Deadpool : La nuit des morts-vivants

Deadpool, j'ai adoré le personnage dans le film : décalé, m'en-foutiste, cynique, caustique, à l'humour grinçant, bref, un anti-héros ! Donc, j'avais envie de le découvrir en comics et ma pioche fut bonne.

La première chose que j'ai apprécié, ce sont les dessins. Ceux-ci sont d'excellente facture et réalistes.

La deuxième chose, ce sont les couleurs, ou plutôt, l'absence de couleurs ! Tout le récit est en noir et blanc, les seules touches de couleurs sont pour Deadpool, puisqu'il n'a pas été zombifié.

Il est donc repérable. le décalage est garanti. Cela donne à l'album une touche colorée qui m'a bien plu.

Ses phylactères sont en jaunes, ce qui rend ses paroles encore plus visibles. Enfin, bien souvent, ce sont des monologues, Deadpool parle pour lui tout seul, fait ses petites réflexions et c'est ce qui fait sourire.

Oubliez votre peur des zombies, laissez de côté l'horreur et l'épouvante, nous sommes plus dans un style de zombies de Séries B que ceux qui foutent vraiment la trouille comme dans Walking Dead.

Oubliez aussi la profondeur des personnages ou du scénario, qui est d'un classique absolu. Deadpool a fait une longue sieste, l'apocalypse a eu lieu, tout le monde, ou presque, est transformé en zombie et tous les super-héros sont morts en combattant les morts-vivants !

Le but n'était sans doute pas de faire un album intelligent, mais de rendre hommage au film "Nuit des Morts Vivants" de George Romero, ainsi qu'à d'autres, que je n'ai pas repérés, ma culture du zombie étant assez basique.

Ce qui m'a troué le cul, c'est d'apprendre que TOUS les super-héros sont morts en combattant les zombies… Vu le nombre de super-héros dans l'écurie Marvel, vu les super-puissants qui s'y trouvent avec des armures ou des peaux à l'épreuve de tout, apprendre qu'ils sont tous morts, voir le bouclier du Cap abandonné, ça fait mal au bide et pose des questions sur leurs super pouvoirs…

Anybref, il devait sans doute en être ainsi pour laisser le champ libre à ce fou de Deadpool et lui donner le rôle de sauver le Monde…

Donc, zéro cauchemar en vue lors de la lecture de ce comics, mais des sourires assurés, notamment dans les réflexions de Deadpool. On aura quelques scènes un peu gore, trash, avec des têtes coupées, mais si j'y ai survécu sans soucis, vous devriez vous en sortir haut la main.

C'est amusant, sympathique et on prend plaisir à lire ce récit de zombies totalement déjanté.

La seconde histoire, "Frappe aveugle" bien plus courte et aux dessins moins bien exécutés (c'est une histoire de goût) reste néanmoins un moment humoristique avec Deadpool en fâcheuse position qui nous gratifiera de ses réflexions toujours caustiques ou humoristiques.

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Fan de comics dans mon enfadolescence (ouais je fais des néologismes pour situer une période floue de ma vie), je suis passé à côté de Deadpool. Logique en fait car il n'est apparu qu'en 1997 et que j'ai surtout lu les comics des années 80.

Le film sorti cette année me l'a donc fait découvrir. Enfin les bandes annonces, les affiches et les compte-rendus des amis qui l'avaient vu. Je n'en avais donc qu'une vision très partielle, un a priori positif tout de même avec son image de super-anti-héros à l'humour grinçant et caustique, très moderne.

La lecture de cette mini série fut donc un plaisir, le personnage respectant sa réputation. le travail pictural de Rosanas est impressionnant et rend très bien l'univers, notamment par le choix de l'opposition noir et blanc de l'univers et du rouge vif de Deadpool. Un agréable et sanguinolent intermède dans ce dimanche météorologiquement grisâtre.

J'ai connu Deadpool seulement avec le film de 2016 et, n'étant pas particulièrement fan de super-héros en général (à part X-Men), j'ai carrément accroché avec celui-ci grâce à son côté complètement décalé. C'est donc la première bande dessinée que je lis le concernant et je ne pense pas être tombée sur la meilleure, mais elle reste agréable tout de même.

Après une bonne sieste digestive, Deadpool se réveille légèrement seul au monde, sans comprendre tout de suite ce qu'il se passe. Mais à peine sorti du restau, il se fait attaquer par une masse de zombies, bien décidés à faire de lui leur quatre heures. Mais Deadpool n'a pas du tout l'intention d'être mangé...

Ce qui m'a fait choisir cette bande dessinée plutôt qu'une autre de Deadpool, c'est tout d'abord l'univers : l'apocalypse zombie. Les deux combinés, j'espérais bien passer un bon moment. L'humour n'est pas toujours au rendez-vous ou, plutôt, ça tombe un peu à plat au départ, mais on le retrouve sur la fin et c'est juste un pur plaisir.
Le début annonce vite la couleur du déroulement de l'histoire, quand Deadpool se rend compte de ce qu'il se passe et prend ça à la légère, mais aussi quand il se rend compte qu'il est le dernier super héros encore en vie.... Là, ça promet !

Cette bande dessinée est principalement un hommage au film La nuit des morts-vivants de Romero, mais aussi un clin d'oeil à d'autres films. On retrouve donc des couleurs dans des nuances de gris, sauf en ce qui concerne Deadpool et les falsh back, qui sont donc en couleur. Une façon originale et réussie de dissocier les deux univers. J'ai eu un gros coup de coeur pour les dessins de Ramon Rosanas, ils sont magnifiques !

Un petit bonus est disponible à la fin, Frappe aveugle, écrit par Duane Swierczynski et illustré par Philip Bond, mettant en scène Deadpool et sa schizophrénie au milieu d'un cambriolage... Un récit très drôle !

Ce n'est donc certainement pas le meilleur de Deadpool, bien que je n'ai aucun point de comparaison, mais on passe un excellent moment tout de même, en compagnie de cet anti-héros.
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Bien que je ne sois pas une grande fan de super-héros, l'humour de Deadpool me plaît beaucoup, c'est pourquoi je me suis laissée tentée par cette saga post-apocalyptique. Et je trouvais intéressant de voir Deadpool dans un monde rempli de zombies.

L'histoire commence par Deadpool qui se réveille d'une longue sieste dans un restaurant, mais il se trouve seul au monde… et dehors, des zombies viennent l'attaquer. Deadpool est complètement à l'ouest puisqu'il ne comprend rien à ce qu'il se passe et cela m'a bien fait rire.

Les zombies semblent garder leur conscience humaine et Deadpool peut entendre leurs pensées, c'est genre : « Désolé, je ne sais pas ce qui m'arrive » tout en essayant de bouffer Deadpool. J'ai adoré la réaction du super-héro à vouloir se défendre tout en ayant du répondant aux zombies.

La fin nous donne un bon retournement de situation ! Ce qui sera à découvrir dans le tome 2.

J'aime beaucoup les illustrations teintées de rouge et de nuances de gris. Les zombies sont bien dessinés, ce qui accentue le côté gore.

Pour conclure, un bon début de saga si vous aimez l'humour de Deadpool et les zombies.
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Une aventure de Deadpool en forme d'hommage aux films de zombie et plus particulièrement à "la Nuit des Morts-Vivants" de Georges Roméro, dont il reprend le parti pris graphique : tout est en noir et blanc, sauf notre mercenaire provocateur lui-même.
D'un point de vie scénaristique, c'est une histoire à la fois très classique mais bien menée, qui développe plein de petites idées intelligentes et entre l'humour noir, les rebondissements inhérents au genre et ceux qui le sont nettement moins, on découvre aussi une facette plus touchante de Deadpool, notamment quand il se joint pour un temps à une petite bande de survivants...
Graphiquement le dessin est excellent, très lisible, et le parti-pris de colorisation que je mentionnais plus haut n'est pas utilisé simplement pour son esthétisme mais est également un outil narratif porteur de sens.

Un comic divertissant et bien pensé, à recommander sans hésitation aux amateurs de Deadpool et/ou de films d'horreur !