Jolly Jumper ne répond plus

Bouzard s'attaque au mythe de Lucky Luke, c'est totalement iconoclaste, un irrespect complice, déjanté, plein de clins d'oeils à la série originale. le résultat est franchement hilarant, des gags au second degré, comme j'aime, qui provoquent chez moi de gros éclats de rire, le dessin colle parfaitement au propos, fausse maladresse et grande expressivité. Un hommage attendrissant sous forme de moquerie pour une belle réussite.

Il m'a bien fait rire ce Lucky Luke ! Il faut dire que ça commence bien : un personnage quasi nu, silencieux et tout en poils arrive sur Jolly Jumper à Seville Gulch. Et sur la dernière case de la page on se rend compte que c'est bien notre ami Luke qui sort de chez le barbier, tout fringant après une bonne séance de rasage.
Tout le long de l'album, on a droit aux jeux de mots, aux décalages, aux anachronismes, au comique de répétition, aux clins d'oeil : les Dalton qui "foutent le dawa", qui souffrent de daltonisme, Luke qui change de chemise,... Et Jolly Jumper qui ne parle plus. Non mais c'est un comble tout de même ! Un canasson qui refuse de parler !
On retrouve avec plaisir toute la clique : Luke, Joe, Averell, Jack et William, Ma Dalton, le procureur, le directeur, Phil Defer, à la sauce Bouzard. Un petit régal !

Je suis retourné sur le titre avec le souvenir d'une lecture sympathique et légère et finalement loin de mon ressenti de cette relecture.
J'ai passé bien plus qu'un moment sympathique, j'en ai réellement eu des fous rires avec une revisite du cow-boy solitaire irrespectueuse, grinçante mais finalement très juste dans l'idée de Lucky Luke.
Un régal

Moi qui ne suis pas une grande fan de Lucky Luke, j'ai dû passé à côté de certaines références , mais j'ai malgré tout bien apprécié l'humour de cette reprise.
Lucky Luke se fait vieux, Jolly Jumper aussi. le premier est en plein questionnement concernant le comportement du deuxième, qui semble indifférent ( ou sourd) à toutes les questions de son cavalier.
Le dessin oscille entre Fabrice erre et Zep, et correspond tout à fait au ton humoristique selon moi.
Un bon moment de lecture, même si j'aurais souhaité avoir le fin mot de l'histoire concernant Jolly Jumper, à savoir pourquoi il ne répond plus (j'imagine qu' on peut se faire une idée assez claire, mais j'aurais souhaité avoir confirmation tout de même).

Dans ce tome indépendant de tout autre, Guillaume Bouzard se réapproprie l'univers de Lucky Luke.

Plus adulte et plus réaliste mais surtout avec un humour très prononcé.

J'ai adoré cette lecture, l'humour omniprésent est parfait.
Je retire un demi point pour le scénario qui même s'il reste sympa est très anecdotique.

On était en droit de se demander à quelle sauce serait mangé Lucky Luke, tant il est vrai qu'adaptation n'est pas toujours gage de qualité. Mais c'était sans compter le talent et l'humour ravageur de Bouzard. Dans cet album hilarant et, avouons le, gentiment parodique, l'auteur revisite le mythe du cowboy solitaire. Entre Jolly Jumper qui fait la gueule et les Daltons qui foutent le dawa, notre héros va devoir garder des nerfs d'acier. D'autant qu'il lutte encore contre sa dépendance aux brindilles et que toute la ville lui suggère un relooking, ce qui commence à l'agacer. Une vraie réussite que cette bande-dessinée classique remixée par un maitre de l'humour. Les habiles sous-entendus tout au long du récit permettront aux grands comme aux petits de s'approprier cette nouvelle version.

1 : je ne suis pas un grand fan de Lucky Luke
2 : Je ne suis pas objectif avec le travail de Bouzard, j'adore !

Aucune surprise alors d'affirmer que c'est le meilleur Lucky Luke que j'ai lu.
Une bonne poilade !

C'est débile et réjouissant. Tout y passe : les Dalton daltoniens, Ma et son unique dent prise en otage, les ours sensibles des oreilles, le relooking de Lucky Luke. Et surtout Jolly Jumper qui ne parle plus à Lucky Excellente parodie. Humour bête. Un régal.