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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le début d'une saga qui me laisse sur ma faim, car en fait ce roman installe cette longue saga de la Romance de ténébreuse.
Mais j'avoue que le titre de la saga m'a induite en erreur ( je n'ai pas lu du tout la quatrième de couverture) et je m'attendais a rentrer dans un univers de fantasy en choisissant ce roman a l'aveugle

Ce roman met en place l'histoire avec ce premier tome : sur cette nouvelle planète ou des humains s'installe suite a une avarie de vaisseau.
Plein de questions sont posées, a juste titre d'ailleurs.
Mais ce qui est marquant c'est la propension de l'humain a penser , parce qu'il peut voyager dans l'espace, qu'il est le plus intelligent.

J'aime assez l'approche qu'en a fait l'auteure, même si en fait je n'ai aucune idée de la suite qu'elle va donner a cette saga.

Une écriture assez addictive , simple et légère pour ce premier tome.
J'ai néanmoins été un peu dérangée par les personnages qui restent assez distants.

Du coup il ne me reste qu'a attaquer la suite pour ma faire réellement un idée
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Un peu avant 1972 , l'auteur s'est rendue compte après 7 tomes qu'elle était en train d'écrire un cycle et que ce serait bien que ce cycle eut un début comme tout cycle qui se respecte et la planète aux vents de folie est parue.
Ce qui est intéressant , c'est que l'auteur fera débuter ce cycle de fantasy par un roman de « pure « science-fiction avec à peine un quart de millième d'irrationnel de type Fantasy.
Ce roman est un planète opéra de colonisation très orthodoxe où les colons involontaires et naufragés sur un monde étrange ,en entreprennent la colonisation sous la contrainte , en faisant face à l'inconnu le plus total et sans savoir de quoi sera fait demain.
Ce texte me fait un peu penser à ,Legacy of heorot, de L.Niven et de J. Pournelle, mais en beaucoup moins bien.
L'auteur a mis en place un plan solidement étayé autour de cette thématique de la colonisation d'un nouveau monde et c'est bien là que se trouve l'intérêt de ce texte qui possède quelques indéniables qualités .
Le plus , c'est que l'expérience de l'auteur, lui permet de construire des personnages fonctionnels dans l'ensemble et cela lui permet également de créer des tensions intéressantes autour du probable deuil que devront tisser les colons , quant à leurs espoirs d'évasion de ce monde où ils sont des captifs finalement . L'auteur saura aussi mettre en place des dissensions crédibles sur d'autres thématiques très en rapport avec l'installation de fortune des colons et les contraintes de ce milieu naturel étrange auquel ils sont confrontés , et elle aura par-dessus tout , cette idée intéressante d'entrainer le lecteur dans une confusion autour de « l'exobiologie « (le mot est ici un peu fort) et de l'aspect fantasque ( les vent de folie ) sur cette planète .
Il y a de belles descriptions par ailleurs et en général , les colons se posent généralement de bonnes questions et ils ne sont pas trop à l'ouest.
Mais ce texte est assez bâclé en fait , et à part d'occasionnels mais indéniables plaisirs de dépaysement , le lecteur butera sur le caractère survolé de l'étrangeté de cette planète . Il devra encaisser un nombre record de questions idiotes et de constats idiots . Des fois c'est à peine au-dessus du niveau de la basse-cour intersidérale en excursion campagnarde.
Les questions idiotes sont évidemment posées de préférence par des femmes qui ont quelquefois des problèmes de clef à molette et de mécanique .Ce que l'auteur tentera d'estomper en donnant la parole à des femmes de caractère , sans y parvenir vraiment pourtant . Je passe sur les stéréotypes des personnages masculins et je vous laisse les découvrir (les ours poilus et leurs contraires un peu plus charmants ).
Malgré tout c'est un moment de planète opéra assez plaisant et c'est principalement à cause du plan du récit qui colle très bien au thème du planète opéra de colonisation de peuplement qui est malheureusement trop rare dans ce qui est disponible en SF de langue française.
Ce roman constitue un bon point de départ pour cette histoire fleuve qui ne compte pas moins de 26 petits romans . Il fallait bien faire un petit début pour ce grand univers découpés en 26 petits tomes , et ce fut fait.
Depuis une époque lointaine et ténébreuse je fais des relectures de ce texte.
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Un premier tome de saga de science fiction que j'ai trouvé souvent lent, survolé, voire bâclé.
Les personnages beaucoup trop mous et si peu développés que l'on a du mal à s'y attacher. En même temps, en 250 pages, difficile de tout mettre.
Heureusement l'écriture est fluide et la fin laisse présager une suite bien plus consistante.
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L'univers de ténébreuse est constitué de nombreux romans, Ténébreuse étant le nom de la planète où se déroulent les romans. Dans l'ordre chronologique, ce roman est le premier mais il a été écrit par l'auteur après plusieurs autres romans du cycle se passant eux bien après La planète aux vents de folie. Les romans suivants La planète aux vents de folie se déroulent de nombreuses années après et sont plus à rapprocher de la science fantasy dans la mesure où la société est proche du moyen-âge et l'action se déroule sur une planète colonisée par la terre. Les individus de la planète ont développé des pouvoirs psychiques tels que télépathie et télékinésie et vivent sur ténébreuse sans connaitre leur origines terrestres. La planète aux vents de folie a un contexte tout à fait différent des autres romans du cycle puisqu'il raconte comment la colonisation de la planète a débuté.

Le roman commence quand un astronef s'écrase sur une planète inconnue suite à un orage gravitationnel. L'astronef était en route pour une autre planète déjà colonisée et avait un équipage de colons spécialisés dans différentes taches (ça vous rappelle pas un peu le pitch de Alien Covenant ?). La catastrophe cause beaucoup de morts et il y a environ 200 survivants. le bon côté des choses est que la planète a une atmosphère respirable et que les hommes peuvent y survivre, le mauvais est que l'astronef est très endommagé et que les réparations ne s'annoncent pas sous un bon jour. le roman raconte comment la planète ténébreuse va être colonisée par cette poignée d'humains arrivés là par hasard.

Le roman n'apporte que peu d'éléments sur l'univers, on sait que la terre est surpeuplée et que d'autres planètes ont été colonisées par les hommes. Des espèces d'animaux ont disparu de la Terre et les gens ayant les compétences requises peuvent aller habiter sur d'autres planètes où ils ne seront pas soumis aux mêmes règles que sur la Terre. On ne sait pas trop quelles sont les technologies utilisées pour les voyages, ni où se situent les planètes colonisées. La suite de la saga de romans décrivant la vie sur la planète ténébreuse est vraiment survolée, l'auteure s'attachant à décrire comment tout a commencé sur ténébreuse.

Les conditions de vie sur ténébreuse ne sont pas faciles, il y fait très froid et surtout de temps en temps, des vents soufflent amenant avec eux un pollen inconnu qui a des effets étranges sur les humains. Les survivants du crash de l'astronef vont très vite être confrontés à ces vents et à leurs conséquences plus ou moins terribles. Ils vont devoir faire face à tout cela pour établir une colonie viable.

Le roman est court (250 pages) et parle surtout du point de départ de la société qui va se développer sur la planète. Par conséquent, les personnages sont très peu développés, on ne les retrouvera pas dans la suite et ils sont presque accessoires. Ils sont plutôt ternes et peu attachants et c'est assez dommage. Je n'ai pas lu le reste de la saga, peut-être que rattaché au reste, cette impression passe mais si on lit le roman comme un one shot, il est sympathique mais sans plus. Il se démarque du reste par son genre, étant tourné vers le planète opéra mais il apporte des éléments de lecture par rapport au reste en expliquant la genèse de l'histoire. le roman date également de 1972 et depuis il y a eu beaucoup d'autres romans sur le thème et abordé de manière différentes.

La planète aux vents de folie est donc un roman qui se lit facilement, d'une lecture fluide et assez rythmée. Cependant, les personnages sont peu attractifs et peu développés. On sait également trop peu de choses sur l'univers, le but du roman étant d'expliquer les débuts de la société de ténébreuse. Je ne sais pas encore si je poursuivrais ma lecture de cette saga qui me parait avoir un peu vieilli et l'aspect fantasy du reste m'intéresse moins.
Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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L'atterrissage
Un vaisseau spatial est contraint d'atterrir sur Ténébreuse, loin de sa destination d'origine et dans l'impossibilité de repartir, l'équipage doit se rendre à l'évidence, ils vont devoir vivre pour longtemps sur cette nouvelle planète, malgré les conditions de vie difficiles. Une race native de la planète rentre en contact avec certains colons. Ce premier livre n'est qu'un prologue à un cycle écrit sur plusieurs années, l'ordre d'écriture ne correspondant pas à l'ordre chronologique de l'histoire de Ténébreuse. Et si, dans chaque grande période du cycle, certains personnages apparaissent dans plusieurs romans, chaque livre est une histoire indépendante. La romance de Ténébreuse, c'est plus d'une vingtaine de romans et presque 200 nouvelles.
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Un vaisseau spatial s'écrase sur une planète inconnue. Tout contact avec le reste de l'humanité étant rompu, les survivants doivent s'organiser, en explorant cette planète d'une part, en tentant de réparer le vaisseau d'autre part. Mais bien vite les hommes s'opposent les uns aux autres, les scientifiques souhaitant tout miser sur la réparation du vaisseau, les colons préférant une installation définitive, même si cette destination n'était pas prévue. En outre le climat de la planète est rude et semble avoir des effets psychiques troublants sur les hommes…

La planète aux vents de folie est un roman qui débute dans la plus pure tradition du space opera. Mais la situation des hommes échoués sur la planète inconnue est telle que le vaisseau spatial et l'ordinateur de bord laissent progressivement la place à un univers finalement habité, et qui suscite de surcroît des comportements dangereux chez les humains, en même temps que d'étranges pouvoirs extra-sensoriels. Marion Zimmer BRADLEY aborde donc très vite des thématiques qui relèvent plus de la fantasy et du fantastique que de la science-fiction, ce qui est à l'image de la vaste fresque dans lequel ce roman s'insère et dont il n'est finalement qu'une introduction.

L'intrigue de la planète aux vents de folie s'articule autour de deux axes, l'exploration et les conflits entre les humains. Son propos est celui d'une philosophie de la colonisation, l'abandon contraint des anciennes valeurs, et l'émergence d'une nouvelle civilisation, impliquant l'un et l'autre de terribles chocs dans les esprits humains. Il en est par exemple ainsi de la religion, à l'image du père Valentin qui s'interroge sur l'idée que l'existence de Dieu est intimement, et exclusivement, rattachée à la planète Terre. Il en est de même de cette jeune femme, farouchement opposée à toute maternité jusqu'alors, et qui se voit contrainte d'enfanter pour contribuer à la survie de l'humanité dans le nouveau monde.

Les lecteurs qui connaissent d'ores et déjà les romans de Marion Zimmer BRADLEY ne seront d'ailleurs pas surpris d'y retrouver ses préoccupations traditionnelles. La condition des femmes en est une, la culture celtique une autre, avec de multiples références tout au long du récit. Ces mêmes lecteurs apprécieront également sa prose toute en finesse, avec laquelle elle préfère mettre en valeur les sentiments humains plutôt que l'action, sans pour autant négliger le rythme de son récit.

Que l'on soit ou non habitué des écrits de l'auteure, le roman demeure toutefois trop conventionnel pour être durablement marquant à lui seul. Il n'en est pas moins plaisant et donne envie de connaître le destin des hommes dans leur nouveau monde. A ces deux titres, il constitue donc une excellente introduction à La romance de Ténébreuse dont les multiples romans et nouvelles qui la composent nous feront suivre le destin de l'humanité sur cette planète aux vents de folie.
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Un crash, une planète sauvage au climat rude. Un petit groupe d'explorateur, toute une colonie dans le vaisseau. Vont ils pouvoir repartir? Vont ils pouvoir survivre? Quels dangers cache cette planète? Des personnages sympathiques mais dommage qu'on ne voit pas plus du nouveau monde. Trop de petits problèmes internes.
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De Marion Zimmer Bradley, je n'avais lu pour le moment que les deux premiers tomes de la série Les Dames du lac et La reine des orages et La belle fauconnière de la série La Romance de Ténébreuse. Alors quand Pocket a réédité La Romance de Ténébreuse sous forme d'intégrale (comme pour La Ballade de Pern), je me suis dis que s'était le moment de découvrir le cycle dans son intégralité. Bon, pour le moment, la publication semble stopper à 3 intégrales. J'espère que les autres tomes seront réédités car sinon je ne suis pas prête de lire la suite.

Ce tome présente l'arrivée des terriens sur la planète Ténébreuse (même si elle ne s'appelle pas encore comme cela), suite à un incident dans l'espace. Ils sont obligés de se mobiliser pour réparer le vaisseau, même si très vite il semble que celui-ci ne soit pas réparable. Les hommes vont devoir apprendre à vivre sur cette planète inconnue. Au début tout va bien. Puis des vents porteurs de pollen commencent à souffler et rendent fous les gens qui les respirent. Orgies, massacres, suicides,... les hommes ne réagissent pas tous de la même manière au pollen. En plus de ces réactions, les hommes sont transformés. Ils redécouvrent des aptitudes qu'ils avaient oublié, comme la communication par la pensée.

Ce tome est une introduction à l'ensemble du cycle. Il est très axé science-fiction. La technique est bien présente, même si peu à peu elle disparaît. Dès le tome suivant, on va plonger dans la fantasy pure. Il est donc agréable de voir l'arrivée des hommes sur la planète et de voir comment ils sont devenus ce qu'ils sont par la suite.

L'histoire est raconté du point de vue de Rafe MacAran, l'un des premiers à être touché par le pollen. A travers lui, on découvre l'installation et les différentes factions qui s'opposent. C'est un personnage agréable à suivre. Ce qui n'est pas le cas de Camilla que j'ai trouvé horripilante. Même quand on ne lui demande pas de renoncer à toutes ses croyances, elle trouve le moyen de nous énerver.

Dans ce tome, on découvre brièvement les autres habitants de la planète. Je pense qu'on en saura plus par la suite.

Belle entrée en matière, bien qu'un peu courte. Et malheureusement, le tome 1 le cycle des légendes n'est disponible qu'en occasion.

Lien : http://mondedemara.canalblog..
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Le sujet est très classique mais j'ai toujours beaucoup aimé le thème de la reconstruction et de la survie en milieu hostile alors, forcément, ce roman ne pouvait que me plaire.
Les personnages sont intéressants même s'ils auraient pu être plus approfondis (c'est court 251 pages...). La société décrite reste particulièrement sexiste dans ses fondements malgré l'apparente égalité hommes/femmes et mon poil s'est hérissé à plusieurs reprises en lisant les pensées des hommes comme des femmes... (Le roman a été publié pour la première fois en 1972.)
Les références à l'écologie et à la technologie sont également intéressantes.
Au final, j'ai trouvé cette lecture très agréable même si j'ai été un peu frustrée que M. Z. Bradley ne développe pas plus les débuts de maternité de ses héroïnes, car chacune avait une vision très différente de "la chose", cela aurait pu apporter des développements psychologiques très intéressants à mon avis.
Lien : http://jeanneselene.blogspot..
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isbn:9782823803976
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Fille de Ygerne et de Gorlois, Duc de Cornouailles, je suis l'enseignement des prêtresses de l'Ile Sacrée d'Avalon pour succéder à ma tante Viviane, la Dame du Lac, je suis (la Fée):

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