Unité d'élite, tome 1

Je regrette cette notation mais je suis désolée je me suis perdue en cours de route.
Je tenais d'abord à féliciter l'auteure pour cette qualité d'écriture et de recherches. Elle n'aurait pas eu cette plume parfaite, j'aurais abandonné.
Unité d'élite est une romance un peu plus aventureuse. L'héroïne Allyssandra est une SEAL et lors d'une mission elle se retrouvera en cellule avec un reporter de Guerre Woody. Seuls dans le noir, une confiance aveugle va s'installer et une seule va bouleverser l'univers d'Allyssandra.

Parlons de la scène phare en Somalie. Même si la trame et l'idée est originale et très bonne, j'ai eu beaucoup de mal à y croire. Mais nous sommes dans une fiction, tout est permis. Et Loraline Bradern maitrise le sujet militaire sur le bout de doigts.
Mais la suite des événements m'a noyée dans la masse. Je me suis perdue avec tous ces personnages, ces roulages de pelle en boite de nuit, les acronymes pour différencier les corps de métier, ces missions détaillées.... J'en ai perdu l'attrait que j'avais pour l'héroïne.
D'ailleurs parlons en d'Allyssandra. Un personnage à la limite du double face. Elle est capable de s'affirmer au travail, de n'avoir peur de rien et de forcer le respect. Et quand il s'agit de sa vie intime j'en suis restée perplexe. J'ai arrêté de compter le nombre de pelotage et roulage de pelle. J'ai compris la séquence pari mais.....
Et le mystère Woody... L'auteure joue avec nos nerfs et c'est une très bonne idée. Je l'en félicite pour ce jeu de pistes. Je le reconnais que j'ai eu un doute mais elle nous installe un élément perturbateur. Elément d'ailleurs je pense qu'il y a des incohérences. J'ai regretté de lire sur ma liseuse car j'aurais pu faire machine arrière avec un format papier et repositionner certaines scènes dans ma tête.

La conclusion je le regrette de ma lecture c'est sur le "trop" (personnages, informations, pistes). Malgré cette masse d'informations, j'ai envie de continuer car Loraline Bradern nous garde captive.
Si j'ai un conseil à donner, lisez ce roman en format papier.

Le synopsis et les tag du livres parlaient de romance. Malheureusement j'ai lu ce livre dans l'attente de romance sans qu'il n'y en ai aucune, zéro, niet, nada. La seul romance fait quelques pages en début de livre, et encore car nous avons aucun détails.
L'auteur énumère en même pas deux chapitres 27 personnages dont parfois elle donne le pseudo militaire, parfois le prénom, et parfois le grade avec le nom de famille. Pour s'y retrouver c'est impossible. A la toute fin du livre, quand on le finit, on se rends compte qu'il y a un recap des personnages, mais même avec ça c'est n'importe quoi d'inclure autant de personnages dans un livre avec si peu de descriptions ou de développements. Aucun personnage n'est décrit physiquement. La femme est brune et son homme est musclé et grand, c'est tout ce qu'on a comme information permis les 29 personnages de ce livre. C'est ridicule. C'est vraiment dommage car le concept du synopsis est vraiment bien, l'idée était là, mais le travail a été fait en surface. Les personnages n'ont pas de caractère ni de profondeurs, on ne sait pas s'attacher à eux. Ils sont tous sexistes et en manque de cul, ça ne donne aucun caractère aux personnages. Ils n'ont pas de vécu, d'histoires personnelles, de différence de manière de parler ou de caractère ou de physique ou d'âge,…
Il y a beaucoup de répétitions également, comme si le livre n'avait pas vraiment été relu par une maison d'édition. On dirait également que l'auteur a juste voulu étaler ses connaissances en terme de vocabulaire militaire. Au début j'aimais bien car ça m'apprenais de nouveaux mots dans un domaine que je connaissais pas, mais à force c'était parfois juste une énumération de chiffres et de lettres qui n'apportaient rien à l'histoire.
J'ai quand même mis la note de 3 car l'idée du synopsis était bien et l'histoire également, je me suis prise dans le livre.
De plus, tout le synopsis parlait d'une romance entre deux protagoniste pour que pour finir ils se rencontre que deux fois et sans qu'on ne connaisse jamais l'homme, donc impossible de s'attacher à lui vu qu'ils ne se sont casi jamais vu.