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1963 - Une femme de lettres regarde par la fenêtre de son appartement à New York, voit son passé se précipiter des crêtes de "La Grande Vague", le film qu'elle extrait d'un de ses livres, et regarde au loin son mari disparu, cet "il" sans nom devenu âme parmi les âmes.
Le style est un marqueur des années 60, désuet et conservateur (le rock en roll n'existe que pour faire piailler les ados des sixties et sur ses 9 enfants elle a une fille arriérée), tout emprunt de modestie, délicatesse et pudeur japonaises traditionnelles et de Confucianisme.
Pearl Buck cherche et trouve son équilibre, sa réintégration au monde, malgré le deuil, en dépit de sa nouvelle solitude. Elle ajuste sa vie comme un bateau perdu au milieu d'une tempête, elle se cramponne à l'art - "apport aussi important dans l'existence"-, elle se sent capable pour survivre de cruauté et de brutalité parce qu'artiste. Ce livre déroutant témoigne de tout cela.

Je sais qu'un livre est bon quand le style ne fait pas de concession ni de courbettes à la mode, quand je veux en retenir les citations et les idées, quand je marque les pages à n 'oublier jamais. C'est le cas ici.
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Buck Pearl
Je n'oublierai jamais
Ce n'est pas un de mes préférés de cet écrivain car c'est ici une oeuvre autobiographique ; une suite d'expérience et de réflexions personnelles.
Elle nous décrit comment elle a sut et put surmonter les épreuves de la perte d'un être cher.
Elle revient pour cela au Japon après 25 ans de séparation pour faire le tournage d'un film « La grande vague »
C'est l'histoire de ce film, des hommes et des femmes après la guerre, de ce Japon quelque peu nouveau qu'elle veut nous faire découvrir.
Cela lui donne une inspiration et une sérénité nouvelles. Ce livre est un peu un testament moral, acte de foi, de confiance en la vie qu'il faut savoir mériter
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C'est d'une façon purement utilitariste que j'ai ouvert ce livre. Pearl Buck y parle en effet du Japon !
Pearl Buck, depuis l'instauration de la république populaire en Chine, ne peut retourner dans ce pays. Après la Chine, le Japon est le pays d'Asie qu'elle connaît le mieux. En 1960, elle a l'opportunité d'accompagner une équipe de cinéma qui adapte son roman La grosse vague directement au Japon - le roman a pour cadre un village japonais détruit par un raz de marée. Elle-même participe à l'adaptation du roman, et est complétement impliquée dans le projet. En parallèle, son époux, qui depuis quelques années est malade, meurt. Elle retourne aux États-Unis pour l'enterrer, puis revient au Japon pour terminer le film.
C'est un récit autobiographique où Pearl Buck fait au face à la mort : elle revient sur la personnalité de son époux, à des réflexions sur la vie etc...
S'intercale dans le récit, les préparations du film (rencontre avec un producteur japonais, un compositeur ; les repérages ; le choix des comédiens), et enfin le tournage.

Tout cela ne m'a pas vraiment intéressé ni passionné... Trop fleur bleue...

Une remarque sur "l'absence" de name-dropping.
Pearl Buck en 1960 est une personne connue, "médiatique", elle est un des prix Nobel de littérature. Est-ce par une -étrange- coquetterie, par pudeur, ou pour des questions de droit qu'elle ne cite quasi aucun nom dans ce livre ? ou par froideur ? mépris ?
Enfin quoi, son mari était un éditeur new-yorkais, mais dans le livre c'est "lui" ou "il". le réalisateur du film : "l'américain" ou "le réalisateur". (Pour info même s'il n'a pas laissé son nom dans l'histoire du cinéma, il s'appelait Tad Danielewski). Les acteurs japonais, sauf Sessue Hayakawa qui est nommé, sont très connus, mais on ne connait pas leur nom. Pearl Buck évoque souvent ses amies, une seule est nommée ?? etc. Bref, un sentiment désagréable au fil des pages.
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J'ai découvert cette autrice, qui a obtenu le prix nobel de littérature en 1938, avec ce livre autobiographique. Je me suis laissée emporter dans le Japon des années 60 et j'ai été touchée par l'évocation du deuil de Pearl Buck, suite à la perte de son mari. L'écriture est belle, les réflexions sont intéressantes et témoignent d'une certaine époque. Je me laisserai tenter à nouveau par une oeuvre de l'écrivain.
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J'aimais Pearl Buck il y a 20 ans. Alors soit j'ai perdu en patience, ce qui est possible, soit ce titre me parle moins. Reste à voir que je l'ai abandonné car même si le thème est beau et triste, certes il ne me parle pas, mais j'ai quand même l'impression que ça écrit des sentiments, mais que ça reste flou ... (pour moi). Peut-être reviendrais-je plus tard vers ce roman.
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Ces souvenirs au Japon sont très plaisant, c'est aussi un instantané du Japon d'après guerre, entre tradition et modernité, de même que pour Pearl Buck et la conception de la femme entre côté vieux jeu, soumise et côté moderne, indépendante.
Le récit m'a plu, agréable à lire, juste pour se détendre
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Une trilogie italienne, une dose d'amour, de plaisir,de voyage, de mets culinaires……

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