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Critique de latina


Les petits hommes verts ? Non ! Une belle peau bronzée et des yeux comme des pièces d'or.
Des villes aux maisons de cristal, et puis des villes mortes, des canaux, des mers vides...
Pour un peu, je passerais bien mes vacances sur Mars imaginé par Ray Bradbury. Quoique.
Mars avant l'arrivée des hommes, c'était un paradis. Mars à partir des hommes, ce n'est pas loin d'être un enfer. Quoique.

C'est ce balancement continuel entre l'enfer et le paradis qui m'a bercée. Cette valse d'hésitation entre l'homme qui respecte et l'autre, l'insensé qui veut reproduire sur la planète inviolée ce qu'il a connu sur Terre. Et aussi cette oscillation entre le Martien fort et inhospitalier et le Martien fragile et disponible.
Tout se joue en quelques années, finalement. Entre l'arrivée des premiers colons, ou colonisateurs, comme vous voudrez, et la solitude, il n'y a qu'un pas, vite franchi par l'inconscience, des Martiens ou des Terriens.

J'ai été éblouie par l'univers de Ray Bradbury. Par son écriture poétique, qui tend des fils de dentelle entre les civilisations. Par les thèmes abordés, qui vont de la folie à la solitude, en passant par la famille, le racisme, le deuil, le respect...
Je quitte avec une grande nostalgie cet univers où l'homme est capable du meilleur comme du pire, où l'Autre, le Martien, nous renvoie à nos plus profondes interrogations.

J'ai adoré.
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