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Critique de Seijoliver


C'est d'une façon purement utilitariste que j'ai ouvert ce livre. Pearl Buck y parle en effet du Japon !
Pearl Buck, depuis l'instauration de la république populaire en Chine, ne peut retourner dans ce pays. Après la Chine, le Japon est le pays d'Asie qu'elle connaît le mieux. En 1960, elle a l'opportunité d'accompagner une équipe de cinéma qui adapte son roman La grosse vague directement au Japon - le roman a pour cadre un village japonais détruit par un raz de marée. Elle-même participe à l'adaptation du roman, et est complétement impliquée dans le projet. En parallèle, son époux, qui depuis quelques années est malade, meurt. Elle retourne aux États-Unis pour l'enterrer, puis revient au Japon pour terminer le film.
C'est un récit autobiographique où Pearl Buck fait au face à la mort : elle revient sur la personnalité de son époux, à des réflexions sur la vie etc...
S'intercale dans le récit, les préparations du film (rencontre avec un producteur japonais, un compositeur ; les repérages ; le choix des comédiens), et enfin le tournage.

Tout cela ne m'a pas vraiment intéressé ni passionné... Trop fleur bleue...

Une remarque sur "l'absence" de name-dropping.
Pearl Buck en 1960 est une personne connue, "médiatique", elle est un des prix Nobel de littérature. Est-ce par une -étrange- coquetterie, par pudeur, ou pour des questions de droit qu'elle ne cite quasi aucun nom dans ce livre ? ou par froideur ? mépris ?
Enfin quoi, son mari était un éditeur new-yorkais, mais dans le livre c'est "lui" ou "il". le réalisateur du film : "l'américain" ou "le réalisateur". (Pour info même s'il n'a pas laissé son nom dans l'histoire du cinéma, il s'appelait Tad Danielewski). Les acteurs japonais, sauf Sessue Hayakawa qui est nommé, sont très connus, mais on ne connait pas leur nom. Pearl Buck évoque souvent ses amies, une seule est nommée ?? etc. Bref, un sentiment désagréable au fil des pages.
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