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3,97

sur 479 notes
C'est un livre assez étrange, dérangeant et j'avoue ne pas avoir saisi toutes les subtilités et l'entièreté du message diffusé par l'auteur.

Les dessins sont très noirs et parfois psychédéliques.

Je n'ai pas été transportée par ma lecture. Je ne me suis pas attachée à ces personnages adolescents mal dans leur peau et tiraillés entre leur conformisme confortable et leur quête de liberté.
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Lecteurs et lectrices en quête d'une bande dessinée sympathique et distrayante pour vous détendre, fuyez !

Avec cette plongée dans le quotidien d'une bande de lycéens la plupart du temps sous l'empire de substances illicites et qui se refilent des MST, Charles Burns nous présente un univers malsain qu'on ressent d'abord via les dessins. Loin de laisser indifférents, on aime ou on n'aime pas ces dessins angoissants en eux-mêmes, mais on ne peut pas nier qu'ils collent admirablement à l'ambiance du récit.

Le début est un peu lunaire, ne m'étant pas du tout renseignée sur l'oeuvre avant de la lire je ne savais pas à quoi m'attendre et j'ai été un peu perplexe au début, ne comprenant pas très bien ce que je lisais. On raccroche néanmoins rapidement les wagons, à mon sens il manque juste un peu de clarté quant à la chronologie des événements dans les premiers chapitres.

Satire de la jeunesse américaine, oeuvre qui suinte la dépression, la maladie, le sexe, la drogue, Black Hole n'est pas une histoire qui se raconte, c'est une BD qui se lit et qui se vit à travers le quotidien et les délires psychotiques des protagonistes. À éviter pour les dépressifs, à recommander à ceux qui cherchent un récit simple et poignant. Je comprends que ça ne plaise pas à tout le monde, mais à titre personnel cette oeuvre laissera une marque, c'est certain.

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Un lycée,  de l'amour, de la haine, de la drogue, du mal être, de l'isolement, une maladie sexuellement transmissible qui "zombifie" les adolescents.
Mais qu'est-ce qui caractérise véritablement un monstre finalement ?

Une BD sombre, violente, parfois glauque, cauchemardesque mais aussi onirique. Une plongée dans le spleen des adolescents qui soulève de nombreux sujets plus lourds et graves les uns que les autres.
Cette lecture m'aura marquée et dérangée, tant par les graphismes underground que par le fond qui secoue et remue. Qu'on aime ou qu'on déteste, on ne pourra pas l'oublier c'est certain.

A lire par un public averti.
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Une petite ville de banlieue bien proprette, sa communauté d'habitants bien sous tous rapports, où tout le monde connait tout le monde et son lycée avec, bien entendu, son lot d'adolescents à la dérive. 💜

Le décor est à peine planté, que déjà, ça sent la teen story horrifique à plein nez ! 😅

- Il faut dire que le trait de Charles Burns est à lui tout seul une invitation au mystère et aux contes morbides. 🖤 -

Vous ajoutez à ce tas d'adolescents livré à lui-même, une MST extrêmement contagieuse, ayant la particularité de provoquer des mutations physiques aléatoires et plutôt difficiles à masquer, et BAM, vous avez une histoire bien sordide et dérangeante à souhait ! 💊

Que feriez-vous si une bête erreur d'adolescent, un simple moment de faiblesse face à la tentation, avait le pouvoir de ruiner votre vie et votre santé au point de vous rayer de la société du jour au lendemain ? 😵

Sans espoir de traitement ni de rédemption ? 😨

Portant chaque jour un peu plus le stigmate de cette erreur sur votre corps et votre visage... 😱

Quel choix vous reste-t-il ?
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Je ne suis pas forcément fan de tout ce qui touche à l'horreur, mais, le dessin de Charles Burns m'a attiré en bibliothèque. Je confirme, à ce niveau-là, c'est très inspiré et perfectionné. Je comprends tout à fait les lecteurs qui admirent son trait.
Pourtant, l'histoire, même s'il y a eu des moments dignes d'intérêt, ne m'a pas touché pour autant. J'ai eu certes, des moments de malaises, mais pas forcément là où vous le pensez. Faut croire que j'ai pris trop de nuages de joints lorsque j'ai tourné les pages.
D'ailleurs, il faudrait vraiment un avertissement sur le livre, parce que ce n'est pas ce qui va rendre les jeunes adultes sortant à peine de la crise du covid mieux dans leurs peaux.
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Back Hole qui signifie « Trou noir » en Français, nous emmène dans les années 1970 et au beau milieu de la banlieue de Seattle au Nord-Ouest des États-Unis.

Lors d'un cours de dissection en sciences naturelles, Keith Pearson a une forte et sombre prémonition et fait un malaise.
Plus tard, alors qu'il est avec ses amis dans un bois où ils ont l'habitude de se retrouver, ils font la découverte d'un petit campement dans lequel plusieurs personnes semblent vivre. Keith en aperçoit une avec un visage complètement difforme et rempli de pustules.

Il s'avère que les adolescents de la ville subissent une maladie transmissible par les contacts sexuels et préfèrent se cacher, se retirer de la société lorsqu'ils l'attrapent puisque, visiblement, aucun traitement n'existe et les symptômes sont irréversibles.

Dans le même temps, des meurtres se perpétuent….


L'atmosphère de cet album est glauque de par les dessins noirs et blancs mais aussi du fait que l'auteur nous dépeint une jeunesse qui s'adonne aux toxiques à toute heure du jour et de la nuit.
Je n'ai pas vraiment accroché même si le sujet de base m'intéressait.
C'est fascinant et déplaisant en même temps….
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Dans une petite ville américaine, une étrange maladie fait son apparition. Ce mal, vite baptisé « la Crève », affecte exclusivement la population adolescente. Les symptômes, aussi variés qu'imprévisibles, provoquent parfois d'ignobles mutations. Rapidement, les pestiférés s'isolent et tentent de vivre avec cette maladie venue de nulle part?
Un scénario assez noir, angoissant dans les années 70/80.
L'histoire est originale dérangeante, comme les illustrations sont en noir et Blanc , on ressent
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The setting: suburban Seattle, the mid-1970s. We learn from the outset that a strange plague has descended upon the area's teenagers, transmitted by sexual contact. The disease is manifested in any number of ways — from the hideously grotesque to the subtle (and concealable) — but once you've got it, that's it. There's no turning back.

As we inhabit the heads of several key characters — some kids who have it, some who don't, some who are about to get it — what unfolds isn't the expected battle to fight the plague, or bring heightened awareness to it , or even to treat it. What we become witness to instead is a fascinating and eerie portrait of the nature of high school alienation itself — the savagery, the cruelty, the relentless anxiety and ennui, the longing for escape.

And then the murders start.

As hypnotically beautiful as it is horrifying, Black Hole transcends its genre by deftly exploring a specific American cultural moment in flux and the kids who are caught in it- back when it wasn't exactly cool to be a hippie anymore, but Bowie was still just a little too weird.

To say nothing of sprouting horns and molting your skin…
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J'appréhende toujours les lectures de grandes oeuvres qualifiées comme telles par la majorité alors que je n'avais pas apprécié le style de cet auteur sur sa série Toxic. On retrouve dans Black Hole le même délire psychotique et hallucinogène avec ce cocktail : ado, sexe et drogue. Bref, tout ce que je déteste en précisant que mon adolescence a été propre et loin de cette vision néfaste et underground. Oui, le glauque et la fumette ne m'attirent point et ce n'est un secret pour personne.

Pourtant, je dois bien reconnaître que l'auteur sait installer un climat de noirceur incandescente, une atmosphère un peu étrange voir malsaine. Nous évoluons au gré d'une bande de vieux adolescents qui se cherchent. le dessin est par moments d'une grande beauté picturale en jouant sur des contrastes en noir et blanc. Pour autant, j'avoue ne pas avoir suffisamment bien distingué deux visages mâles se ressemblant parmi les prétendants de Chris si bien que cela a porté à confusion pour la compréhension de ce récit.

Par ailleurs, l'auteur se contente de multiplier les visions et transformations étranges sans pouvoir apporter la moindre explication rationnelle. En effet, il mise sur autre chose. du coup, je ne me sens pas être son public visé d'autant que je n'ai éprouvé aucune empathie pour les personnages. Bref, c'est une autre vision de l'Amérique et de ses teenagers. Gare à la maladie si on succombe à cette libération sexuelle et aux excès. Malaise et angoisse vont de pair.

Dans le récent film de 2014 La planète des singes : l'affrontement, il y a une scène qui met en valeur cette oeuvre. Il est curieux que ce soit la bd qui est retenue pour une atmosphère de fin du monde sur fond d'invasion macaque. Oui, Black Hole reste une bd d'atmosphère plutôt que de construction d'un scénario digne de ce nom.

Je ne hurlerai point au chef-d'oeuvre du comics au milieu d'une meute de loup. Bien entendu, je peux comprendre que cela puisse plaire comme une ode à l'anticonformisme car je suis suffisamment tolérant. Cependant, j'avoue allègrement que ce n'est pas ce qui me fait vibrer dans ma passion pour la bd. Je ne mettrai pas un 3 étoiles de complaisance : non car j'assume !
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L'histoire de Black hole prend place dans une banlieue Seattle, dans les années 70. Cela aurait pu être une chronique adolescente des plus classiques si la petite communauté ne devait faire face à une maladie singulière, la "crève". Celle-ci ne touche que les adolescents et se transmet par voie sexuelle. Une fois contractée, elle se manifeste par des modifications corporelles allant des plus subtiles aux plus monstrueuses, sans que l'on puisse avoir une quelconque influence dessus. Une fois touché, c'est définitif, et les plus défigurés se retrouvent mis au ban de la société, contraints de s'exiler dans les bois environnants, et de faire les poubelles pour survivre.

Le scénario de Black hole est particulièrement déroutant. de cette maladie, on ne saura rien, ni de son origine, ni de si on tente de la combattre. On n'aura d'ailleurs pas le point de vue d'adultes, le scénario ne suivant que des héros adolescents. La crève n'est d'ailleurs selon moi pas le sujet principal du livre. Il s'agit avant tout d'une chronique sur l'adolescence, noire et acerbe, présentant la face sombre des banlieues proprettes des années 70 et décrivant par le menu le mal-être de ces jeunes, confrontés aux changements et à la quête de sens à cette époque si particulière de l'histoire récente des Etats-Unis.

Cependant, c'est bien l'aspect fantastique, horrifique, qui fait que Black hole est graphiquement impeccable, j'irai même jusqu'à dire somptueux. Entièrement en noir et blanc, il comporte nombre de scènes graphiques. L'un des thèmes récurrents qui parsème l'ensemble du livre est en effet l'incision, que l'on retrouve dès les premières cases dans la dissection d'une grenouille, puis dans les blessures, les coupures, les atteintes de la crève, les raies de lumière et bien sûr, le sexe féminin.
La maîtrise de l'encrage de Charles Burns laisse vraiment admiratif. le dessin est en effet très réaliste, que ce soit dans les scènes classiques que dans les plus oniriques, et sa manière de privilégier les détails des décors à ceux des visages font de Black hole une vraie BD d'ambiance. Les éléments horrifiques sont parsemés tout au long du récit qui fait la part belle au malaise induit par les modifications corporelles. le travail des ombres est somptueux, et rend certaines planches vraiment fascinantes.

Si j'ai été complètement conquise par quelques scènes absolument splendides d'abomination, si j'ai été envoûtée, bousculée, interrogée par l'étrange malaise qui est instillé au gré de l'histoire, j'ai en revanche parfois été lassée par le portrait que Charles Burns fait de l'adolescence, qui, s'il semble juste, ne propose rien qui n'ait déjà été dit et redit.
Cela ne m'empêche cependant pas de vous conseiller 1000 fois la découverte de Black hole, il serait en effet très dommage de passer à côté de sa beauté cruelle.
Lien : https://unspicilege.org/inde..
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