Un livre présentant très peu d'intérêt. Je pensais en apprendre, grâce à ce livre, un peu plus sur les naïfs, mais je me suis lourdement trompée. Un fatras de copiés-collés des uns et des autres sur le sujet. Heureusement, la version papier étant très chère, autour de 150 euros, je me suis procurée la version kindle... heureusement ! En revanche on peut se rattraper sur les visuels. A éviter malgré tout.
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Dans les dictionnaires spécialisés, le terme « primitif » est défini comme « peintre ou sculpteur, qui précède les maîtres de la Renaissance ». Cette définition apparue au 19ème siècle, a vieilli : la notion d’art primitif au 20ème a inclus l’art des autres civilisations ainsi que celui des artistes naïfs. On a ainsi élargi la définition pour y introduire des courants très différents les uns des autres. C’est pourquoi le terme « primitif », employé pour déterminer un art d’amateurs ne semble pas suffisamment précis.
Le mot « naïf » et ses synonymes –naturel, ingénu, rustre, inexpérimenté, crédule, simple- reflètent tous une certaine caractéristique émotionnelle, qui correspond parfaitement à l’esprit de ces peintres. Cependant, reprenant une formule d’Aragon, on pourrait dire « qu’il serait naïf de croire cette peinture naïve ».
… Le nom que leur attribua René Huyghes, « les peintres instinctifs », se réfère plutôt à leurs œuvres.
Le terme de « néo primitif » fut créé pour les distinguer des artistes « primitifs du XIXe, en réalité les peintres médiévaux. On a introduit par la suite, le terme de « peintre du dimanche » pour désigner la situation sociale de ceux qui se consacraient à la peinture le dimanche, comme distraction.
Ce fut finalement le terme de naïf qui l’emporta.