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3,93

sur 536 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Ce n'est pas un thriller par le manque de rebondissement, je le classerais plus volontiers dans les romans noirs à l'atmosphère qui se veut oppressante.

Je n'ai pas de grands reproches à faire sur la qualité narrative du roman, il est bien écrit mais ciel que c'est long. A chaque chapitre, j'espérais un décollement de l'intrigue, j'avais l'impression de faire du sur place. le sentiment soit-disant horrifique je ne l'ai pas ressenti. Je n'ai pas aimé l'inclusion d'une part ésotérique dans l'histoire, qui fait perdre beaucoup de crédibilité à l'intrigue.

Le coupable ? et bien il faudrait être un enfant de 3 ans pour ne pas le deviner. le pire c'est qu'il n'y aucune construction psychologique pour rattraper cela. Dans certains livres, nous pouvons avoir l'identité du meurtrier dès le début, mais l'auteur se débrouille pour nous embrouiller le cerveau, là même pas, aucune subtilité.

Je me suis demandé plusieurs fois où Elizabeth voulait emmener ses lecteurs. Je n'ai pas trouvé la réponse, mais vu le nombre d'éloges que ce roman a reçu je dirais que mon avis négatif est une goutte d'eau dans un océan de bonté.

en bref je n'ai pas aimé et après avoir vu le film ma sensation est encore pire

mon avis complet sur mon blog pour les curieux avec la bande annonce du film
Lien : https://happymandapassions.b..
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Après la lecture des commentaires sur Babelio concernant ce livre, le décrivant comme un roman noir, un thriller psychologique, je me suis dit "il est pour moi", mais que nenni et dure a été la chute.
Bon ... il y a un meurtre ... décrit dans les 15 premières pages puis pendant 400 pages, nous avons droit à 2 sagas familiales celle des Clare (dont l'épouse a été tuée) et celle des Hale des fermiers ayant perdus leurs biens. Puis nous alternons entre philosophie, histoire de l'art , théologie et un semblant de fantôme. S'ensuit une vingtaine de pages sur l'enquête concernant ce meurtre et nous terminons enfin le livre en se demandant pourquoi ne l'avoir pas abandonné.
Je ne l'ai pas abandonné car avec une moyenne de 4,2 sur 5 sur Babelio, il devait y avoir une explosion, un tsunami, un cataclysme et j'ai terminé le livre sans même une petite étincelle.
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Départ sur les chapeaux de roues. En rentrant du travail, George Clare trouve sa femme dans son lit, assassinée d'un coup de hache. Leur fillette de trois ans a peut-être assisté au meurtre…
La stupeur passée, l'auteure nous entraîne dans l'enchaînement des évènements qui ont conduits à ce drame.
Les Clare avaient décidé de quitter la ville pour s'établir à la campagne, dans une ancienne ferme laitière bradée suite au suicide commun et désespéré du couple qui l'habitait, les Hale.
George Clare se rapproche ainsi de l'Université où il a obtenu un poste de professeur. Les Hale avaient trois fils dans l'adolescence. Ces trois orphelins vont s'immiscer plus ou moins dans la vie des Clare, rôdant comme des louveteaux perdus autour de ce qui fut leur demeure.
Les apparences sont souvent trompeuses. La culpabilité des uns et des autres alourdit l'atmosphère. le chagrin contenu déforme les réalités. Les angles morts s'accumulent. le shérif en charge de l'enquête est bien démuni pour analyser de manière objective une situation complexe dans un petit village où chacun se connait, où le nouvel arrivant est forcément un coupable en puissance, où les vieilles croyances et les revenants évanescents deviennent autant d'éléments perturbateurs.
Certes, Elizabeth Brundage fait preuve d'un grand savoir-faire et d'une belle maîtrise du style pour entrainer son lecteur dans un labyrinthe émotionnel et social. Malgré cela, j'avoue m'être beaucoup ennuyé à lire tant de diversions qui ne mènent souvent à rien, ou pas grand-chose.
Il n'était nullement nécessaire de noircir plus de cinq-cents pages pour aboutir à un dénouement qui n'en présente aucune particularité. le chemin fut long et l'arrivée décevante. le léger voile d'ésotérisme, de spectre accomplissant un destin incomplètement assumé lors de la vie terrestre m'a laissé de marbre, tant la situation m'a parue d'une extrême banalité, sortie des scénarios ordinaires de la littérature fantastique.
Fortement déçu, je le suis. On m'a vendu un chef d'oeuvre pour ce qui n'est en fait qu'un lourd et indigeste roman composé de lieux-communs et sans inspiration propre : Une maison hantée par un drame familial sous-jacent, un psychopathe manipulateur, une hache meurtrière...
Je ne doute pas qu'en écrivant cela, je vais me faire pas mal d'ennemis. C'est la loi du genre, mais pour exprimer une grosse frustration de lecteur, je ne peux que poser les mots qui s'imposent d'eux-mêmes.

Michelangelo 7/08/2021

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Je n'attendais rien de ce roman, et pourtant j'en suis extrêmement déçue. L'histoire commence avec la découverte par George Clare de sa femme assassinée. le couple avait acheté la ferme des Hale huit mois plus tôt, dans laquelle les anciens propriétaires s'y étaient suicidés. L'intrigue tourne autour de la vie de couple de George et Catherine, mais aussi des frères Hale, les fils des anciens propriétaires.

Au premier abord, ce roman présente de nombreuses thématiques importantes : l'engagement du mariage et ses conséquences, l'enjeu que représentent les enfants pour un couple, le sentiment de solitude d'une femme au foyer, les illusions de l'amour, les ambitions déçues, la remise en cause de la foi… Même la psychologie des personnages semble intéressante, en particulier celle de George. On retrouve énormément de figures féminines fortes, que ce soit Justine comme féministe et anticonformiste, Catherine comme mère au foyer qui essaie tant bien que mal de prendre les meilleures décisions pour sa fille, ou encore Willis comme jeune femme indépendante en quête de liberté. Tous ces aspects auraient pu être bien exploités par l'auteure, surtout en 600 pages, malheureusement je trouve que le style d'écriture n'est pas à la hauteur. Ce qui me dérange n'est pas que le vocabulaire ne soit pas suffisamment complexe, mais plutôt que la narration ne soit pas suffisamment travaillée, ce qui freine une bonne description de la psychologie des personnages. Les dialogues me paraissent également insuffisants, avec beaucoup de répliques pas forcément très pertinentes. Dans les angles morts est un roman américain, c'est peut-être donc la traduction qui m'empêche de l'apprécier. Si vous l'avez lu, n'hésitez pas à me donner vos avis !
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Je ne sais pas quoi penser de ce titre. J'ai eu beaucoup de mal avec tout le début du récit. Par contre, j'ai bien aimé les deux dernières parties. Il faut dire que l'auteure ne fait rien pour nous aider à rentrer dans le récit. On passe d'un point de vue à un autre sans aucune indication. de plus, les dialogues ne sont pas identifiables. Il y a un vrai manque de clarté avec ce texte qui a pourtant un vrai potentiel.
Les personnages sont plutôt bien travaillés. En tout cas, ils ont une vraie profondeur. George est le parfait psychopathe. Je l'ai détesté du début à la fin. Et, en cela, je dis bravo à l'auteure. Ce n'est pas facile de rendre un personnage détestable dès les premiers mots. Catherine est difficile à cerner. Elle est aveuglée par ce que les autres peuvent penser d'elle. D'un côté, on veut la protéger mais de l'autre, j'ai eu l'impression qu'elle tendait le bâton pour se faire battre.
Ce récit mérite u'on s'y accroche. Alors certes, sur les 5-6 parties, je n'ai véritablement accroché qu'avec les deux dernières mais malgré tout, je sens qu'il y a un vrai potentiel. Je penses que c'est plus le style de l'auteure qui m'a gêné. Elle a une écriture qui lui est propre et plutôt originale.
Lien : http://chroniquesmerveilleus..
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Chronique d'une semi déception. Car j'attendais beaucoup de ce roman (peut-être trop, d'ailleurs), au vu de la phrase d'accroche sur la couverture et du résumé.

L'écriture est magnifique, âpre, dense, avec une poésie subtile qui saupoudre les pages. L'histoire est profonde et universelle, fresque sociale et étude sur l'amour maternel.

Alors pourquoi cette déception ?

Déjà parce qu'Elizabeth Brundage s'éparpille un peu trop dans les genres, hésitant entre thriller, polar, roman psychologique, saga familiale, introduisant même une touche de surnaturel qui n'apporte pas grand-chose. Je ne suis pas contre le mélange des genres, bien au contraire, mais à condition que l'imbrication se fasse harmonieusement. Ici, cela donne un sentiment de confusion qui nuit à l'ensemble et donne envie de lire en diagonale de larges passages.

Ensuite, les personnages sont un peu trop stéréotypés à mon goût : le prof d'université volage et imbu de lui-même, la femme au foyer au net sentiment d'infériorité, les orphelins pathétiques... Ils manquent de nuances, d'angles morts, justement. L'autrice lorgne vers la plume acérée de David Lodge ou d'Alison Lurie dans sa description féroce d'une communauté centrée autour d'un campus, sans vraiment y parvenir, en raison de l'éparpillement cité plus haut. Les personnages en deviennent creux, irritants.

Enfin, de nombreuses longueurs et redites plombent un peu le récit.

Un grand roman américain, annonce Télérama sur la couverture. Cela aurait pu, en effet. Ce n'est pas passé loin, avec une ligne directrice moins floue !
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Voilà un livre qui m'a donné du fil à retordre… J'ai eu beaucoup de mal a entrer dans l'histoire et le fait qu'il n'y ait pas la ponctuation spécifique aux dialogues, m'a gênée pendant un moment. Je dois reconnaitre que c'est bien écrit, mais il y a trop de description ce qui, de mon point de vue, fini par perdre le lecteur et nuire au plaisir de la lecture. Les caractères des personnages, particulièrement des personnages féminins, sont très fouillés et leur étude psychologique très poussée. N'étant pas fan des longues descriptions, cela m'a souvent pesé et j'ai vraiment du me forcer pour terminer le livre. Il plaira certainement beaucoup aux amateurs de romans psychologiques. En revanche je n'ai pas très bien compris pourquoi il faisait partie de la sélection Polar du Prix des Lecteurs du Luvre de Poche 2019, il aurait plus eu sa place en littérature.
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Une belle écriture tout en finesse avec une description poussée des protagonistes mais les qualités en reste là pour ma part.
Peu de suspens, l'auteure nous oriente de suite vers le mari psychopathe en puissance. Tous les personnages sont énigmatiques mais concernant cet homme aucun doute ne plane.
Et du coté psychologie, niveau construction du psychopathe en devenir on a vu bien mieux et plus subtil. Que ce soit donc un polar ou un roman il manque vraiment de qualités. Peut-être est-ce dû au fait que l'on devine facilement qui est l'auteur du meurtre mais il est lent et du coup un tantinet longuet.
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traduction bizarre de “all things cease to appear” de Elisabeth Brundage. Prix des lecteurs 2019. L'histoire d'une maison maléfique ou se suicident un couple de fermiers ruinés, suivi du meurtre de la femme d'un prof d'université volage, sans que l'on sache finalement qui est l'assassin. Descriptions interminables des personnages (alimentation, voiture, vêtements...) pour une intrigue décevante.
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