Merci à @nishaetcaetera pour l'envoi de ce service presse ! 🫶
Pfiou… Quel roman !
Julie Bradfer nous emmène en Irlande en compagnie de Charlie qui retrouve ses racines, son ancien meilleur ami/petit copain et sa famille qu'elle a quittée pour ne pas avoir à affronter la condition de sa mère.
Dès le début du récit, nous ressentons beaucoup d'empathie pour cette jeune femme. Déterminée à ne pas retomber dans ses travers, elle se focalise sur son travail. Mais, la présence d'Alexander ne fait que la replonger dans le passé.
Le lien entre les héros est d'une telle force… Même six ans après leur séparation, on ressent tout ce qu'ils ont partagé dans leur jeunesse et ce lien qui ne semble jamais avoir été rompu.
J'ai adoré la façon dont Alexander veut prouver à Charlie qu'elle compte pour lui. Il n'est plus le jeune adolescent qu'on découvre au cours des flashbacks. Il a changé, mais son attachement à Charlie reste le même. Il l'a dans la peau. Ses déclarations sont bouleversantes.
Les mensonges et les non-dits gouvernent leur relation, mais ils nous révèlent combien ces personnages sont semblables. Sur la défensive, ils n'arrivent pas à accepter la puissance de l'amour de l'autre, comme s'ils ne la méritaient pas.
L'auteure aborde deux thèmes très importants par le biais de deux personnages secondaires. J'ai encore été époustouflée par la justesse de ses mots, la façon dont les thèmes sont abordés. J'ai eu plus d'une fois les larmes aux yeux. Les relations sont si bien travaillées. le lien entre Sully et Charlie ou entre Sully et Joelyn m'a fait pleurer. C'est la première fois que je suis aussi émue par une relation de cette nature. La phrase « que sa maman rentre à la maison » a fait bondir mon coeur de joie.
L'originalité réside également dans le style des flash-backs qui nous rappellent le thème du cinéma, par l'utilisation du titre et des mots prononcés dans le silence. Cette dimension m'a énormément plu.
Ce roman est un bijou à ne pas laisser passer !