Une jolie femme assurément ne semble jamais plus jolie que lorsqu’elle fait le thé. La plus féminine et la plus domestique de toutes les occupations communique une harmonie magique à chacun de ses mouvements, un charme à chacun de ses regards.
comme si le bonheur n’était pas essentiellement accidentel... un oiseau merveilleux et passager, complètement irrégulier dans ses migrations, au milieu de nous un jour d’été, et parti pour jamais loin de nous le jour suivant !
Le cocher descendit devant le perron, monta les marches et sonna, à l’aide d’une poignée de cuivre qui rentra dans son emboîture avec un bruit de ressort irrité, comme s’il eût reçu un affront par le contact plébéien de la main de cet homme.
Je me cramponnais au souvenir de ma bien-aimée ; la confiance que j’avais en son amour et en sa fidélité était comme la clef de voûte qui reliait le présent au passé, – l’unique étoile qui illuminait les épaisses ténèbres de l’avenir.
Les juges de mon pays éprouvent-ils les mêmes émotions que moi quand ils mettent leur toque noire et condamnent à mort le malheureux coupable tremblant qui ne leur a jamais fait aucun mal ? Est-ce qu’ils ressentent une ferveur héroïque ou une indignation vertueuse ?
She looked very pretty and innocent, seated behind the graceful group of delicate opal china and glittering silver. Surely a pretty woman never looks prettier than when making tea. The most feminine and most domestic of all occupations imparts a magic harmony to her every movement, a witchery to her every glance. The floating mists from the boiling liquid in which she infuses the soothing herbs, whose secrets are known to her alone, envelop her in a cloud of scented vapour, through which she seems a social fairy, weaving potent spells with Gunpowder and Bohea. At the tea-table she reigns omnipotent, unapproachable. What do men know of the mysterious beverage?
Il oubliait que l’amour, qui est une folie, un fléau, une illusion, un piège, est aussi un mystère que ne peuvent déchiffrer ceux qui n’en subissent pas les tortures.
Rien n'est plus léger et plus fragile que ce point d'équilibre invisible sur lequel s'appuie la raison. Tel est fou aujourd'hui qui sera demain sain d'esprit.
(p. 490 - Éd. Archipoche)
Il oubliait que l'amour, qui est une folie, un fléau, une fièvre, une illusion, un piège, est aussi un mystère que ne peuvent déchiffrer ceux qui n'en subissent pas les tortures.
(p. 409 - Éd. Archipoche)
Mais l'amour est une essence tellement subtile, une merveille métaphysique si difficile à définir, que sa puissance si terrible pour celui qui aime, n'est jamais bien comprise par ceux qui ne la subissent pas et qui se demandent comment il se fait que la fièvre commune ait des conséquences si désastreuses.
(p. 409 - Éd. Archipoche)