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Critique de secondo


1963 - Une femme de lettres regarde par la fenêtre de son appartement à New York, voit son passé se précipiter des crêtes de "La Grande Vague", le film qu'elle extrait d'un de ses livres, et regarde au loin son mari disparu, cet "il" sans nom devenu âme parmi les âmes.
Le style est un marqueur des années 60, désuet et conservateur (le rock en roll n'existe que pour faire piailler les ados des sixties et sur ses 9 enfants elle a une fille arriérée), tout emprunt de modestie, délicatesse et pudeur japonaises traditionnelles et de Confucianisme.
Pearl Buck cherche et trouve son équilibre, sa réintégration au monde, malgré le deuil, en dépit de sa nouvelle solitude. Elle ajuste sa vie comme un bateau perdu au milieu d'une tempête, elle se cramponne à l'art - "apport aussi important dans l'existence"-, elle se sent capable pour survivre de cruauté et de brutalité parce qu'artiste. Ce livre déroutant témoigne de tout cela.

Je sais qu'un livre est bon quand le style ne fait pas de concession ni de courbettes à la mode, quand je veux en retenir les citations et les idées, quand je marque les pages à n 'oublier jamais. C'est le cas ici.
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