L'été circulaire

Contrairement à toutes vos belles critiques, certainement méritées, je vais en poster une désabusée et déçue !
Je suis totalement passée à côté de ce roman.
Il y a les moches et méchants, les coupables innocents, les innocents coupables, les crimes impunis, la laideur et la gratuité.
Seul point intéressant : situer l'action dans le sud fantasmé car même au soleil la nature humaine est laide.

Je crois que rien dans ce roman ne m'a plu mais je ne peux pas en conclure qu'il s'agit d'un mauvais roman, simplement d'un roman pas fait pour moi. Je crois que j'ai, de plus en plus de mal, avec cette misère sociale, culturelle qui touche de plus en plus d'individus dans notre société. Vous allez me dire que c'est un propos de gros beauf mais voilà, je n'y vois aucune beauté aucun intérêt car j'ai conscience que, d'année en année, la situation se dégrade créant ainsi une faille inéluctable entre les privilégiés et les « misérables » incapables de sortir de leur situation car ils en héritent de génération en génération.

Alors, oui, on pourrait considérer que Marion Brunet réalise ici une sorte de radiographie sociologique très réaliste de ces franges de population abandonnées et sacrifiées. Entre l'adolescente future maman, l'arabe magouilleur, le père violent, alcoolique et raciste, la mère qui pleure ses erreurs de jeunesse et la fille consciente de la menace qui pèse sur elle et qui rêve d'échapper à la malédiction « familiale », tous les ingrédients y sont mais pour moi la recette n'a pas pris.

Bon voilà je m'arrêterai là car je pense que d'autres parleront bien mieux que moi de ce roman. Là encore, je n'ai rien contre l'auteur dont l'écriture reste de qualité mais voilà le message qu'elle a voulu faire passer a fait flop auprès de moi.
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Cinquième livre de la sélection Prix des Lecteurs Polar du Livre de Poche, L'été circulaire m'a décontenancée et laissée sur ma faim. Je m'attendais à un roman policier et en fait celui-ci n'en n'est absolument pas un. C'est plutôt un roman noir, très noir.
Jo et Céline sont deux soeurs de quinze et seize ans. Elles partagent la même chambre dans le pavillon de leurs parents au milieu d'un lotissement écrasé par le soleil du sud.
Le livre début sur une scène très violente: Céline est enceinte , son père vient de l'apprendre et la frappe violemment.
Le refus de Céline d'avouer qui est le père de son enfant est « le suspens » du livre, et ne dure pas très longtemps car très vite le lecteur comprend.
Les personnages ne sont pas attachants, à part la jeune soeur de Céline, Jo, dont on espère qu'elle va réussir à s'extraire de sa condition, de ce milieu sans espoir.
Marion Brunet écrit une satire sociale très sombre, qui manque de nuances, de mon point de vue.
Un livre à l'écriture acérée et souvent vulgaire, comme les personnages, que j'ai refermé avec sentiment de malaise.
L'avez-vous lu ? Qu'en avez vous pensé?

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Je n ai pas réussi à adhérer à ce roman. 2 ados dans une vie paumée.

Après avoir lu le résumé du livre, dès que je l'ai vu à la médiathèque, je me suis empressée de l'emprunter.
Mais quelle déception ! Ce qui va suivre n'est que mon avis..
Tout d'abord je n'ai pas compris pourquoi ce livre avait reçu un prix de littérature policière. Il correspond à un roman social certes noir mais pas policier.
Je n'ai apprécié ni le fond ni la forme.
Pourtant l'histoire paraissait accrocheuse. Dans le sud de la France, une jeune fille de 16 ans découvre qu'elle est enceinte et ne veut pas donner l'identité du père de l'enfant. le début de l'histoire est assez prometteur mais ça s'enlise.
En ce qui concerne l'histoire, tout est prévisible.
Rien qu'en lisant la 4ème de couverture, on sait déjà que le père va commettre l'irréparable et dès les premières pages, on prévoit qui va être la victime. Tout comme le père de l'enfant. Facile ? Assurément, il n'y a qu'une seule piste.
Le seul personnage qui a de la profondeur, c'est Jo, la soeur. Elle a 15 ans et veut sortir du carcan familial. Les autres personnages sont déprimants. Des clichés qui vont à des fêtes minables pendant lesquelles ils se torchonnent, racistes, sexistes... le père aimait entendre sa femme uriner... Tous les poncifs du genre sont là !
De plus, la communication entre eux n'est qu'injure...
Parlons en du style ! L'auteure pourrait relever le niveau. Elle ne quitte jamais le style des banlieues. C'est d'une vulgarité affligeante, insupportable. le langage du quart monde, à la fin, ça fatigue.
Bref, je suis contente de ne pas avoir mis 18 euros dans ce livre. Je vais l'oublier bien vite.

Quand on arrive aux 60% du livre et qu'il ne s'est toujours rien passé, on se demande si le livre tombe toujours dans la catégorie "polar". Rien dans ce livre ne permet de l'y ranger, peut-être que c'est le mort de l'histoire, et la mention des gendarmes, qui a fait que les jurys ont jugé bon de le classer comme livre policier.
Il n'y a donc pas d'intrigue à proprement parler. La sensation de chaleur étouffante et d'ennui est bien donnée (d'où mon étoile) mais l'autrice s'enfonce dans le piège de la jeune dragueuse: c'est Céline, la pulpeuse, qui tombe enceinte (ça doit être ça, l'intrigue, mais au bout de 10 pages j'avais deviné qui était le père, aucun suspens). Évidemment c'est la "pas pulpeuse" qui semble avoir un cerveau (et apprécier le théâtre, pour bien démarquer que la pulpeuse, non, tout ce qui l'attire ce sont les mecs et l'alcool). Pire: on a droit à une scène où cette même Céline fait une fellation et semble apprécier ça. Ça a suffit à m'achever. Heureusement qu'il n'y avait que 200 pages.

Grande déception, pourtant j'attendais beaucoup de ce livre. Les médias donnaient des critiques positives. Flop, je n'ai pas du tout adhéré, comme un mauvais faits divers.