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La tribu de Celtill tome 1 sur 4
EAN : 9782700234220
281 pages
Rageot Editeur (16/04/2008)
3.79/5   31 notes
Résumé :
Chez nous, il y a des Gaulois, des Romains et moi, Celtill, tiraillé entre les deux parce que ma mère est gauloise et mon père romain.

Dans ce genre de situation, croyez-moi, on ne rigole pas tous les jours. Enfin ... soyons honnête, il y a quand même de bons moments, surtout depuis l'arrivée de notre drôle d'esclave, un dénommé Septentrion.

Mais le pire commence ce fameux matin où j'ai découvert la catastrophe dans les thermes et où, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
J'avais lu ce roman jeunesse il y a très longtemps et puis j'y suis retombée dessus et je n'ai pas pu m'empêcher de l'ouvrir de nouveau. Il s'agit du premier tome de la série La tribu de Celtill de Evelyne Brisou-Pellen qui est une des Rolls de la littérature jeunesse. Ca m'a fait plaisir de le relire même si dans mes souvenirs, le style était moins gamin. Mais j'ai grandi et j'ai changé de point de vue et de goût.

Nous faisons la connaissance de Celtill qui vit dans le village de Maricambo en Armorique qui est sous le contrôle de Rome. Celtill est un "métisse" : sa mère est Gauloise et son père est un Romain. Difficile pour lui de parvenir à trouver sa place surtout lorsque les nouveaux thermes du village sont détériorés avant même d'être inaugurés. Les Romains sont alors persuadés que ce sont leurs concitoyens Gaulois qui sont à l'origine du problème ...

Ce bouquin est très bien écrit, dans un style un peu enfantin (mais en même temps il s'adresse à des petits lecteurs d'une dizaine d'années), on ne sait pas exactement comment les Gallo-romains s'exprimaient mais ça aurait en effet pu être de cette façon. On en apprend un peu sur la civilisation de l'époque, en particulier sur la vie dans les villages très éloignés de Rome. Il y a beaucoup d'humour dans ce livre, surtout grâce au personnage de Septentrion, l'esclave abyssin. Il y a cependant de nombreux personnages, ce qui risque de perdre un peu les petits lecteurs, mais pour un adulte c'est vraiment tout à fait gérable.

C'est vraiment une lecture très agréable, bien que très rapide du coup. Je n'avais pas lu la suite à l'époque de ma première lecture mais je pense maintenant que j'ai envie de connaitre la suite des aventures de ce petit Celtill qui est tout de même très attachant.
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Je suis une fan des romains. Ce livre nous fait vivre dans un villages gallo-romain.

Celtill est né de père romain et de mère gauloise. On peut avec lui voir les problèmes qu'il peut rencontrer puisqu'il appartient à deux mondes différents.

Il y a beaucoup de références historiques sur le Finistère et les Côtes d'Armor.

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La tribu de Celtill nous parle du monde gallo-romain peu après l'arrivée des Romains. On y voit les évolutions dans les moeurs et les techniques, les persistances dans les traditions et la vie quotidienne tout simplement.
L'intrigue magique a aussi son intérêt, mais la série est plutôt destinée aux jeunes lecteurs dont je ne fais plus partie.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Étant donné la spécificité de notre recherche, on se cantonna à la section des hommes.

— Lis soigneusement les écriteaux, me souffla mon père. Cherche surtout le mot “mosaïque”. Si tu vois “maçon”, signale-le-moi, on ne sait jamais.

— Et « muet », rappelai-je.

— Si les dieux sont avec nous.

Il se passa encore un moment, pendant le quel les esclaves finirent de se ranger, et on put s’approcher.

D’autres clients commençaient à arriver. Ils regardaient les esclaves sous le nez, leur retroussaient les lèvres pour voir les dents, leur faisaient tirer la langue et leur tâtaient les biceps. Nous on lisait plutôt les pancartes, puisqu’on avait la chance de savoir lire. (Moi c’était grâce au précepteur de Valerius, je vous en ai parlé.)

Donc, mon père ne chercha pas à évaluer les muscles ni l’état de santé. Trouver un poseur de mosaïque était tout ce qui comptait.
Je lui agrippai subitement le bras :
— Regarde.

Je n’en croyais pas mes yeux. Je relus soigneusement la pancarte : « Septentrion. Fidèle, loyal et pas menteur vu qu’il est muet de naissance. Coiffeur, barbier, connaît le travail du bois, de la pierre et la mosaïque, sait conduire un char. »

Alors là… On en était soufflés.

Pour couronner le tout, l’homme au cou duquel était accrochée la pancarte me parut d’emblée sympathique. Il avait la peau très sombre, presque noire, et me regardait d’un œil brillant. L’œil brillant était en plus un signe de bonne santé ! Je n’en revenais pas de notre chance.

— Quitte cet air ravi, souffla mon père, sinon le marchand va nous avoir au tournant. Fais comme si ça ne t’intéressait pas.

On passa donc à l’esclave suivant qui, lui, portait un écriteau indiquant « Excellent cuisinier. A tendance à s’enfuir. Pas cher. » On pouvait sans doute l’avoir pour le prix d’un poulet, mais si c’était pour passer le temps à lui courir après, autant garder le poulet qui, lui, ne quitterait la basse-cour que pour sauter sur la broche.

Un autre était un « Bon serviteur, un peu lent, très habile en cordonnerie. » Le panneau plus loin disait : « Sujet à des rhumes répétés qui le rendent inapte au service de table. »
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— Bon. Bon... Alors, écoute-moi bien: si tu dis un mot de la mission que je vais te confier, je te coupe les oreilles et je te les fais bouffer à la sauce piquante.

— Oh oh, lâcha l'esclave pas franchement terrorisé, vous m'intriguez, maître. Vous avez donc un secret? J'adore les secrets.

Et sous le regard sombre de mon père, il rectifia:
— Mais je les garde pour moi, naturellement. N'est-ce pas le rôle d'un esclave d'être sourd et aveugle comme vent de tempête?
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Papa remplit une coupelle avec les restes de notre repas et la déposa devant le laraire, notre petit autel familial qui arborait une forme de temple romain. De là, veillaient sur nous les dieux protecteurs de la maison : les lares ( qui étaient les âmes de nos ancêtres) et les pénates (les dieux du foyer).

Une lampe à huile y brûlait jour et nuit, et éclairait le fond où étaient sculptés en relief un homme et une femme côte à côte, tenant devant eux un enfant. Il y avait aussi un chien qui léchait la patte, un coq qui regardait passer une voiture tirer par une mule. p 66

On azuraitcru que le =laraire représnettait notre propore famille et pour tant, il était bveaucoup plus ancien que nous.
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Papa remplit une coupelle avec les restes de notre repas et la déposa devant le laraire, notre petit autel familial qui arborait une forme de temple romain. De là, veillaient sur nous les dieux protecteurs de la maison : les lares ( qui étaient les âmes de nos ancêtres) et les pénates (les dieux du foyer).

Une lampe à huile y brûlait jour et nuit, et éclairait le fond où étaient sculptés en relief un homme et une femme côte à côte, tenant devant eux un enfant. Il y avait aussi un chien qui léchait la patte, un coq qui regardait passer une voiture tirer par une mule. p 66

On azuraitcru que le =laraire représnettait notre propore famille et pour tant, il était bveaucoup plus ancien que nous.
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Ma tante reprenait son trémoussefesses vers la maison quand Fier-à-bras lui fonça dessus.

Ce coq avait un caractère affreux. Tante Octavia poussa un cri, affreux lui aussi. Puis elle lui envoya un coup de pied à lui rentrer les dents au fond de la gorge. S’il en avait eu. Des dents. Ma tante avait comme ça l’air trémoussemachin, mais il ne fallait pas la chercher. Fier-à-bras en ravala son cocorico. Qu’est-ce qu’il avait, aussi, à toujours s’imaginer que les visiteurs caressaient l’infâme projet de lui draguer ses poules ?

Ma mère parut à la porte, et Tante Octavia s’écria de sa voix imitation joyeux rossignol :

— Séléna, regarde ce que j’ai rapporté pour ton petit Celtillus!
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