Citations sur La tribu de Celtill, tome 1 : Le jour où le ciel a pa.. (12)
Je ne sais pas comment on fait quand on n'habite pas au bord de la mer mais, à Moricambo, on tourne la tête vers le vent du large, on fixe l'immensité de l'océan, et ça vous lave le cœur et l'esprit.
Ma tante reprenait son trémoussefesses vers la maison quand Fier-à-bras lui fonça dessus.
Ce coq avait un caractère affreux. Tante Octavia poussa un cri, affreux lui aussi. Puis elle lui envoya un coup de pied à lui rentrer les dents au fond de la gorge. S’il en avait eu. Des dents. Ma tante avait comme ça l’air trémoussemachin, mais il ne fallait pas la chercher. Fier-à-bras en ravala son cocorico. Qu’est-ce qu’il avait, aussi, à toujours s’imaginer que les visiteurs caressaient l’infâme projet de lui draguer ses poules ?
Ma mère parut à la porte, et Tante Octavia s’écria de sa voix imitation joyeux rossignol :
— Séléna, regarde ce que j’ai rapporté pour ton petit Celtillus!