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Citations sur Buveurs de vent (370)

On embrasse, on acclimate, on déraisonne, on raccommode, on s'accommode, on marchande, on saisit, on repousse, on ment, on fait ce que l'on peut, et on finit par croire que l'on peut. On veut faire croire aux hommes que le temps s'écoule d’un point à un autre, de la naissance à la mort. Ce n'est pas vrai. Le temps est un tourbillon dans lequel on entre, sans jamais vraiment s'éloigner du cœur qu'est l'enfance, et quand les illusions disparaissent, que les muscles viennent à faiblir, que les os se fragilisent, il n'y a plus de raison de ne pas se laisser emporter en ce lieu où les souvenirs apparaissent comme les ombres portées d'une réalité évanouie, car seules ces ombres nous guident sur cette terre.
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[...] il savait que le mépris n'est qu'un écran destiné à se protéger de son propre effondrement , et le cynisme , le moyen d'épaissir cet écran .

p. 151
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La plupart des gens ne savent pas dire le monde, pourquoi ils en font partie, les incompréhensions qui les attristent, alors ils tentent de ramener le monde à eux, de le façonner à leur main, et ils ne savent même pas que c'est le monde qu'ils tiennent, que ça en fait toute la beauté. Que la beauté, c'est précisément ne pas savoir qu'on tient le monde entre les mains.
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Dans la forêt, la source de la vie était précisément la mort de tout. Elle se nommait humus, un lit dans lequel naissaient d'innombrables racines, s'enfonçant, chevauchant, butant, contournant, perforant ; un lit dans lequel vadrouillaient les formes primales, disparaissant en profondeur, au fur et à mesure que l'oxygène venait à manquer ; un lit dans lequel la méticuleuse et opiniâtre décomposition de la mort conduisait à la vie.
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Il savait que les faibles finissent toujours par l’emporter, non par addition de leurs forces, mais par soustraction de celles des puissants, que l’on ne peut durablement rien contre une contagion de masse dépourvues de raison et de peur.
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Pour Matthieu, l'art était une invention des hommes pour peindre la mort aux couleurs de la vie.
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On veut faire croire aux hommes que le temps s’écoule d’un point à un autre, de la naissance à la mort. Ce n’est pas vrai. Le temps est un tourbillon dans lequel on entre, sans jamais vraiment s’éloigner du cœur qu’est l’enfance, et quand les illusions disparaissent, que les muscles viennent à faiblir, que les os se fragilisent, il n’y a plus de raison de ne pas se laisser emporter en ce lieu où les souvenirs apparaissent comme les ombres portées d’une réalité évanouie, car seules ces ombres nous guident sur cette terre.
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Le temps est un tourbillon dans lequel on entre, sans jamais vraiment s'éloigner du cœur qu'est l'enfance.
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La beauté est une humaine conception. Seule la grâce peut traduire le divin. La beauté peut s'expliquer, pas la grâce. La beauté parade sur la terre ferme, la grâce flotte dans l'air, invisible. La grâce est un sacrement, la beauté, le simple couronnement d'un règne passager.
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Tu sais, les hommes disent souvent trop tard les choses qu'ils ont sur le coeur ou ils ne les disent jamais, et des fois même, ils ne comprennent pas que c'est sur le coeur que sont les choses.
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