Le cerveau humain est ainsi fait que quand on sait qu'on va vers la mort, on pense qu'on y échappera.
"La mémoire se perpétue dans les cimetières et devant les monuments ; la mémoire se cultive dans les musées ; la mémoire survit dans le souvenir douloureux des êtres chers disparus dont le deuil jamais ne s'achève. Mais la mémoire se fait également exaltante et fière à l'évocation des victoires remportées sur la barbarie, l'oppression, le racisme aux temps maudits où la fumée des crématoires et celle des hauts- fourneaux se mêlait dans le ciel noir de l'Europe hitlérienne."
...sans les autres, on n'est rien. Les autres sont le miroir auquel on apprend soi- même à réfléchir. Je suis un militant et j'en ai fréquenté beaucoup. Un jour, l'un d'entre eux m'a dit : "Nous sommes quand même différents, nous."
Je lui ai répondu : Comment tu fais pour être différent sans les autres?" Il faut avoir quelqu'un d'autre en face ; c'est ce qui m'a toujours guidé : chercher celui qui est en face et en quoi il peut me confirmer que je suis dans le vrai ou pas. ça, on ne peut le trouver que dans les autres !