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Critique de MadameTapioca
[ Jusqu'à la dernière goutte ]
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Ce recueil, c'est du petit lait pour tout ceux qui aiment Buk. Poésie, prose, extraits d'interview, lettres a des amis...il n'est question que d'alcool. Enfin pas tout à fait puisqu'il y est aussi question d'écriture, du rapport de l'auteur à l'ivresse dans son processus créatif.
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L'état de trouble causé par l'alcool lui semblait un état nécessaire à sa création. Sur la fin il se rendra compte qu'il écrivait aussi bien sobre que saoul mais il aura eu le temps d'écluser des citernes de vin blanc, des fûts de mauvaises bières et des hectolitres de scotch.
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Bukowski « mélange la gnôle et le ruban encreur » et comme toujours laisse transparaître une grande lucidité sur la société et sur lui-même, poussant le trait jusqu'au burlesque. L'ivresse comme trouble de soi, comme le meilleur moyen de s'oublier, de s'ouvrir aux autres et d'être perméable à un monde qui ne lui plaisait pas.
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On retrouve dans cette anthologie le style « brut, simple et facile » qu'il affectionnait. Il reste le poète des gens ordinaires, celui qui a forgé une littérature débarrassée de toute convention.
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Traduit par Romain Monnery
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Ce recueil, c'est du petit lait pour tout ceux qui aiment Buk. Poésie, prose, extraits d'interview, lettres a des amis...il n'est question que d'alcool. Enfin pas tout à fait puisqu'il y est aussi question d'écriture, du rapport de l'auteur à l'ivresse dans son processus créatif.
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L'état de trouble causé par l'alcool lui semblait un état nécessaire à sa création. Sur la fin il se rendra compte qu'il écrivait aussi bien sobre que saoul mais il aura eu le temps d'écluser des citernes de vin blanc, des fûts de mauvaises bières et des hectolitres de scotch.
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Bukowski « mélange la gnôle et le ruban encreur » et comme toujours laisse transparaître une grande lucidité sur la société et sur lui-même, poussant le trait jusqu'au burlesque. L'ivresse comme trouble de soi, comme le meilleur moyen de s'oublier, de s'ouvrir aux autres et d'être perméable à un monde qui ne lui plaisait pas.
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On retrouve dans cette anthologie le style « brut, simple et facile » qu'il affectionnait. Il reste le poète des gens ordinaires, celui qui a forgé une littérature débarrassée de toute convention.
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Traduit par Romain Monnery
