Mémoires de la forêt, tome 2 : Les carnets de Cornélius Renard

Le tome 2 de mémoires de la forêt atterri enfin entre mes mains, après un gros coup de coeur pour le premier volume, je dévore celui-ci en quelques heures.
Et bien... je suis un petit peu déçue.
Bien-sur, j'ai été très contente de retrouver l'univers de la foret de Bellecorce avec ses adorables animaux mais la magie n'as pas opéré.
Bien que ce soit un livre jeunesse j'ai trouvé beaucoup de facilités scénaristiques, les énigmes n'étaient pas poussées, il ne se passe pas grand chose durant tout le roman sauf dans les deux derniers chapitres qui sont surchargés. La fin était beaucoup trop lourde pour moi.
Et par pitié... un peu de légèreté, pour moi, il y avait trop de maladies, de parents absents, de drames, même d'allusions au suicide, je ne ferais pas lire ça a un enfant... c'était beaucoup trop tiré par les cheveux et gratuit pour moi.

Il m'est impossible de ne pas comparer ce tome au premier. En ça je dois dire qu'il est radicalement en-deçà du 1.
Bien que la résolution de l'histoire reste touchante et donne du sang neuf à la littérature de jeunesse, il n'en reste pas moins que le temps est long jusqu'à cette fin.

Le personnage principal, Archibald, est antipathique ici. Loup est aussi horripilant et méchant (sans réel "raison"). Seul son jeune neveu est agréable à suivre. Les carnets du grand-père sont parfois palpitant (le premier et le dernier) mais plus souvent long et pénible à lire.

Dès le début je n'étais pas impliquée dans l'histoire puisque peu touchée par le problème d'Archibald. Cette fois les personnages rencontrées semblent peu approfondi (beaucoup moins bien pensés et écrits que les secondaires du tome 1).

Si l'on ne prend pas en compte son fabuleux tome 1 et si l'on juge "Les carnets de Cornélius Renard" seul, je dois quand même évoquer les longueurs et les personnages peu sympathiques. Il y a également un manque d'action troublant.