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3.82/5 (sur 69 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 26 octobre 1968
Biographie :

En plus de l'écriture, Alexandra Strauss travaille également comme monteuse dans le cinéma.
Elle est l'auteur des Démons de Jérôme Bosch (2009) et de Odilon Redon Les attaches invisibles (2011).

Plus sur elle, et ses livres, sur son site:

http://www.alexandrastrauss.fr/

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
La vision est un autre thème essentiel de son oeuvre : Redon dessine, grave et peint des yeux géants, volants au-dessus du monde, des cyclopes, des personnages aux paupières closes, tournés vers l'intérieur d'eux-mêmes. L'oeil est donc non seulement l'organe de la vue, mais surtout le symbole de la vision intérieure, ou supérieure, spirituelle. Il permet de voir, mais aussi de se retirer en soi, dès que l'on clôt les yeux, pour "voir" dans le sens prophétique du terme. (p. 8)
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Sa mère disait souvent: Jérôme est un rêveur,que va-t-on faire de lui? Le père la rassurait:lui aussi, à l'âge de Jérome était accusé de rêvasser sans cesse.
C'est une bonne protection contre la bêtise humaine,un rempart qui vous évite douleurs et déceptions,ajoutait-il en souriant tristement.
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La maison était silencieuse. j'attrapai au passage une pointe de laine et m'en couvris. La traversée de l'étage plongé dans les ténèbres me rappela les nuits de mon enfance, lorsque je quittais le cabinet de ma mère après m'être endormie dans dans un fauteuil et avoir été réveillée par le froid. Les bougies étaient souvent éteintes, mais parfois l'une d'entre brillait encore, et je découvrais ma mère allongée sous une fourrure, la tête posée sur un livre, touchante d'une fragilité que jamais grand jour ne vit. Je rajustais la couverture autour d'elle et sortais sur la pointe des pieds, tachant de ne réveiller personne, ni ma mère, ni surtout ma gouvernante.

Chapitre 13
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Si moi même je me considérais comme austère,je me sentais en comparaison de Jérôme plus frivole qu'une libellule.
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Un oeil géant, à la fois triste et curieux, regarde le monde. Tout l'univers d'Odilon Redon pourrait tenir en cette image, le fantastique, l'utilisation symbolique de la représentation, la mélancolie, le bizarre. Mais Odilon Redon est aussi l'homme papillon, le peintre de la métamorphose, celui qui est passé dans la seconde partie de sa vie d'un univers sombre et tourmenté à un monde de couleurs exubérantes et heureuses.
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Un bon film, Hitchcock quant à lui ,préconisait : un bon début, une bonne fin et un "méchant" qui a du caractère.
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Travailler. Chaque jour se confronter à soi même. A ce que l'on a fait la veille. OU à ce que l'on a pas fait. De l'enthousiasme et de la fierté parfois: "ce n'est pas si mal...". De la déception et de la morosité le plus souvent, et me désespoir qui va avec. Alors travailler, encore, plus longtemps, plus dur, sur d'autres pistes.
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Les heures les plus fécondes étaient les dernières du jour, lorsque les apprentis étaient partis. Alors, face au miroir de l'âme humaine dont il s'efforçait de fixer les peu glorieux contours, il arrachait de l'obscurité les parcelles d'un monde fantastique, et le temps passait comme un rêve, traversant sa conscience d'images imprécises et troubles. Monstres aux pattes de grenouilles cuisinaient des membres humains, démon à la eau bleue pustuleuse tournant la broche où grille un homme, chat ailé aux griffes d'oiseaux acérées, femmes à la tête d'oie, cygne navire flottant dans les airs, rat ricanant vêtu comme un bourgeois?
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Le summum de l'actrice de cinéma, c'est la blonde. Hollywood crée en 1931 la blonde platine avec Jean Harlow, dont les cheveux décolorés furent imités par de nombreuses américaines.
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Si certains jours s'achevaient sans qu'il ait rien fait de satisfaisant, il se couchait déçu et triste. Le lendemain, merveilleuse et inopinée, une sève neuve surgissait en lui. les idées se pressaient à la surface de sa conscience chassant l'abime. Il travaillait dans l'urgence. une main qui n'était pas humaine avait déclenché en lui le flux de la création. Il lui rendait grâce.
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