Un chef d'oeuvre de l'anticipation. Pour être honnête, j'ai essayé une dizaine de fois de le lire. Ça ne prenait pas, puis récemment j'ai lu quelques
nouvelles de Bradbury et son roman
le fantôme d'Hollywood. Ces textes sont nettement moins célèbres que
Fahrenheit 451, mais ils m'ont aidé à aborder cette oeuvre.
On pourrait croire qu'il s'agit d'un texte sur l'importance des livres dans la société. Mais au delà, il s'agit d'un roman sur l'importance de la diversité et sa culture. La pluralité que permet la lecture s'oppose aux programmes prémachés que diffusent les écran.
Plus encore, il me semble que ce texte parle du temps quotidien. Dans cette société américaine, la journée de l'individu moyen se trouve écrasée entre le travail et les loisirs abrutissant. La lutte émancipatrice passe alors par une reconquête du temps et le plaisir simple de flâner et de faire des choix anodins.
Bref, voici un très bon roman philosophique.
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