Vell'a est une bonne bande dessinée qui capte tout de suite l'attention. Il est question d'une belle héroïne au caractère bien trempé qui subit l'esclavage ainsi que la violence des hommes. Bref, il y a un message assez féministe à l'encontre d'une société barbare digne de Conan. Il est dommage que les péripéties soient assez répétitives, dans le genre elle est capturée puis elle s'échappe puis elle est à nouveau prise et soumise etc.
Par ailleurs, je trouve que l'histoire est assez mal introduite car on ne comprend pas réellement les enjeux. Par la suite, il y a plein de petites choses qui manquent de crédibilité. Pour autant, j'avoue avoir passé un excellent moment de lecture. J'aime assez de façon générale les séries qui mettent à l'honneur les femmes car elles sont plutôt rares. Et puis, cela change d'une héroïc fantasy conventionnel qui introduit un magicien et un groupe de combattants. On est dans un domaine plus sérieux.
Au final, c'est une série qui mérite d'être une fois lue mais qui ne restera pas dans les annales. Maintenant, elle se défend plutôt bien par rapport au genre car elle apporte autre chose. Elle aurait pu faire mieux, c'est certain également. Cependant, il ne faut pas bouder son plaisir.
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La BD évolue dans un monde qui tient à la fois de Conan et du début du Moyen-Âge. Les consonnances sont assez orientales. On est la tête sous le soleil et les deux pieds dans le sable, le plus souvent. Commerce et religion font bon ménage. Violence et oppression également. On marchande les esclaves. Surtout les femmes et celles-ci sont marquées (d'où le titre du tome 1) sous l'oeil.
Le lecteur va suivre Vell'a, une femme libérée, indépendante et autoritaire qui est enlevée et baladée de marchés d'esclaves en oasis, violée, molestée, etc. Elle rencontrera des religieux particulièrement belliqueux qui manient la masse d'armes plus sûrement que le goupillon...
C'est plaisant. Plutôt bien dessiné. On attend de voir la suite pour juger, en fonction de la direction prise. Tant qu'à présent, ce n'est pas super original mais c'est de bonne facture.
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C'est le propre du barbare de détruire ce qu'il ne peut comprendre.
Michel Vaillant - Saison 2, tome 12