Le livre souffre de quelques longueurs surtout au milieu avec des passages qui ne servent strictement à rien, l'histoire semble alors se trainer. La relation entre Beck et Jane est peu crédible surtout du côté de Jane au début qui passe en permanence du "je le déteste" à "je l'aime à la folie". Néanmoins, je pensais que les personnages étaient très caricaturaux et que la fin serait simpliste : je me trompais. Les rebondissements s'enchaînent dans les dernières pages, certains sont prévisibles et d'autres complètement inattendus.
J'ai eu du mal à accrocher au départ puis me suis laissé prendre dans ma lecture au fur et à mesure malgré les longueurs et certains comportements peu crédibles qui m'ont agacé.
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J'ai récemment lu sur le site de l'auteur une citation qui disait que le problème avec un bon livre c'est que tu veux finir le livre mais que tu ne veux pas finir le livre...
Voilà exactement le sentiment que j'ai eu en le lisant.
Du coup arrivée à une cinquantaine de pages de la fin... Je l'ai recommencé.
J'ai immédiatement accroché à l histoire et aux deux personnages principaux...
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Je ne sais pas ce qu'il y a de pire : ne pas te voir et passer mon temps à penser à toi, ou bien me trouver tout près de toi sans pouvoir te toucher.
Même lorsqu'il dormait, son cerveau ne cessait jamais complètement de fonctionner. À l'image des hauts-fourneaux de sa fonderie, ses neurones tournaient jour et nuit à plein régime. Il lui était arrivé à plusieurs reprises de résoudre certains problèmes particulièrement épineux dans son sommeil. Il lui suffisait de se coucher avec un dilemme pour qu'à son réveil la solution soit là, élaborée par son subconscient.
C'est parce que j'ai manqué de tout que je me suis juré de ne plus jamais manquer de rien. Ça a fait de moi ce que je suis.
On ne leur demande pas de nous adorer, on leur demande d'avoir peur de nous. Ils doivent claquer des dents en nous voyant.
— Ce sont là des mots bien durs. Songe que j'aurais pu y rester il y a quelques heures. Des années et des années de rancune. Tu ne crois pas qu'il serait temps d'arrêter de m'en vouloir, de remiser ta colère au placard ?
— Ce n'est pas de la colère, Huff. La colère est un sentiment, et je ne ressens plus rien pour toi. Plus rien.