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Critique de PhVl


C'est fluide, foisonnant et assez original. En particulier en ce qui concerne un des gros éléments structurants avancés dans le récit pour les décennies 80/90, et qui est la trajectoire politico-people de Lady Di, de son mariage à sa mort, avec son cortège de fables. Il fallait y penser et ce n'est pas bête du tout...
Je ne peux pas m'empêcher, forcément, de comparer à L'emprise, de Marc Dugain, pour me rendre compte que là où ce dernier employait un découpage, des dialogues et des « cliffhangers » caractéristiques des séries télévisées, Serge Bramly exploite plus les ressources de la littérature à proprement parler : temps circulaire, monologues intérieurs pour l'épaisseur des personnages, contextualisation historique par des apartés, etc. Seule l'analogie avec les principes de la thermodynamique me semble anecdotique ou forcée, au moins très ténue, à mon sens. Mais il faut préciser que je ne suis pas une référence en la matière : la thermodynamique est une discipline que divers enseignants-chercheurs bardés de doctorats ont essayé de m'inculquer à diverses reprises au cours de mes études, sans une once de succès. Donc rien de grave. Car à part ça, le récit et sa progression sont tenus de main de maître jusqu'à la fin (incontournable journée du 1er mai 1993, avec deux actions parallèles menées avec brio), et on termine avec bonheur sur une ligne de crête inattendue et fort intelligemment à l'écart de la théorie du complot balourde, d'une part, et du dégonflement décevant de l'intrigue, d'autre part ! Il fallait trouver le chemin !
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