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Citations sur La tribu de Celtill, tome 1 : Le jour où le ciel a pa.. (12)

— Bon. Bon... Alors, écoute-moi bien: si tu dis un mot de la mission que je vais te confier, je te coupe les oreilles et je te les fais bouffer à la sauce piquante.

— Oh oh, lâcha l'esclave pas franchement terrorisé, vous m'intriguez, maître. Vous avez donc un secret? J'adore les secrets.

Et sous le regard sombre de mon père, il rectifia:
— Mais je les garde pour moi, naturellement. N'est-ce pas le rôle d'un esclave d'être sourd et aveugle comme vent de tempête?
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Étant donné la spécificité de notre recherche, on se cantonna à la section des hommes.

— Lis soigneusement les écriteaux, me souffla mon père. Cherche surtout le mot “mosaïque”. Si tu vois “maçon”, signale-le-moi, on ne sait jamais.

— Et « muet », rappelai-je.

— Si les dieux sont avec nous.

Il se passa encore un moment, pendant le quel les esclaves finirent de se ranger, et on put s’approcher.

D’autres clients commençaient à arriver. Ils regardaient les esclaves sous le nez, leur retroussaient les lèvres pour voir les dents, leur faisaient tirer la langue et leur tâtaient les biceps. Nous on lisait plutôt les pancartes, puisqu’on avait la chance de savoir lire. (Moi c’était grâce au précepteur de Valerius, je vous en ai parlé.)

Donc, mon père ne chercha pas à évaluer les muscles ni l’état de santé. Trouver un poseur de mosaïque était tout ce qui comptait.
Je lui agrippai subitement le bras :
— Regarde.

Je n’en croyais pas mes yeux. Je relus soigneusement la pancarte : « Septentrion. Fidèle, loyal et pas menteur vu qu’il est muet de naissance. Coiffeur, barbier, connaît le travail du bois, de la pierre et la mosaïque, sait conduire un char. »

Alors là… On en était soufflés.

Pour couronner le tout, l’homme au cou duquel était accrochée la pancarte me parut d’emblée sympathique. Il avait la peau très sombre, presque noire, et me regardait d’un œil brillant. L’œil brillant était en plus un signe de bonne santé ! Je n’en revenais pas de notre chance.

— Quitte cet air ravi, souffla mon père, sinon le marchand va nous avoir au tournant. Fais comme si ça ne t’intéressait pas.

On passa donc à l’esclave suivant qui, lui, portait un écriteau indiquant « Excellent cuisinier. A tendance à s’enfuir. Pas cher. » On pouvait sans doute l’avoir pour le prix d’un poulet, mais si c’était pour passer le temps à lui courir après, autant garder le poulet qui, lui, ne quitterait la basse-cour que pour sauter sur la broche.

Un autre était un « Bon serviteur, un peu lent, très habile en cordonnerie. » Le panneau plus loin disait : « Sujet à des rhumes répétés qui le rendent inapte au service de table. »
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Papa remplit une coupelle avec les restes de notre repas et la déposa devant le laraire, notre petit autel familial qui arborait une forme de temple romain. De là, veillaient sur nous les dieux protecteurs de la maison : les lares ( qui étaient les âmes de nos ancêtres) et les pénates (les dieux du foyer).

Une lampe à huile y brûlait jour et nuit, et éclairait le fond où étaient sculptés en relief un homme et une femme côte à côte, tenant devant eux un enfant. Il y avait aussi un chien qui léchait la patte, un coq qui regardait passer une voiture tirer par une mule. p 66

On azuraitcru que le =laraire représnettait notre propore famille et pour tant, il était bveaucoup plus ancien que nous.
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Papa remplit une coupelle avec les restes de notre repas et la déposa devant le laraire, notre petit autel familial qui arborait une forme de temple romain. De là, veillaient sur nous les dieux protecteurs de la maison : les lares ( qui étaient les âmes de nos ancêtres) et les pénates (les dieux du foyer).

Une lampe à huile y brûlait jour et nuit, et éclairait le fond où étaient sculptés en relief un homme et une femme côte à côte, tenant devant eux un enfant. Il y avait aussi un chien qui léchait la patte, un coq qui regardait passer une voiture tirer par une mule. p 66

On azuraitcru que le =laraire représnettait notre propore famille et pour tant, il était bveaucoup plus ancien que nous.
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J'étais un garçon normal. Enfin normal.....Qui est normal?
Parce qu'il faut voir notre village ! Trois sortes d’habitants: les Romains (comme mon père), et les moitiés-romain moitié -gaulois (comme moi).

Si on considère que les "normaux" étaient les Gaulois. Sauf que les Gallo-Romains prétendaient que c'étaient eux le s normaux. p 10
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Aussi loin que remontaient mes souvenirs, pêcheur ou non, notre vie avait été réglée par les marées.

On se baignait à marée haute, on allait ramasser des coquillages à marée basse.

On attendait que la marée change de sens pour vanner le grain ou étendre le linge en profitant du vent qui se levait, on renforçait les huttes avant les grandes marées qui annonçaient le tempête...; p 74
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p 55
Atissuis était le fils du berger. Longs cheveux bruns sur les épaules, jamais peignés, mais ça lui allait bien, c'était son genre. Il portait ses guêtres en peau de chèvre serrées sur le bas de ses braies, ce qui signifiait qu'il revenait d'une visite à ses moutons dans les pâtures des collines.
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p 29
Il faut préciser que, vu les circonstances, papa n'avait pas pris le temps de se changer. Il était donc vêtu de sa tunique de cuir et de braies (pantalon) à carreaux franchement gauloises.

Même s'il était un homme important de notre village, s'habiller à la romaine -tunique courte et jambes nues- pour ramper sous les voitures était plutôt contre-indiqué. Sans parler de la toge qui, à mon avis, n'était pratique que pour essuyer les taches de graisse.
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p 14
Contrairement à ce que l'on pourrait croire, un questeur n'est pas quelqu'un qui pose des questions, c'est quelqu'un qui s'occupe des finances : de gérer l'argent public et surtout de le récolter, donc de veiller à ce que chacun paye bien ses impôts.
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Parce qu'il faut voir notre village ! Trois sortes d'habitants: Les Romains (comme mon père), les Gaulois (comme ma mère) et les moitié-romain moitié-gaulois (comme moi). Si on considère que les "normaux" sont les plus nombreux, les "normaux" étaient les Gaulois.p
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