Être flic, ça revient à essayer de vider une fosse septique à la petite cuillère. Quoi qu'on fasse, la merde est toujours gagnante.
Son agent, Vlad Modesco, l’a très tôt mis au parfum : « Faut te construire un personnage, petit. Une silhouette inimitable. Un artiste aujourd’hui, c’est un bouffon. Tu dois dire et faire des trucs que les bonnes gens n’oseraient jamais envisager. Ils se défouleront à travers toi. Tes excès leur serviront de catharsis, tu piges ? »
Il a vu débarquer une eurasienne en tailleur noir TCTC (très chic, très cher).
L'impression horrible d'avoir été piqué par un insecte venimeux. Pas un serpent, non, une bestiole dégueulasse pleine de pattes et de carapaces, un truc mutant né d'une copulation multiforme entre le scorpion, l'araignée et la lame de rasoir.
Oui, un petit vieux, trop lifté, trop teint, trop bronzé. L'un de ces ancêtres californiens que la magie des scalpels, des injections de botox et des hormones maintient en état de jeunesse artificielle au-delà de la date de péremption.