Citations sur World War Z (119)
Vous ne pigez vraiment rien aux réfugiés, pas vrai ? Ces gens étaient désespérés. Coincés entre leur infection et la crainte d’être kidnappés et « soignés » par leur propre gouvernement.
En général, les catastrophes, personne n’y croit. Jusqu’à ce qu’elles se produisent pour de bon. Ça n’a rien à voir avec de la bêtise ou de la faiblesse, non, c’est une simple question de nature humaine.
Le type déblatérait à propos de golems d’un genre nouveau, pas à base d’argile et tout sauf dociles.
L'efficacité de toute armée, mécanisée ou pas, dépend de trois facteurs : entraînement, nourriture et commandement. Entraînement : il faut des soldats au top, sinon pas d'armée. Nourriture : une fois qu'on a notre armée, il faut la ravitailler. Et commandement : peu importe le degré d'éloignement du champ de bataille, il faut toujours un type sur place pour gueuler : suivez-moi.
La seule façon de tuer un zombie, c'est de lui détruire le cerveau. Vous ne trouvez pas ça ironique ? En tant qu'entité, ils n'ont aucune intelligence collective. Pas de hiérarchie, pas de chef, aucune chaîne de commandement, aucune communication et rien qui ressemble de près ou de loin à un début de coopération. On n'avait pas de président à assassiner, pas de quartier général à faire sauter, rien. Chaque zombie est une unité autonome, autosuffisante, voilà l'essence de cette guerre.
L'armée maîtrise l'art de la guerre... juste à temps pour la suivante.
La seule règle qui signifie quelque chose pour moi, c'est un prof d'histoire qui me l'a apprise, à Wharton. Pas d'économie, hein, d'histoire. La peur, il disait, c'est la plus précieuse matière première de l'univers. Ça m'a calmé tout net. Allumez la télévision, qu'est-ce que vous voyez ? Des gens qui vendent leurs produits ? Non. Des gens qui vendent la peur que vous éprouvez à l'idée de ne pas les avoir. Putain que c'était bien vu ! Peur de la vieillesse, peur de la solitude, peur de la pauvreté... La peur, c'est l'émotion la plus primitive qui soit. Primaire presque. C'est devenu comme un mantra pour moi. La peur fait vendre.
Les mines, aussi. Et les pièges. Des modèles civils ou bien ceux qu'on avait laissés derrière nous pendant la grande débandade vers l'ouest. A l'époque, ça nous semblait super, comme idée. On sème sur des kilomètres et des kilomètres et on attend que Zack saute dessus tout seul comme un grand. Le hic, c'est que les mines, ça ne marche pas. Ça ne fait pas sauter la totalité du corps... Une jambe, un pied ou les bijoux de famille. Elles sont conçues pour ça, ne pas tuer les gens, je veux dire, mais les blesser suffisamment pour que l'armée ennemie perde du temps et dépense beaucoup d'énergie à les maintenir en vie. Comme ça, quand ils rentrent chez eux en chaise roulante, maman et papa les ont sur le dos toute la journée et ils finissent par se poser des questions, comme quoi la guerre, c'est peut-être pas une super-idée. Mais Zack, lui il s'en fout. Il a pas de maison et papa et maman ne l'attendent pas. Toutes ces mines conventionnelles, elles n'ont servi qu'à fabriquer des goules handicapées à la chaîne. Et ça nous a vraiment compliqué la tâche.
Comment les alliés ont-ils fait pour gagner la Seconde Guerre mondiale ? Pour ceux qui ont un minimum d'éducation, c'est le nombre qui a fini par faire la différence, le nombre et nos généraux bien sûr. Les plus ignorants eux, vous parleront des merveilles technologiques, des radars ou de la bombe atomique. Quiconque possède ne serait-ce qu'un vague semblant de compréhension de ce conflit vous les donnera, les trois vraies raisons : primo, la capacité à produire plus de matériel. Plus de balles, d'obus et de bandages que l'ennemi. Secondo, l'abondance de ressources naturelles pour le produire ce matériel. Tertio, les moyens logistiques pour acheminer les matières premières vers les usines, mais également les produits fini vers le champ de bataille. Les Alliés disposaient des ressources, de l'industrie et de la logistique de toute une planète. L'Axe, lui dépendait entièrement de ce qu'il réussissait encore à gratter à l'intérieur de ses frontières.
Les élèves japonais d'avant-guerre n'apprenaient pas à penser, ils apprenaient à mémoriser.
Vous comprenez pourquoi cette forme d'éducation pouvait facilement déboucher sur une fuite dans le virtuel.
La guerre ça ne consiste pas à tuer ou à blesser le mec d'en face. Ce qu'il faut, c'est lui foutre les jetons. Il faut lui casser le moral, à l'ennemi, c'est ce que font toutes les armées du monde si elles veulent gagner la partie...
Elle tenait quelque chose dans ses bras, quelque chose qu'elle serrait de toutes ses forces. J'essaie encore de me persuader que ça ne pleurait pas, que ça ne bougeait pas, que c'était juste un paquet de vêtements. Il y avait beaucoup de monde à portée de bras quand le bus a disparu. Personne n'a essayé de l'aider. Personne ne l'a regardée. Tout le monde s'est contenté d'avancer.