir de sa vie, déclare « Je n'ai renoncé à rien. Ni au pouvoir, ni à la richesse, ni au savoir, ni à la beauté. Ni à l'amour, ni à ma charge. J'ai laissé à d'autres le soin d'être irréprochables et la folie des regrets », se souvient n'avoir été « qu'un jeune ambitieux, nourri de convictions et d'espoirs, aussi obstiné que malléable, aussi indomptable que perméable aux événements, rêvant de gloire et d'aventure. »


Né au sein d'une famille de l'aristocratie militaire provinciale et doté très jeune d'une éducation humaniste, il vient à peine de pénétrer la Curie romaine comme écrivain apostolique, que le pape Innocent VIII, en guerre contre le roi de Naples et tous ces condottieri qui se disputent les mille morceaux du territoire de la péninsule italienne, le fait emprisonner au château-Saint-Ange. A tout juste dix-huit ans, le jeune homme réussit une évasion spectaculaire et se réfugie à la Cour de Laurent le Magnifique, à Florence, alors haut lieu des arts et de la connaissance. Il y parfait son éducation au contact des intellectuels les plus prestigieux de l'époque, synthétisant les principales doctrines philosophiques et religieuses alors connues auprès de Pic de la Mirandole, ou se nourrissant des théories politiques de Machiavel.


C'est que cet ambitieux, bien décidé à jouer toutes les cartes possibles pour réintégrer les rangs de l'Église et en gravir les échelons, compte autant sur le savoir que sur les grandes manoeuvres permises en ces temps d'effervescence. Pas une famille qui n'échappe au jeu des rivalités et des guerres, les états pontificaux intriguant comme les autres pour tenter d'asseoir un pouvoir disputé. Complots, trahisons, luxure et collusions d'intérêts : le pape Borgia et ses enfants inspireront autant Machiavel qu'ils s'attirent déjà les foudres de Savonarole. En attendant, ils offrent à Alessandro une opportunité en or au travers de sa soeur, favorite du pape, et donc marche-pied idéal vers le cardinalat qu'il désire tant, sans pour autant envisager de renoncer aux femmes et au désir de descendance puisqu'une passion amoureuse le lie déjà à la future mère de ses enfants : l'aristocrate Silvia Ruffini.


Documentée et fidèle à l'Histoire mais aussi grande romancière, Amélie de Bourbon Parme anime son récit d'un puissant souffle romanesque : composition, finesse des personnages et précision du cadre, enfin situations romancées, tout concourt à rendre aussi vivant que passionnant ce portrait d'un homme qui sut tirer parti du grand trouble de son époque, particulièrement violente et instable politiquement, pour paver la route de son ambition. Pas spécialement religieux, avant tout motivé par la volonté d'asseoir sa famille, on le voit ici construire ses larges capacités intellectuelles tout en se rapprochant des puissants et influents de son temps, jouant avec sagacité de toutes les opportunités pour faire son chemin sans renoncer à rien, à commencer par sa vie d'homme marquée par les femmes. Fait cardinal en même temps que César Borgia, les deux hommes pris dans les mêmes remous contextuels connaîtront des destins opposés. L'un, sombre et brutal, verra sa violence se retourner contre lui. L'autre, intelligent et talentueux tout en conservant sa part de coeur, saura rester du côté de la lumière malgré le jeu pervers des manipulations politiques.


Un très bon roman historique donc, aussi documenté que vivant, pour réfléchir, au travers d'une poignée de grandes figures de la Renaissance italienne et comme Stendhal qui en a tiré le Rouge et le Noir, à ce thème si ambivalent de l'ambition.


Encore merci, Denis3, pour la teneur de nos discussions autour de ce livre.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Quand un hypocrite ambitieux
fait figure d'honnête homme…

Jeune homme plein de fougue et d'ambition, Alessandro Farnese aimerait être Condottiere, seigneur de la guerre, dans cette Italie de la fin du XVème siècle où la Renaissance est déjà bien présente. Morcelée en une mosaïque de comtés, duchés, marches et principautés, sans compter les états du pape, L'Italie offre de splendides perspectives de gloire militaire, mais pas aux fils cadets de l'aristocratie: Alessandro est destiné à une carrière ecclésiastique. Il s'agit bien de carrière, non de vocation, car dans la monstruosité qu'est devenue l'église en cette fin de Moyen-Age, les charges d'abbé, les mitres d'évêque et les chapeaux de cardinal se vendent au plus offrant. Trop discipliné pour se cabrer et trop intelligent pour ne pas voir les possibilités qu'offre cette juteuse carrière, Alessandro décide de la faire sienne. Simple “écrivain apostolique”, il ne tarde pas à être happé par des jeux de pouvoir et d'amour qui, pour le dépasser, ne le détruisent pas, mais l'instruisent du fonctionnement de ce monde d'où la corruption, la débauche et l'hypocrisie la plus complète semblent avoir refoulé la grâce de Dieu.

Tome I d'un triptyque contant la vie d'Alessandro Farnese, futur pape Paul III, L'Ambition est un roman historique qui peut se lire au premier degré.
A ce titre, on y verra une vaste fresque de la Rome des Borgia et de la Florence des Médicis à leur apogée : familles nobles, haut clergé, artistes et philosophes
s'y mélangent pour former ce tourbillon combinant le pire et le meilleur que fut l'âge. Au second degré, les aventures d'Alessandro montrent la construction d'une personnalité moderne au XVème siècle : l'homme est inséré dans un cadre social et culturel contraignant, certes, mais il se détermine lui-même à l'intérieur de celui-ci. La robe de cardinal ne sera qu'un déguisement pour celui qui se veut, avant tout, conquérant, amoureux et chef de famille. Certains, enfin, verront se profiler un troisième degré dans le titre du triptyque : Les Trafiquants d'Éternité. Quand l'homme se laisse approcher par la transcendance,
pour s'en servir au lieu de se mettre à son service, il la ravale au rang de marchandise et met en marche tout un processus dont les effets pathogènes donnent matière tant au roman qu'à L Histoire.

J'ai apprécié le sérieux avec lequel l'auteure, historienne, a su rendre l'époque, ses tensions et sa dynamique. Aussi le réalisme psychologique des personnages. J'ai trouvé pénible d'être immergé dans un milieu corrompu à ce point-là. Mais surtout, je ne suis pas arrivé à mes fins : comprendre l'ambition extrême d'Alessandro et, surtout, des Borgia. J'essaye habituellement de revêtir les personnages principaux d'un roman pour les comprendre. Ici, c'a été impossible. Même pas par dégoût, mais simplement parce qu'il n'y a pas correspondance. Là où chez eux il y a une passion terrible, un feu dévorant, il n'y a, chez moi, que le calme. Non pas que , jeune, je n'ai pas eu d'ambition. Mais parce qu'il n'y a rien de comparable entre vouloir un bon niveau de vie matérielle, une certaine reconnaissance sociale, une famille heureuse et ... ca. Je ne comprendrai sans doute jamais l'ambition extrême, tout simplement parce que je ne l'ai pas. C'est tout.

Merci à Cannetille de m'avoir proposé ce livre, et d'avoir bien voulu participer aux discussions qui ont accompagné sa lecture.



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J'ai lu l'ambition, les trafiquant d'éternité avec un intérêt croissant et qui n'a jamais faibli au cours des 500 pages.
C'est un tableau vivant, une fresque brillante qui s'ouvre au temps de la Renaissance Italienne marquée par le faste de la Cour de Laurent de Médicis et le règne licencieux du Pape Rodrigo Borgia.

Dans une Italie non unifiée qui se fait la guerre selon les cartes battues par l'Eglise, nous suivons le parcours haut en couleur de l'aristocrate désargenté Alessandro Farnese jusqu'aux arcanes du pouvoir suprême.

Ce roman historique et hautement romanesque est de l'art pur écrit par la main de maître de l'autrice Amélie de Bourbon Parme.
Il m'a captivée et j'en garde un souvenir éblouissant. Il est érudit sans excès et ostentation, d'une plume élégante et avec un rythme soutenu qui donne envie de connaître la suite. Gare aux nuits blanches !
L'amitié, l'amour, la famille sont aussi au coeur de ce roman palpitant qui me fait dire… vivement la parution du prochain tome.
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Proust écrivit : “L'ambition enivre plus que la gloire.” ou encore “On dédaigne volontiers un but qu'on n'a pas réussi à atteindre, ou qu'on a atteint définitivement. "
Voilà qui pourrait venir compléter les diverses citations qui ouvrent chacun des des 4 parties de ce magnifique roman historique. Citations que je ne résiste pas à reprendre dans ma critique tant elles sont indissociables des pages qu'elles introduisent.

Bandeau de couverture Portrait du cardinal Alessandro Farnese, peint par Raphaël aux alentours de 1510 et exposé au Musée de Capodimonte de Naples ;
Même musée, mais autre peintre Titien qui en 1543 peint le "Portrait de Paul III", le même avant de peindre 3 ans plus tard le "Portrait de Paul III avec ses petits-fils".
Revenons au tableau de Titien ou pose seul le pape Paul III où le vieux pontife pose revêtu de son camail rouge, sans son camauro sur la tête, la barbe blanche non taillée, le regard incroyablement pénétrant, et semblant porter tous les péchés du monde. Ce portrait fascinant laisse penser que cet homme-là était un sacré personnage.
Et c'est bien, la vie de ce personnage que nous livre Amelie de Bourbon Parme au fil des pages de ce premier volet de son triptyque, le bien-nommé l'Ambition...
Car les premières pages s'ouvrent sur un monologue, en forme de confession, de Paul III, que nous suivrons de 1486 à 1503 sous le nom d'Alessandro Farnese alors que sa destinée oscille entre le Rouge et le Noir...

Les événements relatés dans ce livre se déroulent de la deuxième moitié du XVe siècle jusqu'au milieu du XVIe siècle. Après le schisme d'Avignon, et l'exil d'une papauté hors de Rome, le pape Martin V revient en 1420 dans la capitale de la chrétienté. Il y entreprend la reconquête de sa ville et de ses États livrés à la convoitise des seigneurs locaux.

Le reste de l'Italie n'est qu'un vaste terrain de jeu où se mesure l'ambition des princes. Cinq États se livrent une guerre incessante pour agrandir leurs territoires, étendre leur influence, conforter leur légitimité au sein de leur propre clan : le royaume de Naples, le duché de Milan, la République de Venise, la République de Florence et les États de l'Église. Les frontières sont encore mouvantes : tout est possible à celui qui a du talent et du courage.

Les États de l'Église sont l'un des territoires les plus fragiles politiquement car la stabilité du pouvoir y est encore plus menacée qu'ailleurs. Pratiquement à chaque décennie, l'élection d'un nouveau pape bouleverse les équilibres, redistribue les rôles au sein du gouvernement de l'Église, renverse les clans.

Pendant cette période qui précède la Réforme protestante, les évêques de Rome n'ont de cesse de restaurer et consolider leur pouvoir sur leurs États ainsi que leur prestige universel, en s'appuyant sur leurs familles et leurs alliés, souvent aux dépens de leur autorité spirituelle. La vie religieuse n'imposant pas le célibat avant de recevoir les ordres sacrés, la plupart des pontifes ont eu des enfants lorsqu'ils n'étaient que diacres ou débutants au sein des institutions de l'Église. Parfois à la tête d'une famille, ils se comportent comme des souverains et cherchent à donner à leur descendance ou à leurs parents proches un statut digne de leur fonction. À l'image des monarques, la frontière entre leur vie privée et leur vie publique est inexistante.
Alors certes, au début du XVIe siècle, la papauté se trouve en face d'un monde nouveau : dans le contexte de la Renaissance, elle assiste impuissante à la fin d'un monde et abandonne ses prétentions et ses concepts universalistes. Mais elle ne délaisse pas pour autant ce qui a pu la gangrèner : simonie, népotisme, achat d'indulgence, jubilés, pèlerinages, impôts,....

Tout commence au Château Saint-Ange  / « Il n'est point de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. »  Sénèque. Où Alessandro se retrouve prisonnier, mais pour combien de temps et déjà se mettront en place les rouages d'un microcosmes, d'une société au sein de la société, qu'il ne tardera pas à découvrir mais aussi à intégrer dans son "parcours" de vie.

L'intrigue se poursuit à Florence / « Tel un statutaire qui reçoit la charge et l'honneur de sculpter ta propre personne, tu te donnes, toi-même, la forme que tu auras préférée. » (Jean Pic de la Mirandole). Car il ira se réfugier dans la ville de Laurent le Magnifique, et côtoiera Michel-Ange, Pic de la Mirandole, Machiavel.
Ce protecteur des Arts, vouant créer "une Olympe peuplée d'érudits, d'hommes de lettres et autres philosophes. Il avait retenu ses paroles : « À Rome, nous sommes environnés de ruines ; à Florence, l'Antiquité est vivante : des hommes mettent en pratique ses concepts philosophiques et leur donnent de nouveaux développements. » Même son maître Pomponio Leto, pourtant ardent défenseur de la suprématie romaine, avait concédé son admiration pour Marsile Ficin, qui avait fondé grâce au grand-père de Laurent cette Académie platonicienne devenue célèbre dans toute l'Italie."

Puis le règne de Rodrigo Borgia nous est décrit par le prisme de Giulia Farnese « Je juge qu'il peut être vrai que la fortune soit l'arbitre de la moitié de nos actions, mais aussi qu'elle nous en laisse, à nous, gouverner l'autre moitié, ou à peu près. » Machiavel. Cette Giulia, soeur d'Alessandro sera la maîtresse d'Alexandre VI Borgia... Dans cette partie point de "débordements" comme on peut en lire tant dès qu'il s'agit des Borgia. "Elle se tenait si parfaitement en équilibre entre les reproches et la reconnaissance, la méfiance et la crédulité, la fraîcheur et la sensualité, comme un roseau souple et fort en même temps, qu'il était émerveillé de son savoir-faire instinctif. Un talent inné dont il brûlait de la récompenser tout le temps."

Et enfin Alessandro clôture ce premier volet en laissant la place à Silvia Ruffini / « Un cardinal en cour de Rome se doit d'agir avec froideur et lucidité. »  Paolo Cortesi
Alessandro écrit d'elle : " Ces quelques heures passées avec Silvia me donnèrent pour la première fois l'illusion que j'étais éternel.
Ma foi s'en trouva ravivée. Mon désir d'être à la hauteur de la dignité qu'on m'avait confiée en fut renforcé.
Ces heures me confirmaient ce que j'avais entrevu dans la prison du château Saint-Ange. Mais surtout elles me faisaient comprendre que les circonstances de notre rencontre n'étaient pour rien dans mon amour pour elle. Ce sentiment était d'une autre nature que ma reconnaissance, et bien davantage encore que ce frisson de désir ressenti entre les pierres. Il abolissait aussi la prudence dont je m'étais juré de faire preuve.
Je pressentais que Silvia me donnerait l'occasion de démontrer que je n'étais pas seulement un ambitieux au service des intérêts d'une famille, d'une lignée dont je voulais servir le nom.
Mais un homme qui ne voulait renoncer à aucun de ses désirs en dépit des règles auxquelles il devait se soumettre.
J'étais pris de vertige en pensant à la singularité de notre future trajectoire, en sentant que nous ne marcherions dans les pas d'aucun des êtres que nous connaissions – qu'aucune route ne pouvait me servir d'exemple."

L'écriture est aussi fluide que le Tibre traversant la Rome de cette époque, les portraits dressés n'ont pas l'ostentation des Palais Romains ou Florentins, l'auteure nous livre des personnages vrais, complexes, ambivalents.
Des personnages aussi fragiles que peuvent l'être les ruines antiques mises au jour à cette époque.
Des apparences qui peuvent avoir la blancheur du marbre et la noirceur des desseins de la réalité.
On alterne entre l'ambiance lumineuse des paysages toscans et l'austérité des palais où se nouent les destins
Amelie de Bourbon Parme réussit ce tour de force que nous plonger dans une Rome que l'on croit connaître...

Et cette idée d'alterner avec ces "confessions-réflexions" d'Alessandro Farnese est absolument ingénieuse. Car ces passages viennent ponctuer le récit par un éclairage très personnel du futur Paul III.

Et pour terminer comme un hommage à ces exergues si bien choisies, le mot de la fin doit-il revenir à
- Quintillien rheteur latin : “L'ambition est un vice qui peut engendrer la vertu.” ou à
- Pierre l'ArétinL'ambition est le fumier de la gloire.”
À moins que ce ne soit un poète grec, Pindare, qui ait raison
“Sachons donc borner notre ambition : c'est un funeste délire que de soupirer après ce qu'on ne peut atteindre.”

Les tomes suivants nous donneront certainement la réponse...
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J'ai lu ce livre à la demande de mon libraire qui était très intrigué par celui-ci. Un roman historique dense, premier tome d'une trilogie. Une fois l'accoutumance faite avec cette époque, le style de l'auteur et le genre littéraire, ce livre est plaisant à lire avec un rythme soutenu qui donne envie de connaître la suite. Exigeant par la densité et le propos, je dois reconnaître que je me suis perdue dans les personnages secondaires nombreux , ce qui ne gêne pas la compréhension globale.
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L'ambition raconte, sous forme romancée, la jeunesse d'Alexandre Farnèse, qui deviendra ultérieurement le pape Paul III.
Rien à dire sur l'aspect historique du roman, ou, plutôt, beaucoup de compliments. Bien sûr, l'aspect romancé a obligé Amélie de Bourbon-Parme à présenter comme acquis quelques points qui demeurent débattus par les historiens (comme par exemple les causes de la mort d'Alexandre VI). Reste cependant une plongée dans les règnes de deux papes marquants de la renaissance (Alexandre VI et Jules II), en passant par la cour de Laurent le Magnifique. Amélie de Bourbon Parme réussit à nous faire comprendre un peu mieux cette époque qui nous apparait aujourd'hui comme pure débauche et à nous faire apprécier certains protagonistes.
Hélas, le roman aurait gagné à recevoir un traitement éditorial plus approfondi. Quelques redites et quelques passages peu clairs alourdissent la lecture et c'est bien dommage. Je pense néanmoins que cette lecture, qui vient compléter la lecture précédente d'ouvrages historiques plus académiques me marquera durablement pour la compréhension de cette période.

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Ce roman m'a beaucoup intrigué, car l'action se déroule en Italie durant la période de la renaissance, on y fait la connaissance d'Alessandro Farnese jeune homme d'église et accessoirement ancêtre de l'auteure Amélie de Bourbon parme. Alessandro va nous raconter son ascension au sein de l'église et nous allons faire la connaissance de pas mal de personnages, mais en particulier de Laurent de Médicis et de Rodrigue Borgia. Alessandro est un homme ambitieux, d'où le titre, mais aussi très réfléchi, car il y a dans c'est différentes cours des jeux d'influences, des enfants illégitimes et aussi des courtisanes très intrigantes. La plume de l'auteure se lit à un bon rythme, elle nous fait découvrir pas mal de chose sur la papauté à cette époque et je lirais le tome 2 pour en découvrir un peu plus.
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Très intrigué par ce livre, j'ai passé un superbe moment en compagnie d'Alessandro Farnese à travers la plume d'Amélie de Bourbon Parme. On a ici une grande fresque de la situation politique et religieuse du début de la Renaissance italienne. Évidemment, nous croisons de nombreux personnages historique et j'ai été assez convaincu pour la plupart d'entre eux. On sent qu'il y a eu beaucoup de recherches effectuées. Je serai donc présent lors de la sortie de la suite.
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500 pages au coeur de la renaissance italienne.
Nous pouvons y croiser Laurent de Médicis et ses enfants lors de grands banquets fastueux.
Nous pouvons vivre les intrigues politiques et familiales de la famille Borgia.
Ou tout simplement suivre les péripéties du héros de cette histoire, Alessandro Farnese.
Pas un moment, je ne me suis ennuyée dans cette lecture qui m'a donnée l'impression de visiter cette époque et de rencontrer ces grands noms.
Je m'incrustais dans leur discussion, je me faufilais dans les couloirs du palais du Pape.
Ravie de cette découverte !

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Une fresque extraordinaire, foisonnante, qui recèle de nombreuses pépites et nous fait découvrir les milieux de pouvoir italiens au coeur de la Renaissance, en particulier la Cour de Laurent de Magnifique, puis celle de Rodrigue Borgia.
le personnage central, Alessandro Farnèse, est un jeune homme ambitieux, à la fois plein de fougue et éminemment réfléchi. Je l'ai trouvé crédible et il a attiré ma sympathie. Je m'embarquerai donc, quand elles viendront, pour les suites de ses aventures.
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