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Il est des couples qui en apparence filent le parfait amour : belle maison, mari charmant, épouse dévouée… En vérité ces images parfaites laissent la place à des situations malheureuses. Les belles maisons sont des coquilles vides dénuées de vie, le mari charmant n'est qu'une brute qui présente bien ; et l'épouse dévouée est devenue une étrangère soumise. C'est ce que vit Auréliane auprès de Fabien. Elle encaissera jusqu'au point de non-retour et décidera de reprendre sa revanche sur la vie, bien décidée à mener à bien ses rêves et son espoir de mettre son bébé à l'abri.
Nathalie de Broc nous livre ici un roman sur un combat de femme, on ne comprend pas toujours pourquoi le personnage d'Auréliane se laisse avoir si facilement et la définition du mot « emprise » en début d'ouvrage est là pour nous le faire comprendre. Un roman qui sent bon également la Bretagne et qui donne envie de s'y réfugier 😉
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Nathalie de Broc rejoint la sororité lorsqu'il est question de dénoncer la violence imposée aux femmes. Bien que fiction, ce récit se mâtine d'éléments communs à toutes celles qui sont ou qui ont été avilies par un mâle et se pare donc d'une frange de réalité qui peut apparaître tel un témoignage. En allant plus loin, le combat de l'héroïne résonne comme un cri d'espoir lâché à la face de tous ceux qui martyrisent, imposent leur férule et croient qu'être né garçon les autorise à toutes les dérives conjugales. Enfin, ce roman se veut la preuve que l'issue du tunnel existe, que l'espoir ne doit jamais se laminer et que les ressorts de la volonté déplacent des montagnes.
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Il y a un petit moment que je n'avais pas lu de roman de Nathalie de Broc et je suis heureuse d'avoir "renoué" grâce à L'Espoir sur le Rivage même si ce n'est pas une lecture facile. En effet, il est ici question d'emprise psychologique et de violences conjugales.

L'autrice n'a pas choisi de raconter cette histoire à la première personne mais sa plume nous emmène au plus prêt de ce que vit Auréliane : doutes, espoirs, peurs, douleurs, découragement, etc. On la suit dans son parcours alors qu'elle finit par sortir de son déni pour enfin reconnaître que son mari n'est pas l'homme aimant qu'elle croyait avoir épousé. Cela donne une lecture assez éprouvante car on passe par les hauts et les bas que traverse l'héroïne tandis qu'elle essaye de se libérer de l'emprise de son mari violent, qui refuse de laisser échapper sa proie, sa chose...

Un autre sujet évoqué dans le roman, c'est l'utilisation des algues dans la cuisine, une activité qui va permettre à la jeune femme de gagner sa vie, de reprendre confiance en elle, de rencontrer des gens qui l'aideront dans cette nouvelle entreprise et seront un soutien dans les moments difficiles qu'il lui reste à traverser. L'intrigue se déroulant il y a une trentaine d'années environ, la cuisine aux algues apparaît comme une innovation qui en laisse plus d'un dubitatif.



On peut difficilement parler d'une belle lecture vu le sujet évoqué, mais j'ai été profondément émue par L'Espoir sur le Rivage...
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Le commentaire de Martine :
L'histoire d'Auréliane est celle que vivent certaines femmes, Auréliane est mariée à Fabien depuis huit ans. Au fil des années, la tension est montée, le mari aimant et tendre des premiers jours, a disparu petit à petit. Fabien est devenu possessif, se met à la rabaisser, à l'humilier, en la traitant de nom, l'isole et vient qu'à lever la main sur elle, voilà la violence conjugale est présente dans ce foyer. Ce mari rêvé, idéalisé n'est qu'un pervers narcissique, violent.
Un soir avec seul avoir que les vêtements qu'elle porte sur elle, Auréliane décide de s'enfuir en quittant ce bourreau le plus vite possible, elle s'en va vers la côte bretonne. Sa grand-mère l'accueille sans aucun reproche, elle lui ouvre sa maison. de jour en jour, Auréliane reprend ses rêves de jeunesse et, malgré les doutes, les limites, l'inconfort, elle va décider de s'en sortir de cette vie de femme vivant dans un milieu violent. Elle va aussi travailler sur la confiance qu'elle doit se donner, ainsi qu'aux autres afin de se laisser accompagner, entraîner, inviter vers la redécouverte de qui elle est aujourd'hui.
Nathalie de Broc offre un roman engagé, une histoire d'actualité puisque la violence conjugale est toujours présente au sein de certains foyers. L'auteure ne va pas du côté de la noirceur et des ténèbres, elle offre une sensibilité, une espérance, une lumière qui émerge de chaque survivante. Un récit qui rend hommage à la résilience, à la liberté, à la confiance, à l'envie de vivre et à la transformation. le sujet central est la violence conjugale dans toute sa dimension et surtout la force mentale que la victime porte en elle afin de s'en sortir.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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L'espoir sur le rivage, c'est l'histoire d'Auréliane mais aussi de toutes ces femmes qui vivent sous l'emprise d'un homme, incapables de briser les liens qui les unissent à leur bourreau, accrochées au maigre espoir que leur prince d'antan, devenu désormais grand seigneur des ténèbres, refasse surface sur les vagues de l'amour. Jusqu'au déclic… ou plutôt la « chute » de trop dans les escaliers !

Avec pour seuls biens les vêtements qu'elle porte, Auréliane prend la fuite en pleine nuit, direction la côte bretonne. Sans aucun reproche, sa grand-mère lui ouvre la porte de sa maison, ainsi que les yeux. Mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. Et les promesses s'accrochent au coeur comme des moules à leur rocher.

Décidée toutefois à se reconstruire et à concrétiser ses rêves de jeunesse au goût bien iodé, malgré les doutes et les hésitations qui ne sont jamais trop loin, grossies par la ritournelle des diatribes qui font encore écho dans son esprit, Auréliane se laisse peu à peu apprivoiser par ceux qui, sans la juger, lui tendent la main, et se (re)découvre.

Ce très beau roman, porté par une flopée de personnages au caractère bien trempé, auxquels on peut facilement s'identifier (hormis le loup déguisé en agneau, bien évidemment), et sublimé par la plume de l'auteur qui tantôt nous fait grincer des dents, voire trembler d'effroi, tantôt nous redonne le sourire, en regonflant notre palpitant malmené comme une boule de flipper (si je vous dis Corynne Charby ? non ? mais allez-y, traitez-moi de vieille, tant que vous y êtes !), dépeint si bien la réalité, que celle-ci rattrape la fiction dans les dernières lignes. Une seule phrase suffit à geler le sang dans les veines du lecteur…

Bref, un récit d'actualité, malheureusement, qui met le doigt là où ça fait mal, sans pour autant sombrer ni dans le pathos ni dans la noirceur, avec juste ce qu'il faut d'espérance, de bons sentiments et de drôlerie.

Le seul bémol : la couverture ! Eh oui, je ne m'imagine pas du tout Auréliane comme ça… d'ailleurs n'est-elle pas blonde ? Mais j'ai cru voir une autre couverture, est-ce que je me trompe ?
Lien : https://www.instagram.com/al..
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Ce soir, je viens vous parler d'un roman découvert grâce à Net Galley France et Les Presses de la Cité que je remercie vivement.

Tout d'abord, j'ai totalement craqué sur la couverture qui invite à l'évasion et qui pourrait nous laisser penser à un feel good ou un roman de développement personnel.

Malgré un contexte breton qui sent bon l'iode et les embruns, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire. Et ensuite il m'a manqué de nombreux éléments et des étapes dans le cheminement d'Aurélianne pour se défaire de cet homme et se reconstruire.

Néanmoins, l'auteure nous livre un roman fort sur la violence conjugale et l'emprise de certains hommes prédateurs, ce à quoi on ne pense pas s'attendre à regarder la couverture.
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Aurélianne est mariée depuis huit ans avec Fabien qui dirige une scierie. le mari aimant et prévenant des premiers jours a vite montré son visage possessif et inquiétant... Aurélianne peut difficilement se confier à sa mère, Simone, qui ne voit que l'aisance financière et la vie confortable que ce mari offre à sa fille. Alors Aurélianne le laisse la rabaisser, l'humilier, la frapper et finit par se convaincre elle-même qu'elle ne vaut rien.
Mais les petites voix d'Elsa l'infirmière ou encore de Simon Vigne éveillent peu à peu sa conscience : elle doit réagir. Elle peut compter sur le soutien de sa grand-mère bretonne Katell chez qui elle va trouver refuge. Mais ceux qui l'accompagnent dans la réalisation du projet professionnel dont elle a toujours rêvé peuvent-ils aussi la protéger de l'emprise de son mari ? L'histoire d'Aurélianne, c'est celle d'une femme qui a eu le cran de partir, pour sauver sa peau et protéger le bébé qu'elle porte, qui agit comme un détonateur dans sa décision. Sa reconstruction auprès de ceux qui assurent sa garde rapprochée fait cependant à peine retomber la tension narrative qui s'installe... La menace plane dans la seconde moitié du roman : Aurélianne sera-t-elle vraiment un jour en sécurité ?
Je suis toujours sidérée et horrifiée de lire un roman sur la violence conjugale et de voir comment certains hommes deviennent des prédateurs incontrôlables. Derrière une couverture faussement feel-good, Nathalie de Broc distille un suspense parfois insoutenable pour raconter une histoire de femme en danger tristement inspirée de faits réels.
Je remercie Netgalley et les éditions Terres de France de m'avoir offert l'opportunité de cette lecture.
#NetgalleyFrance
#Lespoirsurlerivage
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Auréliane, 37 ans, a tout pour être heureuse.
Une superbe maison, un mari charmant que tout le monde lui envie.
Mais ce ne sont qu'apparences.
Ce mari rêvé est en réalité un pervers narcissique qui la frappe et la tient sous emprise.
Jusqu'à ce qu'un jour, après des années de souffrances et d'espoir mêlé, elle décide de s'enfuir.
En route pour la Bretagne où vit sa vielle grand-mère.
Arrivera-t-elle à se reconstruire, à reprendre confiance en elle, à échapper à son mari qui continue son emprise ?

Un thème souvent utilisé en littérature.
Dans un décor breton cette fois.
La violence conjugale dans toute sa dimension, et la force mentale qu'il faut pour s'en sortir.
Et ce n'est pas si simple.
La faiblesse et la force d'Auréliane sont parfaitement décrits et on ne peut que penser à toutes les femmes qui sont dans son cas.
Si j'ai trouvé quelques longueurs, j'ai cependant bien apprécié ce nouveau roman de Nathalie de Broc.
On sent les embruns, on sent l'odeur des algues, on a envie d'y goûter.
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C'est toujours avec autant d'ėmotions que je lis le parcours difficile de ces femmes qui souffrent sous les coups de leurs compagnons.

Nathalie de Broc réussit cependant à nous emmener respirer l'air iodé du côté de Roscoff. Heureusement qu'il y a des chapitres pour souffler un peu et accompagner Aurėlianne, qui après plusieurs années a le courage de quitter son mari pervers, violent, manipulateur, en un mot abject.

Dans ce coin si cher à son coeur, elle va doucement apprendre à se refaire confiance, accepter les mains tendues et reprendre goût à la vie, grace à sa passion pour les algues qu'elle va décliner à l'envi.
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Lorsque je me sens proche des personnages au point que j'aimerais faire partie de leur bande, c'est que le livre est un réussite.
Ce livre est une réussite.
Si vous ne le connaissez pas ,laissez vous tenter .
Auréliane, jeune trentenaire a tout pour être heureuse. Un joli cadre de vie . Un mari que tout le monde trouve si charmant.
Et pourtant ...
Complètement sous son emprise et persuadée qu'il finirait par changer , elle finit une énième fois à l'hôpital. C'est là qu'elle rencontre Elsa une jeune infirmière pétillante qui lui tent la main . Pleurer ou bouger ?
Enceinte , elle trouve la force de se réfugier à Roscoff chez sa grand-mère qui vit dans un penty isolé. Là,elle va se reconstruire et trouver de l'aide et de la solidarité,face à ce mari qui fera tout pour la récupérer jusqu'à essayer de la tuer ,elle et leur enfant.

Je cite :"Au cours de nombreuses discussions, sur l'emprise et les violences conjugales, j'ai entendu certains, voire certaines, oser dire sans vraiment savoir : « Moi à la première claque, je serais partie. » Si tout était si simple… Il suffit de se référer aux chiffres : en 2019, en France, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, soit une femme tous les 2,5 jours. Et parmi ces 146 femmes, 26 % avaient dénoncé les violences aux forces de sécurité. 8 femmes victimes sur 10 déclarent avoir également été soumises à des atteintes psychologiques ou des agressions verbales. (Enquête Insee – ONDRP-SSMSI.)"

C'est un récit dur et lumineux ☀️ à la fois que je vous conseille chaudement.
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